Comment les français réagissent-ils au procès et à la mort du roi ?
Dissertation : Comment les français réagissent-ils au procès et à la mort du roi ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lise.mlln • 28 Octobre 2021 • Dissertation • 865 Mots (4 Pages) • 1 040 Vues
L’année 1789 où débute la révolution française marque de profonds changements notamment la chute de l’ancien régime. La monarchie absolue est donc abolie, et en 1791 la monarchie constitutionnelle instaurée. Le roi qui possédait alors tous les pouvoirs n’occupe plus que le pouvoir exécutif. La chute progressive du roi, (celui-ci est depuis le 10 septembre et suite à l’insurrection du 10 aout 1792 enfermé avec sa famille dans la prison du temple), va se terminer par son procès sous le nom de Louis Capet se déroulant du 11 au 26 décembre 1792. A l’issu celui-ci, Louis XVI est jugé coupable par les députés de « conspiration contre la liberté publique et d’attentats contre la sureté de l’état », il est guillotiné le 21 janvier 1793 sur la Place de la Concorde à Paris, marquant la fin définitive de la monarchie.
Comment les français réagissent-ils au procès ainsi qu’à la mort du roi ?
Dans un premier temps il vous sera montré I- la chute progressive du roi, II- la réaction des royalistes face à la mort du roi III- ainsi que celle des républicains et enfin il sera évoqué les modérés.
I- La chute progressive du roi
Louis XVI sous la monarchie constitutionnelle, qui n’acceptait pas son unique pouvoir exécutif lui étant conférée par l’assemblée nationale nouvellement créée ainsi que le nouveau système de la France qui n’était plus tourné vers lui, décide avec sa famille de fuir en Prusse afin de ramener une armée pour mettre un terme à la révolution par la force et ainsi récupérer sa place. Dans la nuit de sa fuite du 20 au 21 juin 1791 il est démasqué à Varennes(Lorraine). Dès ce moment, la confiance est rompu entre le roi et son peuple, comment pourrait-il faire confiance à un roi ayant voulu renverser l’œuvre du peuple, la révolution. Le roi se raccroche ensuite à l’espoir que les autrichiens (qui ont déclaré la guerre à la France) vont renverser la révolution. Il joue alors un double jeu, soutenant la révolution de face mais l’Autriche de dos. Le manifeste de Brunswick du 25 juillet 1792 rédigé par les autrichiens et qui est censé préserver la sécurité du roi, menaçant le peuple parisien d’un massacre si la famille royale était touchée. Provoque en fait l’excitation du peuple, l’assemblée nationale déclare la patrie en danger. Le 10 aout des sans-culottes (extrémistes de la révolution) ainsi que des membres du peuple prennent d’assaut le palais des tuileries. Ils font un véritable massacre, plus de 2000 serviteurs sont tués. Le Roi avait quant à lui trouvé refuge dans l’assemblée nationale, ironie du sort. Le 10 aout 1792 le roi est suspendu de ses pouvoirs, le 21 septembre l’assemblée nationale abolie la royauté. Le lendemain, le 22 septembre 1792 la république est proclamée, marquant ainsi le début du calendrier révolutionnaire.
II-la réaction des royalistes
Les royalistes qui sont favorables au roi pour qui le procès et la mort de celui-ci sont une disgrâce, une calomnie de la France et que ses actes vont à postérité être regrettés. Les royalistes ne conçoivent
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