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Fiche de lecture : « Les barricades provinciales : Les Trois Glorieuses de 1830 ». Pamela m. Pilbeam

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Par   •  2 Novembre 2020  •  Fiche de lecture  •  1 158 Mots (5 Pages)  •  650 Vues

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Fiche de lecture : « Les barricades provinciales : Les Trois Glorieuses de 1830 ». Pamela m. Pilbeam

Revue d’histoire du XIXe siècle, Tome 18, 1999. P73-82.

Présentation de l’ouvrage :

Auteure : Pamela Pilbeam (1941),

Historienne Britannique spécialiste de l’histoire de France depuis 1789. Ouvrages importants : The Middle Classes in Europe (1990) ; The 1830 Revolution in France (1991) ; The Constitutional Monarchy in France 1814-48 (1999)

Résumé : La révolution de Juillet est la deuxième révolution française après celle de 1789. La révolution se déroule sur trois journées (les 27, 28 et 29 juillet 1830). Pilbeam démontre dans cet ouvrage la nature et la portée de cette révolution avec le peuple parisien et des provinces libérales contre les partisans de la monarchie d’avant la révolution de 1789.

Pages 1 à 5 :

I : L’information bloquée par les préfets.

Il n’y a aucune nouvelle de Paris après les quatre ordonnances de Charles X contre l’opposition libérale, les préfets sont accusés de retenir l’information : « Les provinciaux n’obtinrent aucun rapport officiel durant la première semaine d’aout » ; « La province n’attendit pas Paris » ; « Les libéraux victorieux et leur comité électoral entre en lutte contre les préfets pour obtenir le pouvoir » (Page 1).

II : Résistance contre la censure de la presse.

Les libéraux contestent la censure : « à Lyon, les libéraux, s’ils discutaient déjà de la manière de faire face à la nouvelle loi électorale, défiaient néanmoins la première ordonnance en continuant à publier leurs journal » (Page 2).

III : Usage de la force.

Pour se faire entendre, les libéraux vont jusqu’à user de la force comme avec des émeutes qui peuvent être sanglantes ou bien avec un grand réseau des barricades (Page 2).

IV : Les préfets abdiquent.

Face aux barricades et à la violence les préfets se voient dans l’obligation d’abdiquer. En raison de l’effondrement de l’autorité préfectorale, toute la hiérarchie des employés se trouvait sans directive. (Pages 2 et 3).

V : Révolution dans l’armée.

Affrontements entre des soldats et des habitants. L’armée se devait de défendre la France en cas d’éventuelles attaques étrangères malgré le contexte. Ils doivent maintenir l’ordre en réprimant les émeutes et les manifestations ce qui nuira à leur popularité auprès des populations : « A Dijon, le 29 juillet, les troupes furent contraintes de battre en retraite, avec avoir subi la colère de la foule » (Page 3).

Cependant certains soldats jetèrent leurs armes et fraternisent avec les insurgés : « A Metz, les soldats du sixième régime se révoltèrent et destituèrent leur colonel » (Page 3) ; « A Lyon, le commandant de l’armée se nomma chef provisoire de l’insurrection » (Page 4).

VI : Sentiment républicain et bonapartiste.

Lorsque que la France a connu la nouvelle que Paris avait opposé une forte résistance aux décrets, les slogans de la foule qui arpentait la rue, jour et nuit, s’attaquèrent encore plus directement aux Bourbons : « A bas les rats ! A bas les royalistes ! Vive l’empereur ! Vive Napoléon II ! Vive la République ! »  (Page 4) ; « En Alsace, il subsistait un attachement très fort à l’Empire, particulièrement chez les industriels » (Page 5).

Rejet de la monarchie et de ses symboles comme avec la fleur de lys au profit du drapeau bleu blanc rouge qui représente à la fois l’ancienne et la nouvelle révolution.

Pages 6 à 10 :

VII : Volonté de faire revivre la Garde nationale.

Charles X avait ordonné la dissolution de la Garde en 1827. Elle était considérée comme le symbole de la révolution et du patriotisme. Elle fut réemployée dans plusieurs villes pour maintenir l’ordre. Notamment avec la crainte d’une invasion des ennemis de la France pour ramener Charles X au pouvoir. (Page 6).

VIII : Révolution dans l’Eglise.

L’Eglise avait des liens avec les ultra-royalistes ce qui en faisait souvent la cible d’attaque révolutionnaire notamment à Nancy et Besançon : « la municipalité de Nancy édicta une pétition pour qu’on ôte une croix que l’évêque avait fait ériger, afin qu’elle ne soit démolie de force » ; « Des curés furent personnellement menacés par la foule et contraints de hisser le drapeau tricolore en haut de leurs églises » (Page 7).

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