La Loi de Finances 2012 se dessine enfin !
Note de Recherches : La Loi de Finances 2012 se dessine enfin !. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireses aspects extérieurs de richesse. Elle servirait notamment à financer des projets comme le régime d’assistance médicale ou l’opération “un million de cartables” au profit d’élèves issus de familles nécessiteuses.
95 milliards
Le ministre a souligné, à cet égard, les efforts "exceptionnels" déployés par le Gouvernement notamment en ce qui concerne les augmentations résultant du dialogue social et leur impact sur la masse salariale - qui dépassera les 95 milliards de dirhams en 2012 - et les charges de compensation qui seraient de l'ordre de 40 milliards de dirhams pour l'année prochaine.
La vision globale pour 2012 serait d'atteindre un taux de croissance oscillant entre 4.7% et 5.2% (5 à 5.5% pour le secteur non agricole), de limiter le déficit budgétaire à 4%, l’inflation à 2%, d’atténuer le déficit de la balance des paiements et de la balance commerciale. Pour cela, le renforcement des investissements stratégiques et rentables à court terme sont favorisés, en vue de diversifier l’offre exportable et renforcer la coopération Sud-Sud.
Rudesse de l'économie internationale
Ce plan d'austérité s'impose avec force et vigueur, vu la baisse de la demande des principaux partenaires commerciaux du Maroc, en écrasante majorité européenne, qui connaissent aussi des tumultes dans leur gestion budgétaire. Notons également que l'envolée des prix des matières premières sur le marché international alourdit les dépenses de la caisse de compensation, suite au choix des pouvoirs publics de ne pas répercuter la hausse des prix internationaux sur le plan interne.
Sans prendre en considération la charge des compensations, les dépenses ordinaires notent une baisse de 3.9% à fin juin, mais c'est en en tenant compte que les dépenses ordinaires grimpent de 10.5%.
L'explosion des dépenses liées à la charge de compensation a eu en revanche un impact sur les autres budgets, notamment celui destiné à l'investissement. En fait, les dépenses d'investissement ont atteint 21.8 milliards DH à fin juin 2011, contre 25.5 milliards au titre du premier semestre de l'année 2010, soit une baisse de 14.7% et un taux de réalisation de 45.3%.
Ces dépenses tiennent compte d'un virement aux comptes spéciaux du Trésor d'un montant de 7.2 milliards DH. Le solde de l'ensemble des comptes spéciaux du Trésor s'élève à 6 milliards DH après 4.1 milliards DH un an auparavant.
C'est dans ce climat morose qu'intervient la Confédération Générale des Entreprises Marocaines pour rappeler qu'il ne faut pas toucher à la compétitivité des entreprises. Mais dans ce contexte, ses revendications semblent être plus des revendications de principe qu'une véritable exigence.
Hayin Fadi
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