Commentaire sur la prise des Tuileries - education sent
Documents Gratuits : Commentaire sur la prise des Tuileries - education sent. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestes et des épaules " . Le narrateur nous décrit aussi les attitudes qu'adoptent certains personnages " Sur le trone, en dessus, était assis un prolétaire " " Hussonet et Frédéric se penchèrent sur la rampe. Il y a également beaucoup d'indications scénique comme " poussés malgrès eux " ; " un coude à l'étroit enfonçait une vitre ". Toutes ces indications donnent un certain rythme au texte et permet au lecteur d'y être spectateur, tout comme Frédéric et Hussonet, qui sont de simples témoins et non acteurs de la révolution. Nous avons l'impression d'y être et de voir le carnage de la scène sans vraiment savoir ou regarder. Mais aussi le narrateur donne une description sensorielle en utilisant trois des cinq sens, effectivement nous retrouvons la vue " le peuple se précipita ", l'ouie " le chant tomba " & l'odorat avec " les héros ne sentent pas bon ".
En somme, cette première partie nous apporte une description théatrale de la prise des tuileries
Néanmoins, derrière cette description se cache l'avis du narrateur que nous étudierons dans une seconde partie.
Ensuite, le narrateur nous expose une description critiqiue de cette scène. En effet, nous pouvons retrouver des adjectifs et des verbes a connotation péjorative.Le peuple est décrit comme " une masse grouillante ", qui est appuyé avec l'adverbe impétueusement c'est à dire avec emportement, comme si la foule agissait sans réfléchir, brutalement. Mais aussi, Frédéric et Hussonet, ne partagent pas les mêmes idées en ce qui concerne la foule, tandis que Frédéric a plutot tendance a admirer le peuple, à lui trouver des excuses, Hussonet, dit : " Les Héros ne sentent pas bon ". Ce qui est assez contradictoire. En effet, en Général, un Héro incarne la perfection et ces actes nous font rêver et oublier certains détails alors qu'ici l'odeur est présente. Hussonet est plus réactif que Frédéric. Le peuple est sale, le narrateur nous l'indique avec : " tous les visages étaient rouges " , " la sueur coulait à large gouttes" . Un personnage est décrit " stupide comme un magot " ou un autre est traité de " pauvre vieux " , mais surtout en ce qui concerne le peuple il est dit " La foule innofensive se contentait de regarder " . Nous pouvons penser que les citoyens ne sont pas considérés finalement comme des héros, nous faisons face à une dualité sur l'avis du peuple.
De plus, dès le début du texte la foule est mouvementée et généralisée. En effet, le narrateur dit que la foule qu'elle se précipite " en secouant à flots vertigineux " , ce mouvement éxécuté par le peuple donne au spectateur le vertige, elle rappelle un fleuve impréssionant. Le peuple est décrit avec l'emploi de la 3ème personne du singulier ; " C'était le peuple ", " Il se précipita ", le narrateur veut insisté sur la foule plutot que les individualiser. Les citoyens sont généralisés, ils perdent leur identité, il représente désormais la république, le peuple : " Les gens disparaissaient dans la masse ". Mais aussi, tout le long du texte nous pouvons retrouvé le champs lexical de l'eau et une métaphore filée du peuple avec l'eau : " à flots vertigineux " " un fleuve refoulée par une marée d'équinoxe " . Les marées équinoxe sont les marées les plus hautes de l'année, et montre que ce jour le peuple a décidé de se soulever contre la monarchie. Le narrateur compare le bruit de la foule avec un long mugissement, c'est à dire le cri d'un animal, il animalise le peuple et on ne peut pas lui résister. Mais encore, dans ce passage, le narrateur porte une vraie critique ironique, notamment lorsqu'il dit : " Sur le trône, en dessous, était assis un prolétaire à barbe noire, la chemise entr' ouverte, l'air hilare et stupide comme un magot ". Le trone qui est un vrai symbole de laroyauté avec un homme de la dernière classe du peuple est une situation grotesque,
...