Gustave Flaubert

tique et réaliste, Flaubert veut « détruire » la façon d’écrire de Balzac qui est faite de :

Narrateur omniscient, intrusions d’auteur

Côté romanesque et passionnel des personnages

Thèmes : ambition, succès, argent

* Style Flaubert :

* Flaubert est l’inventeur de l’écrivain moderne

* Documentariste : derrière chaque livre qu’il a écrit il y a des livre qu’il a lus

* Flaubert est un pourfendeur de la bêtise : fait une collection des clichés de l’époque

* Impersonnalité du narrateur (≠Balzac) : « doit être partout mais ne doit jamais ce voir »focalisation interne : Flaubert glisse ses commentaires dans la narration.

* Impassibilité du narrateur, non excessif

* Flaubert veut nous faire vivre l’histoire, le lecteur doit la ressentir≠explicatif

* Sensations : on en est pas conscient VS perceptions : on y a réfléchi (conscient)Dans « Madame Bovary » il y a les deux mais +++ sensations

* Flaubert est le 1er écrivain à utiliser les objets accessoires hors de l’intrigue : exemple : la casquette au début du roman. Flaubert veut du réel sensoriel

* Auteur – narrateur : dissimulation, parfois commentaires ironiques sur les personnages

* Le réel : nombre impressionnant de détails et d’objets : petites actions inutiles décrites

* L’intrigue, l’évolution : intrigue limitée : Flaubert a fait un livre sur rien

* Les personnages : sans grandeurs, pas glorieux ni aventureux, sans révolte ni recherche, un peu bêtes, ne font pas envie, ils échouent

* Le lecteur : il est face à un monde riche en perceptions et sensations livrées telles quellesliberté

* Flaubert fonde la culture du « plan », il a tout préparé à l’avance : structuraliste

Généralité sur le livre :

* Charles commence l’histoire et la fini = cadre (bizarre car titre du livre « Bovary »)

* Charles initial : pathétique

* Charles fin : dimension attachante, mimétisme et compétition posthume

* Charles devient un personnage romantique dès que Emma meurt

* Homais fini l’histoire

* Homais : étymologiquement = l’homme, incarne la réussite bourgeoise, tire des bénéfices de tout ce qu’il fait, usurpateur du rôle de Charles (c’est la réussite), opportuniste, rusé, tire profit, Flaubert lui attribue des qualités « flaubertiennes »

* Acte 1OPERATIONacte 3RETROUVAILLES LÉONacte 3MORTEbataille finale de Charles

* Ironie + nombreux petits détails : difficultés de l’écriture

* Les choses importantes sont souvent à la fin des paragraphes

Résumé + analyse :

PREMIÈRE PARTIE :

Chapitre 1 / Présentation de Charles Bovary

Un garçon d'une quinzaine d'années entre au Collège de Rouen dans la classe de 5e. Tout en lui, son maintien comme sa mise, est ridicule. Ce nouveau, Charles Bovary, est un " gars de la campagne ". Il arrive d'un village aux confins du pays de Caux et de la Normandie où ses parents se sont retirés. Son père est un incapable qui n'a su qu'accumuler les échecs. Sa mère, aigrie, cherche à compenser ses déceptions par son amour pour son fils. Charles Bovary quitte le collège à la fin de la 3e pour étudier la médecine à Rouen. Très médiocre étudiant, il réussit cependant à passer l'examen d'officier de santé qui permettait à l'époque d'exercer la médecine sans avoir le titre de docteur en médecine. Il s'installe à Tostes et sa mère lui fait épouser une veuve de quarante-cinq ans, Mme Dubuc, qui est laide mais qui a du bien. La vie conjugale paraît être au jeune homme une nouvelle prison.

* P.61 : narrateur collectif, point de vue particulier. Fin 1er paragraphe : ironie

* P.62 – 63 : cruauté ironique de Flaubert envers ses personnages à travers la description de Charles. Description de la casquette : montre le mauvais goût de l’époque. Structure argumentative : tranquillité, chaos, tranquillité,…

* Chapitre 1 : portraits de Charles et de ses parents : énumérations, vitesse ironique dans l’histoire de son enfancefigure de style = vitesse

Chapitre 2 / Premières rencontres de Charles et d'Emma Rouault

Une nuit d'hiver, Charles est appelé à la ferme des Bertaux. Le père Rouault, le maître des lieux, un paysan qui paraît assez aisé, vient de se casser la jambe. L'officier de santé est sensible au charme de Mlle Emma, sa fille. Il multiplie les visites aux Bertaux, jusqu'au jour où son épouse jalouse lui interdit d'y retourner. Au début du printemps, le notaire de celle-ci disparaît en emportant ses fonds, la laissant à demiruinée. Elle meurt brusquement une semaine plus tard. Ainsi s'achève la première expérience conjugale de Charles.

* P.73 : 1er portrait d’Emma : femme bien éduquée, accueillante, bourgeoise. Pas de perceptions de Charles mais discourt descriptifsensations

* P.74 : perceptions : 3 façons de décrire Emma :

* 1ère : ligne 18 : « sa main » = narrateur

* 2ème : ligne 16 : « Charles fut surpris » = focalisation interne = Charles

* 3ème : ligne 24 : « …à vous… » = interpellation du lecteur = lecteur

* P.75 : traces d’érotisme, de frustration, sensations

* P.76 – 77 : sensations, détails inutiles, impassibilité du narrateur

Chapitre 3 / La demande en mariage

Peu après, le père Rouault l'invite aux Bertaux, pour le distraire... Il revoit Emma et, durant l'été, prend conscience de son amour pour la jeune fille. À l'époque de la Saint Michel il se décide à la demander en mariage. La noce est fixée au printemps suivant. L'hiver sera occupé par les préparatifs.

* P.81 : vacuité des personnages, transformation de Charles. Détails très chargés érotiquement. Dernier paragraphe : vacuité, cruauté ironique de Flaubert, personnage vide.

Chapitre 4 / La noce

Description et récit mêlés : l'arrivée des invités, le cortège, la table, le départ des invités, la nuit de noces, le retour à Tostes.

Chapitre 5 / Première déception d'Emma

La maison de Charles ; il découvre dans mille petits détails le bonheur près d'Emma. Mais la jeune femme est loin de faire semblable découverte. La réalité ne correspond pas à ce qu'elle a lu dans ses livres.

* P.93 : la temporalité est très bien marquée = les sommaires

* P.94 : lignes 4 – 5 : « L’univers, pour lui, n’excédait pas le tour soyeux de son jupon :… » : l’absolue plénitude pour Charles = négatif pour le narrateur, ironie de Flaubert

Chapitre 6 / L'éducation et les rêves de la jeune Emma au couvent

Par un retour en arrière, le chapitre évoque l'influence de la littérature, des images et du couvent sur " un tempérament sentimental ". Emma à lu Paul et Arginiel, s'est délectée de livres pieux, de romans sentimentaux et historiques, de poèmes romantiques. Elle a rêvé devant des images pieuses, des assiettes peintes, des gravures anglaises ou exotiques représentant des scènes d'amour.

* Le bovarysme

* P.95 : critique de l’EgliseFlaubert est contre sa mélancolie permanente

* P.95 – 97 : critique : de la littérature romantique, du sublime des romantiques (=peur + fascination), du roman sentimental, du roman historique

Chapitre 7 / Les réalités de la vie conjugale

Charles s'émerveille de trouver en Emma une épouse accomplie, sachant aussi bien conduire convenablement son ménage, que dessiner, jouer du piano, recevoir avec élégance Mais il est, pour son compte, totalement dépourvu de mystère et de raffinement, et la jeune femme que l'ennui menace doit se heurter, de plus, à l'hostilité jalouse de sa belle-mère. À la fin de septembre, pourtant, un événement vient rompre la monotonie de son existence : les deux époux sont invités à un bal à la Vaubyessard, chez le Marquis d'Andervilliers.

Chapitre 8 / Le