L'agriculture à Rome

Exposé Ancienne

L'agriculture à Rome : évolutions et mutations

        Dans une société en constante évolution qu'est le monde romain, l'économie se doit de suivre le mouvement. Dès la création de Rome en 753 avant Jésus Christ, l'économie sera d'une importance capital pour la cité. Il faut vite se développer, vite s'enrichir pour espérer conquérir des territoires. En effet, Rome va conquérir rapidement tous le contour de la méditerranée, qui va devenir une zone d'échange d'importance, la zone d'échange la plus importante du monde à cette époque. Rome contrôlera un territoire immense après ses conquêtes. Pour en arriver là, la cité de Rome s'est basée sur l'agriculture pour construire sa richesse. L'agriculture en effet fut d'importance dès les débuts de Rome. Cette activité est vu et affirmé pour tous comme l'activité la plus noble à cette époque. Tout romain doit être agriculteur, paysan pour être un bon romain. D'ailleurs, les possessions agricoles de chacun montre le rang social de chaque citoyens pendant la période républicaine de Rome. Il faut posséder des terres pour être vu comme un noble, plus on a de terre, plus notre rang social est élevé. Le romain est depuis le début vu comme un paysan-soldat, il cultive et fait la guerre, se sont ses deux principales activités au départ, mais bien sur cela changera petit à petit. La grande propriété va dominer le monde romain notamment en Italie, en Gaule et en Afrique.    Comme nous le verrons, le grand domaine appelaient latifundia, s'organise autour d'une villa, lieu de vie du propriétaire lorsqu'il est présent mais aussi lieu un centre de production agricole. Ces grandes propriétés ce base sur l'esclavages. Ces grands domaines sont des sources de revenus considérables, mais pour un nombre restreint de personnes. Il faut tout de même dire qu'il y a des petites propriétés, des petits paysans qui on subsistais. Mais la différences de possession des terres crée des inégalités entre riches et pauvres. Cela mène à la question agraire, une questions qui va touché la monde romain, un problème d'importance. Pour revenir au sujet, l'agriculture désigne l'ensemble des activités développés par l'homme, dans un milieu biologique et socio-économique donné, pour obtenir les produits végétaux et animaux qui lui sont utiles, en particulier ceux destinés à son alimentation. Rome se trouve en Italie, une cité créé par Romulus en 753 dans la plaine du latium, au bord du Tibre. Il faut aussi évoquer les termes évolution et mutation, qui malgré leurs ressemblance sont différents. Une mutation est un changement radical, une conversion ou une évolution profonde. Une évolution quand à elle un changement progressif de position ou de nature. C'est se que nous verrons pour l’agriculture dans le monde romain, certaines choses ont totalement changé et d'autre ont seulement évolués.

        En quoi l'agriculture a-t-elle était un pilier du monde romain malgré des problèmes d'inégalité de partage des terres ?

Nous verrons tout d'abord qu'on est passé d'un agriculture des petits propriétaires à une agriculture de villa esclavagistes. Ensuite, nous parlerons de la question agraire, pour enfin finir sur les évolutions techniques, les cultures et l’élevage.  

I – Du petit propriétaire aux villa esclavagistes

        A – Les débuts de Rome marqué par des petites propriétés

        L'agriculture est une activité d'importance dès les débuts de Rome. Elle est la base de l'économie car le travail de la terre permet l’auto-subsistance, on vit de se que l'on produit.  Dès le départ Romulus aurait donné à chaque Romain un champs d'une superficie de 5000m² que l'on appelle l'heredium. Une terre que l'on possède totalement et transmissible à ses enfants. Une terre que l'on exploite de plein droit et dont les rendements permettent de se nourrir. C'est d'ailleurs Romulus en traçant les limites de la ville lors de sa fondation, avec un araire, qui met en place l'importance de l'agriculture dans la futur ville. Au départ les Romains ne sont pas de grand agriculteurs, ils ne connaissent pas beaucoup ce milieu et copie sur leurs voisins les Étrusques qui eux sont de grand cultivateurs. Petit à petit l'agriculture se développe et devient le modèle à suivre, c'est un véritable métier honorables. Chacun travail sur sa terre avec sa famille pour se nourrir, le commerce agricole n'existe pas encore réellement, on ne produit pas pour vendre, on produit pour vivre. Le pater familias est le seul propriétaire du patrimoine familial et à sa mort ses fils peuvent conserver ce patrimoine. L'agriculture est donc le fondement et la base dans la cité durant la période des royautés à Rome. La notion de propriété foncière est d'importance, sans propriété un homme n'est rien à cette époque. Souvent un propriétaire possède des terres, qu'ils cultivent avec ses fils mais on retrouvent aussi petit à petit un ou deux esclaves pour travailler le sols. Ces petits propriétaire récoltes des céréales, pratique la viticulture et la récolte aussi de l'olivier. Il s'agit de la de l'agriculture. On ajoute à cela le labourage et l'élevage. Les grands propriétaire au début n'existent pas vraiment car on ne pratique pas encore l'agriculture commerciale.

Rome s'est fondé sur une base agricole marqué par les petits propriétaires, qui vivent de leurs récoltes. Un travail honorable.

Mais petit à petit avec les progrès de l'agriculture matériel on va de plus en plus avoir de rendements et une économie va se créer avec la vente de produit agricoles. Les guerres dans d'autre régions apportent de nouvelle techniques et c'est au début du Iième siècle avant notre ère que l'on passe peu à peu d'une agriculture vivrière à une agriculture commerciale. L'ager publicus s'agrandit avec les conquêtes. L'ager désigne en latin un territoire et donc l'ager publicus est le domaine publique. Celui-ci appartient à Rome et c'est Rome qui décide de ce qu'il en fait. C'est à partir du II ème siècle également que l'on voit les grandes propriétés se développé suite aux guerres justement, lié à cette envie de produire pour vendre. On ne cherche plus seulement à survivre mais surtout à vendre pour s'enrichir. DE plus la guerre nécessite des soldats et l'on mobilise tous le monde, les paysans sont donc mobiliser et partent en guerre, laissant leurs propriété à l'abandon. Plus personne ne s'occupe de leurs terre et à leurs retour il est impossible de remettre en état leurs culture assez vite pour pouvoir se nourrir et doivent donc abandonner leurs terres ou de se mettre au service d'un grand propriétaire. Cela mène à l'essor des grandes propriétés.

        B – L'essor des grandes propriétés

En effet, les grandes propriétés se développe à partir du deuxième siècle et cela au détriment des plus petites propriétés. Ils y a différents facteurs qui peuvent mener à l’apparition des grandes propriétés. La guerres avec Carthage peut être un de ces facteurs, on récupère de nouvelles terres à exploiter. De plus on a pu s'inspirer des grandes plantations carthaginoise en Sicile et on les a utilisé comme modèles. On peut aussi mettre en avant le fait que la concurrence des autres régions sur le prix du blé pousse à la multiplication des grands domaines agricoles. Durant les guerres puniques les petites propriétés disparaissent les unes après les autres car personnes ne les exploite. Les grandes propriétés quand à elles continuent à être cultiver par les esclaves car seul le propriétaire par en guerre. Même en temps de paix le grand propriétaire est rarement sur son domaine, il reste en ville et ne passe que occasionnellement surveiller le bon fonctionnement de son exploitation. C'est nouveau pour le monde romain, la guerre nécessite en plus du ravitaillement et il faut produire en masse, d'où un nouveau facteur de développement des grandes propriétés. On parle dorénavant des latifundia. Qu'est ce que c'est exactement ? Il s'agit de grand domaines d'exploitation basé sur les céréales mais aussi de plus en plus essentiellement sur la vignes et l'olivier. Mais ces latifundia ne sont pas comme on pourrai l'imaginer de grands domaines d'un seul tenant. Il s'agit plus de plusieurs domaines réparti sur l'ager publicus qui au final corresponde à un patrimoine conséquent. Les tailles varies en fonction des propriétaires mais en moyenne on a 25 hectares pour la vigne et 60 hectares pour l'olivette durant les guerres puniques. Mais ce chiffre est toujours valables 1 siècles plus tard. Il s'agit souvent de personnes importantes et riches qui peuvent se permettre de posséder de telles exploitation car cela coûte cher dans un monde économique en pleine mutation. Les petits paysans quand à eux on de la peine à subsister. Les petits paysans sont donc de plus en plus évincer au profit des grands domaines. Mais il ne faut pas penser non plus que les plus petits paysans sont forcément pauvres, ils sont pauvres à côté des grands propriétaires mais reste des paysans assez bien loti. Les grandes propriétés prospèrent et peuvent se permettre d'améliorer leurs techniques, de posséder plus de bêtes… Cela leurs permet donc d'améliorer encore plus leurs rendements. Les grandes propriétés fournissent le vin, l'olivier et quelques céréales à Rome. Mais ils doivent tout de même faire face à une concurrence des régions extérieures. Mais ils sont moins touché par le crise contrairement aux petits paysans qui en souffre fortement. La mains d’œuvre exploitant ces domaines ce constituent essentiellement d'esclave, des esclaves obtenus grâce aux guerres justement, se qui permet encore d'étendre les grands domaines. Dans ces grands domaines on cultive surtout le blé, mais on cherche des sources de revenu plus importante et c'est pourquoi ont met en place les vignobles et olivettes. On va aussi voir que les grands élevages vont apparaître, qui est une source de profit encore plus importante. On cherche aussi de nouvelles techniques et pour le vin par exemple on hésite plus à favoriser la qualité à la quantité. La taille même des exploitations augmente avec l'argent qui entre. On trouve surtout ces grandes exploitations commerciale dans le centre de l'Italie, au Sud on trouve encore des petites propriétés vivrières.