Exposé Clonage
Dissertation : Exposé Clonage. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress c’est pour cela qu’il existe des lois contre le clonage.
I/ Le clonage reproductif
A/ A quoi consiste t-il ?
Le clonage reproductif consiste à prélever le noyau (qui contient les chromosomes sur lesquelles se trouvent l’ADN) d’une cellule somatique (non sexuelle) adulte (par exemple une cellule de la peau ou du foie) et à l’injecter dans un ovocyte (cellule sexuelle femelle) qui a été vidé de son noyau.
Cet ovocyte provient de la mère porteuse, qui est différent de la personne à qui appartient la cellule somatique qui sera clonée.
Ensuite on réalise la fusion des deux cellules (ovocyte et cellule somatique) puis on fait subir à cette nouvelle cellule des chocs électriques et des manipulations chimiques. Ce qui endommage souvent les cellules.
En cas de réussite, il y a formation d’un embryon qui commencera à se développer. Il sera ensuite cultivé pendant un court temps en laboratoire avant d’être placé dans l’utérus de la mère porteuse.
[pic]
B/ Quels sont les intérêts ?
Le clonage pourrait avoir de réels intérêts pour éviter la disparition de certaines espèces ou même de réintroduire des espèces disparues en récupérant leur ADN.
On parle aussi de cloner des animaux présentant des caractéristiques particulières tels que des animaux d’élevage sélectionnés.
Par exemple cloner une vache qui produit beaucoup de lait ou encore introduire un gène de mouton ou de lapin pour soigner la mucoviscidose ou l’hémophilie A.
C/ Il en est quoi du clonage humain ?
Les choses deviennent plus difficiles lorsqu’on aborde le thème du clonage humain.
Un sondage américain a révélé que 7% des adultes aimeraient se faire cloner ! Leurs motivations sont variées : disposer d'un réservoir d'organes pour le cas où ils auraient besoin d'une greffe, continuer d'exister après la mort, etc.
D'autres suggèrent le clonage des personnes possédant certaines combinaisons de gènes, comme des savants ou des sportifs. D'autres encore proposent le clonage des personnes chères qui seraient décédées.
Mais cela cache le désir d'uniformité (répliquer à l'infini ceux qui nous plaisent) et le désir d'immortalité (refuser la mort d'un être cher ou sa propre mort).
Évidemment, pour l’instant cela n’est pas la réalité mais seulement un fantasme puisque la technique est loin d’être au point.
[pic]
Fiction de clonage humain
II/ Le clonage thérapeutique
Précédemment nous avons vu le clonage reproductif. Cette pratique ne s’appliquera jamais sur l’être humain.
Tout le monde était d'accord sur ce point, des autorités politiques aux autorités religieuses, à commencer par le créateur de la fameuse première brebis clonée (Dolly).
Et pourtant le clonage humain a considérablement changé et maintenant on distingue "clonage thérapeutique" et clonage pratiqué à des fins de reproduction.
A/ De quoi s’agit-il ?
Le clonage thérapeutique consiste à fabriquer un embryon cloné, exactement de la même façon que dans le clonage reproductif.
Une fois la fusion du noyau de la cellule somatique et de l'ovocyte réalisé, on laisse l'embryon se développer jusqu'à l'âge de 8 jours environ. Les cellules ainsi prélevées sont mises en culture afin d'obtenir des cellules souches embryonnaires.
Ces cellules souches sont totipotentes, c'est à dire qu'elles peuvent se différencier en cellules de nombreux tissus. A partir de ces cellules, on peut donc fabriquer des cellules du foie, du cœur, de la peau, qui auront le même patrimoine génétique que le donneur de cellules somatiques.
B/ Quels sont les intérêts ?
Le but de cette technique est de disposer de cellules somatiques (du foie, du cœur, etc.) ayant le même patrimoine génétique que le donneur. Ainsi, si le donneur souffre d'une maladie grave, on pourrait remplacer ces cellules malades par des cellules clonées sans qu'il y ait rejet de cette greffe. Puisque la plupart du temps le problème majeur d’une greffe est le rejet de cette dernière. Donc dans ce cas, le patrimoine génétique du donneur et du receveur est identique, il n’y aura aucun rejet.
III/ Les risques du clonage
Par exemple le cas de la brebis Dolly, beaucoup de craintes se portent sur le vieillissement prématuré chez les brebis clonées. Le vieillissement accéléré de Dolly avait déjà été relevé en mai 1999. Une étude avait montré que l'âge de ses chromosomes n'était pas de 3 ans mais de 9.
De plus, pour obtenir une brebis telle que Dolly, il a fallu créer plus de 250 clones.
Aujourd’hui, il n’est pas encore possible de cloner certains animaux, cependant les moutons, les vaches, les porcs, les chèvres et les souris sont « clonables » avec des fortunes diverses.
Par clonage, on obtient rarement plus de 1 % de naissances vivantes, très souvent associées à diverses anomalies génétiques, physiologiques et psychiques.
| | |
|Espèce animale |Taux de réussite |
|Bovin |6.0% |
|Chèvre |3.5% |
|Rat |2.3% |
|Souris |0.8% |
|Chat |0.5% |
|Mouton |0.4% |
|Lapin |0.3% |
|Cheval |0.1% |
|Singe |0.0% |
Taux de réussite en ce qui concerne le clonage reproductif animal (2002)
Mettre au monde des animaux clonés en bonne santé s'avère donc être une opération plus difficile qu’on ne le penserait. Les clones sont en effet souvent gravement atteints : défauts cardiaques, retards de développement, dysfonctionnement du système immunitaire, problèmes de poumons, obésités soudaines à partir d'un stade de développement, arrêts du développement d'embryons ou de fœtus...
IV/ Les lois et le clonage
Le clonage n’est pas vu pareil dans chaque pays.
En France, La loi de bioéthique du 6 août 2004 interdit le clonage reproductif, considéré comme un « crime contre l’espèce humaine », et le punit de 30 ans de réclusion criminelle et de 7,5 millions d’euros d’amende. Elle interdit aussi le clonage thérapeutique, qu’elle punit de 7 ans de prison et de 100 000 euros d’amende. Elle interdit également la recherche sur les embryons, tout en l’autorisant
...