La Science Economique
Note de Recherches : La Science Economique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires» se basant sur le protectionnisme et l’interventionnisme.
En Espagne et au Portugal, cela se traduit par une interdiction de l’exportation des métaux précieux pour apporter plus de prospérité à la nation.
En France on développe l’industrie et le commerce notamment la manufacture avec le colbertisme. Le colbertisme est un principe économique et financier, élaboré par le contrôleur général des finances de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, selon lequel la puissance d'un pays est proportionnelle à ses réserves en métaux précieux, en or notamment.
En Angleterre on utilise la technique de la balance commerciale. En opposition aux idées mercantilistes les physiocrates considèrent que la richesse d’un pays consiste en la richesse de tous ses habitants et non seulement celle de l’Etat.
Cette richesse est formée de tous les biens qui satisfont un besoin(la loi de l’offre et de la demande) et non des métaux précieux qu’il faudrait thésauriser.
Plus généralement, les physiocrates affirment que la meilleure façon de maximiser la richesse de tous est de laisser chacun agir à sa guise selon ses moyens et mettent ainsi au premier plan la liberté de commerce comme le principe de politique économique.
Vincent de Gournay a popularisé la fameuse phrase « laissez faire les hommes, laissez passer les marchandises », probablement due au Marquis d’Argenson.
On peut constater que les physiocrates sont les précurseurs du libéralisme économique.
Comme nous l’avons amorcé dans notre première partie nous assistons à un changement des modes de pensée.
Ce changement est dû à la révolution industrielle en Grande Bretagne et à la naissance du capitalisme industrielle.
2. les prémices du libéralisme économique et la critique du libéralisme par Marx
Le moteur de l’activité économique est l’intérêt individuel. Pour Adam Smith ou Turgot, l’intérêt de la collectivité est réalisé par la confrontation des intérêts individuels. En effet la somme des interêts individuels va toujours dans le sens de l’intérêt général. Dans cette théorie l’intérêt personnel est fondamental. C’est ce qu’on appelle l’individualisme et la rationalité économique.
La loi du marché remplace l’Etat comme régulateur . Ce système du marché trouve son équilibre naturellement. Le marché est autorégulé et trouve son équilibre de façon naturelle. C’est une « main invisible » qui assure l’équilibre de ce système. C’est pour cette raison que les libéraux pensent qu’il faut minimiser l’intervention de l’Etat car seul le marché assure l’équilibre. L’Etat garde son pouvoir comme garant de l’existence du marché. Mais il doit limiter son intervention.
Karl Marx dénonce le libéralisme et les conséquences sociales de l’industrialisation
en mettant l’accent sur les mauvaises conditions de travail des ouvriers. On note de nombreux accidents de travail.
Marx dénonce également les inégalités choquantes entre une majorité de travailleurs pauvres et leur temps de travail (15h00 à 16h00 par jour). Le travail provoque également chez les salariés une indépendance financière.
Pour Karl Marx, l'histoire est marquée par la lutte des classes. Elle est même le moteur du changement social. La société capitaliste connaît elle aussi une opposition fondamentale entre les bourgeois et les prolétaires.
Le système capitaliste met donc en relation deux classes, la bourgeoisie et le prolétariat. La bourgeoisie est propriétaire des moyens de production et elle va se servir de son capital pour exploiter le prolétariat. Les prolétaires n’ont que leur force de travail à vendre et doivent se nourrir tous les jours, les bourgeois, eux, peuvent décider de différer leurs embauches. Le contrat de travail n’est donc pas juste, il se fait en faveur des bourgeois. A la base les prolétaires sont déjà exploités, mais le fonctionnement du capitalisme va accentuer cette situation.
Ils seront de moins en moins payés parce que dans une logique de marché, le travail devient un produit commun. La concurrence entre les travailleurs va donc entraîner une diminution des salaires jusqu'au minimum possible, c'est-à-dire jusqu’à la limite leur permettant de pouvoir survivre (se reproduire) . C'est la paupérisation du prolétariat.
Dans la logique marxiste, les prolétaires doivent réaliser un surtravail, (différence entre la valeur de leur travail et le prix que leur paye le capitaliste) le prix de vente du produit moins le salaire s’appelle la plus-value (différence entre le prix de vente et ce qui est payé au prolétaire).
Marx développera également l'idée que l’économie capitaliste est vouée à l’échec à cause de ses contradictions internes, notamment par la baisse tendancielle du taux de profit. Marx considère que ce système capitaliste est vouée à l’échec car les hommes sont remplacés par des machines.
A cette époque on considère le mouvement libéral comme le meilleur système. Ainsi une partie des libéraux pensent que les crises durables sont impossibles mais la crise de 1929 va remettre en cause se système.
3. la crise de 1929 et la remise ne cause du mouvement libéral ou Keynes et sa théorie alternative au courant libéral.
Le mouvement libéral est composé de mouvement de croissance, de crise et de dépressions. Ce mouvement de croissance se traduit par de l’investissement.
L’investissement conditionne l’emploi. Plus les entreprises investissent plus il y a d’embauches. L’augmentation des salaires crée une augmentation du pouvoir d’achat et ensuite une spirale inflationniste. Ce mécanisme provoque de l’offre et de la demande. Il faut laisser faire ce mécanisme. il n’y a pas d’intervention de l’Etat.
Le mouvement libéral s'explique parce une suite de mécanismes :
• La croissance
• La crise
• La dépression
• La reprise
D’après les libéraux les phénomènes de crise et de dépression assurent une stabilité. Ces phénomènes permet d’assainir l’économie et de repartir sur des bases saines. Selon la théorie Malthusienne, le marché élimine tous les incapables injectés du marché. La période de croissante fait suite à une période de crise et de dépression qui conduit à une baisse des prix et des taux d’intérêt .Le cercle vertueux du taylorisme et du fordisme permet le développement d’une production de masse. Mais ce cercle vertueux a des effets pervers soit il y a un excès de la demande, soit il y a une insuffisance de l’offre. Ex : le pétrole, l’immobilier.
Certaines personnes profitent de cette peur pour faire des spéculations.
La
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