L'ébénisterie Au 18Eme Siècle
Dissertation : L'ébénisterie Au 18Eme Siècle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresbien la colle. L’’ebenisterie parisienne abandonne les essences indigènes pour les bois exotiques : amarante, bois de rose, bois de violette, sycomore. L’ébène en revanche est démodée et l’acajou, qui arrive, reste d’un usage local.
4- Les techniques
La généralisation des placages implique l’abandon des panneaux embrevés et des assemblages sans chevilles qui transparaissaient sous le placage. Le tenon est donc collé dans sa mortaise. Les galbes imposent aussi d’émincer au maximum les feuilles de placages pour qu’elles puissent épouser les formes du meuble. La sculpture est fine est discrète comme une broderie sur les meubles et les boiseries de chêne ; plus exubérante pour les consoles de bois dorées, élégante et fleurie pour les sièges. En réaction a une marqueterie exubérante, les ébénistes de la régence préfèrent le placage unis, disposés en feuilles, en chevrons ou en ailes de papillons, jouant sur les veines l’effet visuels du bois, et encadrés d’un filet de teinte contrasté. La dorure sur bois à la feuille d’or perd en importance mais reste d’un usage fréquent pour les consoles, les torchères, les miroirs et les sièges. Les bronzes dorés sont le complément indispensable des meubles plaqués ou marquétés.la dorure la plus belle et la plus solide est la dorure d’ormoulu, faite de poudre d’or fin amalgamée avec du mercure et déposée au pinceau sur la surface visible du bronze. L’objet est ensuite passé au feu pour faire évaporer le mercure et ne laisser que l’or, fixé solidement sue le motif de bronze. Le procédé est couteux, pour les meubles courants le bronze est simplement verni.
5-le mobilier
Le mobilier accuse des 1700, une tendance à la légèreté et à l’élégance. Aux marqueteries de cuivre, d’écaille et d’ébène se substituent les placages de bois satiné de palissandre, d’amarante, de bois de rose ou de bois de violette souvent disposé en frisage. L’innovation consiste dans le chantournement ; a la fois en plan et en élévation, donnant la forme galbée.
Commode
Commode à marqueterie boulle vers 1720en forme dite de « tombeau ».Elle est soulignée d’une riche garniture de bronzes dorée.
Bureau
Bureau plat plaqué d’amarante, gainé de cuir et rehaussé de bronzes doré. Crosses aux tiroirs et espagnolettes aux angles. Console
Console à plateau de marbre portor sur piétement de bois doré, de guirlandes, entrelacs, mascarons. Le meuble est encore Louis XIV dans sa conception, déjà régence par ses pieds galbés, son décor de coquilles et ses traverses ajourées. Buffet de chasse
A plateau de marbre, portes à doubles évolution
Armoire
Armoire plaquée de satiné sur bâti de chêne. Discrète ornementation de bronze doré. Meubles de Charles Cressent vers 1730. Canapé
A oreilles en bois naturel sculpté de coquilles. Fauteuil
Fauteuil canné à la reine, sans entretoise, en bois doré sculpté de coquilles et de feuillages sur fond de croisillon
Tabouret
Tabouret de cour, sculpté et doré. Les quatre pieds sont cambrés, réunis par une entretoise en « x ».sculpté de feuillages, fleurettes et coquilles ajourées.
7- les ébénistes et ornemanistes
Charles Cressant (1685-1768) Ebéniste emblématique de la régence, sa formation est d abord celle d un sculpteur. Il est l inventeur de la commode sauteuse à 2 tiroirs sans traverses apparentes Antoine Gaudreaux (1680-1751) Travaille dans le même atelier que Cressant. La commande de la commode et d’un médaillon de bois de violette livrés pour la chambre du roi lui est attribuée. Bernard Toro (1672-1731) On lui attribue beaucoup de consoles miroirs et boiseries dorées. Il a laissé des gravures et des dessins d’ornements dans un style plein de fantaisie. Gilles marie Oppenordt (1672-1742) Ornemaniste en vogue des premières décennies du XVIIIe. Il devient surintendant des bâtiments du duc d’orleans.son influence est déterminante dans l élaboration du style régence. Il rénove le décor du palais royal dans un style mouvementé qui annonce la fantaisie de la rocaille.
8-Ornementation
Le repertoire s’allege et s’epure de l excessif style de louis 14. L’ornement se fait plus discret et plus variés, n’hesitant pas à s’eloigner du registre classique.
Conclusion
La régence est un mélange équilibré de charme et d’élégance, moins imposant que Louis XIV, moins exubérant que le futur Louis XV, il est le reflet de cet âge d’or de l ancien régime qui invente le culte de la douceur de vivre.
Louis XV
Grace et raffinement, note capricieuse, s’éloigne souvent d’une conception simple et rationnelle, le style louis XV répond exactement à l’esprit de l époque. Le principe de symétrie est abandonné esprit d inventions est tel qu’il ne se répète jamais. Le style séduit par ses courbes, ses petits meubles gadgets et ses chinoiseries.
1-l’époque
Le commerce avec les colonies d’Amérique et les comptoirs d’extrême orient suscite d autres fortunes et déverse sur le territoire toutes sortes d objets de luxe et de denrées exotiques qui déclenchent des envies de consommation et nourrissent l imaginaire des ornemanistes. Vivre agréablement et recevoir avec raffinement. Comme le siècle précédent avait été dominé par les hommes, celui de louis XV est mené par les femmes. Elles règnent sur les salons, se piquent d’esprit et de philosophie et veillent au confort. Le sens d’élégance remplace celui du faste. Les chambres et les salons se remplissent d une multitude de guéridons, écritoires, tables à jeux ou a café, aussi charmant qu’inutiles, qui font progresser l ébénisterie.
2-l’habitation
L’appartement continu à évoluer vers plus de confort et plus d intimité.la cour revient à Versailles des 1723, après la mort du régent. Les architectes français sont passés maitres dans l art de la distribution et servent de modèles aux voisins européens. Chez les particuliers, les pièces de réception conservent la disposition en enfilade, mais l ancien appartement de parade devient l appartement de société, ou l on reçoit de façon informelle.la chambre de parade se sépare du lit et se mue en salon ordinaire, à coté du grand salon sur jardin qui adopte un plan ovale.la salle a manger est passée dans les mœurs et d autres spécialisées comme le billard, salon de jeux, salon de musique salon de café…sont d actualité.les appartements privés(de madame et de monsieur) présentent le même compartimentage :chambre, cabinet de travail, boudoir. L’appartement est bains est communs.
3-bois et matériaux
La 1ere moitié du 18 est celle du règne des bois des iles de toutes les couleurs: bois de rose, bois de violette, amarante, satiné, sycomore, palissandre, bois de citron. Le chêne et le noyer sont les plus utilisés. Le noyer est privilégié pour les sièges en bois nu.les bois des Antilles sont en concurrence avec les laques d’extrême orient, considérées comme un matériau de placage, puisque les ébénistes les fabriquent pas mais ils les découpent dans les cabinets ou des paravents d importation.ers 1745, les plaques de porcelaines de sèvres commencent à apparaitre. Le marbre, qui couvre les commodes, secrétaires encoignures et meubles d’appui est choisi dans les tons rouges, roses, beiges pour s’harmoniser avec les couleurs des bois. Les bronzes dorés ou vernis accompagnent aussi tous les meubles plaqués ou marquetés.
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4- les techniques
La mode des meubles galbés implique l utilisation de placages plus souples, plus minces, difficiles à obtenir avec des scies manuelles de l époque. Les bouquets qui réunissent plusieurs bois sont don découpés avec une scie très fine nommé « bocfil ».Difficulté supplémentaire : les feuilles et les fleurs sont en bois de bout, perpendiculaire au fil, se qui donne au décor plus de relief et de vigueur. Quand la couleur n’est pas assez vive le bois est teinté. La dorure sur bois est pratiquée sur les sièges et les consoles selon les mêmes techniques
Vernis martin Le découpage des paravents à ses limites il oblige à adapter le décor à la forme du meuble, à le cerner de bronze et faire des raccords. Encouragés par le pouvoir, les expériences des vernisseurs ont aboutis au procédé mis au point par les frères martin « vernisseur du roi »vers 1750, du vernis martin. Il ne s agit pas d une laque, mais d’un vernis, moins brillant que les laques, en résine pure de chine et du japon. Il permet de varier les fonds et les décors, en effet le vernis joue sur des fonds bleus, tilleul ; jonquille avec des décors de polychromies légères, la ou les laques chinoises étaient en majorité noires et rarement rouges.
5- les meubles
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