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Exposé d'Histoire moderne, l'agriculture méditerranéenne

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Par   •  24 Octobre 2017  •  Dissertation  •  3 964 Mots (16 Pages)  •  924 Vues

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Exposé moderne TD n°4

L’agriculture méditerranéenne

Italie :

L’Italie n’est plus le grand enjeu géopolitique comme elle le fut quelque année et siècle auparavant, de plus le territoire n’est pas unis et il est composé de plusieurs divisions. il y a cependant quelques pôles dynamiques avec notamment avec Piémont qui est en plein essor et Sicile et Pouilles qui possède beaucoup de blé.

1700 - 1735 : Piémont

Piémont Sardaigne = Etat Sarde = Royaume de Sardaigne.

17e siècle, piémont n’est pas encore un grand nom dans la péninsule italienne, connaît même une peste en 1630.( « Petit âge glacière » de Ladurie, qui se termine vers 1730-40 dit été pluvieux, mauvais récolte donc crise de subsistance plus fréquente.)

L’essor de ce territoire commence avec Victor Amédée II (1675-1730), il est au départ duc de Savoie jusqu’en 1713, puis devient  aussi roi de Sicile de 1713 à 1720 et à la suite d’un échange entre Sicile et Sardaigne en 1720 il devint roi de Piémont-Sardaigne de 1720 à 1730.

Lui succède Charles-Emmaunel III (1730-1773) le 3 septembre 1730 : Victor Amédée II abdique en faveur de son fils. Il sera emprisonné ensuite à la suite d’une tentative pour reprendre le pouvoir moins d’un mois après.

Il y eu aussi quelques réforme dans ces états sarde avec notamment :

1717 : Réforme monétaire avec la cour de Turin qui unifie les monnaies de comptes utilisés dans ces états avec la livre sarde. Deviendra une monnaie forte après une difficile mise en marche car elle sera le précurseur de la lire italienne.

1727 : Réforme administrative en Piémont : mise en place d’une bureaucratie centralisée, montée en puissance de la bourgeoisie.

1730 : Péréquation (répartition des impôts) générale des impôts en Piémont.

Royaume piémont Sardaigne -> Continuera même a grandir géographiquement jusqu’en 1748 et la guerre de succession où le royaume récupèrera une partie du duché de Milan.

Etienne de Silhouette : Il est né à Limoges en 1709. Il est né dans une famille de noblesse récente d’office et de finances. Son père Arnaud de Silhouette était conseillé secrétaire du roi de 1712 à 1737. Etienne de Silhouette lui avait étudié chez les jésuites puis en droit, et entreprend très tôt de voyager. Il n’a que 20 ans lorsqu’il fait ce voyage. A voyager notamment en Espagne, Portugal et Italie mais dès la 1ère page de son livre, il dit je cite « on ne voit point en Espagne un aussi grand nombre d’antiquités, de morceaux d’architecture, de statues et de tableaux qu’en Italie ».. Il voyage d’abord en Italie à partir du 29 avril 1729 jusqu’au moins d’aout. Deviendra même contrôleur générales des finances publiques en 1759 mais peu de temps car sera vite renvoyer, moins d’un an en 1759.

Il reste cependant un témoin de son temps qui a voulu décrire la réalité et son ressenti, ce livre contribue à la connaissance de régions vues par un étranger.

Présentation du texte : Récit de voyage, extrait de l’œuvre d’Etienne de Silhouette datant de 1770. Extrait du tome I car il y en a 4 au final et les 2 premiers racontes le voyage en Italie. (Texte destiné à Chauvelin, garde des Sceaux, secrétaire d’Etat chargé des affaires étrangères de 1727 à 1737). Il veut probablement se faire connaître pour une carrière dans les emplois publics. Ouvrage qui a était publié seulement à sa mort en 1770 et pourtant ne prenait pas vraiment position.

Dire la problématique et le plan

  1. La Situation du Piémont
  1. Un pays en essor
  2. Climat et géographie

A : Duché de Piémont, érigé en royaume, constitue finalement la principale puissance dans l’Italie du XVIIIe, bénéficiant d’une position stratégique et d’une force militaire.

Politique réformatrice en Piémont-Savoie, renforce le caractère absolutiste de sa monarchie durant la 1ere décennies du XVIIIe.

Territoire connaissant une croissance  du à l’unification de tout les royaume tels que Savoie, Piémont, Sardaigne. Assez important niveau géographique et s’est en tiré profit comme au niveau agricole, « Il a une très grande attention pour l’agriculture » l10

car présence agricole comme on le verra dans le grand II.

Zone aussi assez riche comme le dit l’auteur à la sortie de Turin, « Au sortir de Turin, le pays est très riche et parfaitement cultivé » l27, donc toujours au niveau agricole cependant, mais on sait aussi que la vénérie où le roi possède un palais important et récent.

Parle ensuite des mauvaises conditions de navigation pour amener du blé de Sicile ou des cotes Italiennes en Sardaigne mais semble subvenir au besoin car ne semble pas inquiétant par la suite, cité la ligne

Tend à devenir une zone carrefour car sa situation géographique lui le permet avec un territoire proche de la France, de la mer, du fleuve, et du duché de Milan qui est un territoire lui aussi en croissance pas très loin de Gènes aussi et à même un pied en méditerranée avec Nice.

B : Climat et géo

PIEMONT → DIVERSITE REMARQUABLE → « Le pays est très riche »

Le territoire de la région peut être subdivisé en 3 bandes concentriques, dont la plus importante (et la plus externe) est la bande alpine et apennine (43% du territoire régional) →AUTEUR PARLE DE « VOISINAGE DES MONTAGNES » LIGNE 35 → MONTRER SUR LA CARTE

À l’intérieur se trouve une zone de collines (30% du territoire régional) qui renferme la plaine (27% du territoire régional).

Beaucoup de fleuves et de torrents parcourent la région, tous affluents du Pô, fleuve le plus long d’Italie, qui prend sa source à Pian del Re, au pied du Monte Viso.

Entre ces collines et les Alpes, un plateau riche d’eau arrive jusqu’à Cuneo, au‐dessus de 500 mètres d’altitude : ici les champs sont plantés surtout en fourrage et céréales. La plaine du Pô, qui part du Piémont, est amplement cultivée en rizières, en particulier dans les provinces de Vercelli et de Novara, grâce à l’importante quantité d’eau disponible, que ce soit par les eaux de résurgence, ou par les canaux artificiels, dont le plus important est le Canal Cavour

Le Piémont bénéficie d’un climat typiquement tempéré (à caractère subcontinental). Dans les Alpes, le climat devient progressivement tempéré‐froid ou froid en altitude. Dans les zones de basse altitude, les hivers sont froids et humides (souvent se forment des brouillards épais) mais peu pluvieux ; les étés en revanche sont chauds et lourds → L’AUTEUR DEJA A SON EPOQUE REMARQUE CA : « L’hiver y est très froid, et l’été est très chaud » → avec parfois de violentes tempêtes → ORAGES DONT PARLE L’AUTEUR, spécialement au nord du Pô.

MONTAGNE TJR COUVERTES DE NEIGE → CROYANCE ? → INTERROGATION !

Les pluies sont fréquentes au printemps et à l’automne sur la majeure partie du territoire → IDEE D’UN PAYS HUMIDE OU L’EAU EST ABONDANTE → « On donne de l’éeau aux prairies autant que l’on veut » →, et en été dans les zones alpines internes les plus élevées : les quantités annuelles sont importantes sur les versants montagneux et prémontagneux au nord de la région, tandis qu’elles sont plus faibles dans les plaines au sud du Pô (en particulier dans la province d’Alessandria).

  1. Le piémont agricole

Une région tournée vers l’agriculture

Le piémont est une région qui a son regard tourné vers l’agriculture est cela se ressent à travers le texte. Dès la ligne 10, l’auteur, en parlant du roi, dit qu’« Il a une très grande attention pour l’agriculture » et « L’agriculture est la base du commerce (…) ». En effet la région, si l’on en croit l’auteur, apparait comme « très riche et parfaitement cultivé ».

Il est vrai que le royaume du Piémont Sardaigne fait preuve de nombreux atouts qui lui permette de pratiquer diverses formes d’agriculture et cela notamment grâce à une diversité assez impressionnante ;

*Les versants bien exposés (des zones de collines) sont exploités pour la culture des vignes, des céréales et du fourrage, mais aussi de vergers et de noisetiers. → « l’on y fauche le foin 4 fois par an » LIGNE 28

*des conditions humides dans certaines zones (comme on a pu le voir précédemment) qui permettent de pratiquer un élevage assez intensif dans de large près (il est mention d’un bouvier qui est bien vêtu à la ligne 29) possible dans les zones montagneuses mais aussi dans les collines, d’autres zones humides plutôt marécageuses qui permettent la culture du riz (que l’on verra par la suite notamment) mais aussi du climat tempéré qui permet. Dans le texte cependant, l’auteur n’évoque pas la culture du maïs qui devient S’IMPOSE MILIEU 17EME →  car le mais → PLANTE QUI S’ADAPTE FACILEMENT → PARFAIT PIEMONT → PQ PAS EVOQUE DS LE TXT → PLANTE DES PAUVRES ET PTIT PAYSANS

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