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La prise du palais des Tuileries

Étude de cas : La prise du palais des Tuileries. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  30 Octobre 2016  •  Étude de cas  •  604 Mots (3 Pages)  •  1 853 Vues

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La prise du palais des Tuileries

Introduction :

        Le palais des Tuileries se trouve au centre de Paris en France. La prise du palais des Tuileries le 10 août 1792 s’est déroulée lors de la Révolution française sous le règne de Louis, elle est l’une des journées les plus décisives de la Révolution française. A cette période, le régime politique est la monarchie absolue du droit divin c’est-à-dire que le roi détient tous les pouvoirs qui lui sont accordés par Dieu, soit le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Nous nous demanderons pourquoi et comment a eu lieu cette journée ainsi que ses conséquences sur le régime. Dans un premier temps, nous nous intéresserons aux circonstances de la prise du palais. Puis nous étudierons les idées qui ont poussées à cette journée ainsi que la violence et les acteurs de cette prise. Puis, pour finir, nous nous demanderons ont été les conséquences de cette journée pour la Révolution française.

Contexte :

        Lors de la réunion des états généraux le 5 mai 1789, Louis XVI dispose encore de confiance à ses sujets. Seulement, il est incapable de comprendre les exigences du Tiers-Etat face à l’envie de changement qui s’opèrent dans son royaume afin d’aboutir à la monarchie absolue du droit divin. De plus, la fuite et l’arrestation du roi à Varennes le 20 juin 1791 incitent l’Assemblée constituante à précipiter l’instauration d’une monarchie constitutionnelle qui va alors devenir l’Assemblée législative le 1er octobre 1791. Suite au fait que le roi soit persuadé de restaurer l’absolutisme, l’Assemblée déclare la guerre à l’Autriche le 20 avril 1792. Le 25 juillet, le duc de Brunswick, qui commande les armées prussiennes et autrichienne menace de détruire Paris si il y a violence contre le Louis XVI dans un manifeste. La situation est tendue. Chacun se prépare à l’invasion étrangère et l'on soupçonne le roi d'être de connivence avec le neveu de sa femme Marie-Antoinette, l'empereur d'Allemagne François II.

Enjeux et massacre :

        Le 10 août 1792, au matin, quarante-sept des quarante-huit sections parisiennes se rassemblent aux abords des Tuileries en suivant Santerre et Westermann. Apeuré, le roi, la reine et le dauphin vont chercher refuge au sein de l’Assemblée législative. Sur la place du Carrousel, devant le palais, les sans-culottes y pénètrent grâce à une porte reste ouverte. Les gardes suisses ouvrent alors le feu et les émeutiers évacuent la place semblant abandonner la partie.  Mais, vers 10h le combat reprend quand un groupe de marseillais parvient s’introduire dans à l’intérieur du palais. Le roi ordonne alors aux gardes suisses de déposer les armes et de se retirer dans les casernes.  Seulement ils se font encerclés, capturer, conduits à l’Hôtel de Ville et massacrés. Les émeutiers envahissent alors le palais des Tuileries.

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