La psychanalyse de Freud

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Le sommeil nous prend un tiers de notre existence et le quart de ce sommeil est peuplé de rêves. Les rêves traduisent et dénoncent nos désirs enfouis, nos difficultés cachées, ils annoncent des situations à partir de nos comportements présents.

Rien n’est plus individuel que le rêve. Il est notre intimité absolue, notre nudité totale, le rêve nous échappe et nous entraîne dans des sentiers où nous demeurons inertes.

Les rêves nocturnes ont fasciné les hommes. Il est donc naturel que tout un chacun, de tout temps ait envie de rechercher le sens éventuel de cet étrange univers.

Aussi, est-il bon de se demander sur la psychanalyse et qu’ils sont les secrets du rêve chez S. Freud ?

Autre fois l’interprétation du rêve était du ressort de l’ensemble des sorciers et prêtres qui l’ont fait à leur manière, leurs interprétations ont été tout simplement inventées. Mais au file des années, l’interprétation des rêves devenait non seulement une importante partie de la psychologie des profondeurs mais le rêve lui-même entrait dans l’histoire de la pensée humaine.

Toutes les recherches sur le sommeil et le rêve, toutes les tentatives d’explication devaient aboutir, d’une part à de nombreuses « clés de songes » et d’autre part à la psychologie des profondeurs où la psychanalyse, qu’est devenue un remarquable procédé d’interprétation de l’homme grâce à des noms prestigieux, dont le maître reste incontestablement l’autrichien : Sigmund Freud.

Pour étayer cette thèse, seront donc passés en revue : la psychanalyse, ensuite le rêve et enfin l’interprétation du rêve chez S.Freud.

1. La psychanalyse de Freud

Selon S.Freud la psychanalyse est un procédé de traitement  psychanalytique et il existe une relation étroite entre le rêve et la psychanalyse.

1. Définition

Elaborée à partir de 1885 par S. Freud, la  psychanalyse est une méthode de cure de certains troubles psychique, fondée sur l’investigation des processus mentaux inconscients d’un malade qui, au fur et à mesure qu’il avancera dans l’analyse, prendra conscience de l’origine de ses troubles et de la façon dont ceux-ci s’articulent en lui. Ainsi il pourra affronter le conflit dont-il a souffert et ce, après avoir revécu symboliquement son drame personnel et l’avoir extériorisé sur la personne de l’analyste.

Cependant, la psychanalyse se présente donc comme un procédé de traitement médical de personnes atteintes de maladies nerveuses.

1. Le traitement psychanalytique.

Le traitement psychanalytique a acquis toute son importance dans la thérapeutique de certaines affections mentales telles que les névroses où les psychoses, surtout chez des adultes jeunes, et permet de résoudre notamment les conflits sexuels (impuissance, frigidité, perversion).

En effet, les malades atteignent le moi, seul niveau conscient de l’individu, mais elles procèdent soit à un envahissement de ce moi par le sur-moi, comme dans les névroses obsessionnelles, soit d’un mauvais contrôle du moi sur le ça, comme dans les troubles psychopathiques.

La psychanalyse a donc pour rôle aider le moi du patient à assumer les pulsions du ça et à résister au sur-moi qu’il faut affaiblir. Au cours des séances, qui doivent avoir lieu au début plusieurs fois par semaine et qui peuvent se prolonger pendant plusieurs années, le psychanalyste aide le patient à s’exprimer, sans pour autant intervenir. Il a à résoudre les deux problèmes essentiels que sont les résistances où les transferts. En effet, au cours de la cure, le patient reproduit certaines attitudes qu’il a vis-à-vis de ses parents, sur la personne de l’analyste.

Tout cela justifie que l’analyste lui-même doit subir avant d’exercer son métier, une psychanalyse didactique, qui lui permettra de conserver autant que possible des rapports objectifs avec son patient. Une psychanalyse réussie doit permettre à celui qui en a besoin de prendre conscience des conflits qui sont la source de ses troubles ou de ses complexes et, par la même, de les dominer et de revoir ses rapports avec le monde extérieur.

Aujourd’hui, la psychanalyse à ses nouvelles écoles représentées par tous dans le monde, mais Freud reste le grand inspirateur, et toutes les sciences humaines lui sont redevables.

Ainsi, selon S.Freud si la psychanalyse a fondé ses découvertes sur l’étude des névroses, il ne faut pas croire que cette théorie ne s’applique qu’a des malades, nous sommes tous soumis aux mêmes forces profondes. En éclaircissant les mécanismes intimes des actions et des rêves, Freud apprend à ne pas négliger ce qu’il y’a d’animal dans la nature humaine, et à la mieux comprendre.

1. La psychanalyse et le rêve.

Au sein du psychisme, le rêve joue un rôle mystérieux. Les hommes se sont munis de diverses « chefs de songes » pour percer et découvrir son sens caché.

La littérature s’est toujours beaucoup inspirée des thèmes de la rêverie ou du rêve pour décrire des impressions intimes ou pour traduire la distinction entre la réalité brutale et les aspirations intellectuelles.

Le mystère qui entoure ce phénomène attire les hommes et se prête au jeu de diverses interprétations.

En effet, le rêve est une manifestation psychique dont il est difficile de saisir toute la portée, car il est rarement ressenti par la conscience. Si les psychologues et psychanalystes étudient, depuis Freud, non seulement le mécanisme des rêves mais la valeur de leur contenu pour expliquer les actes humains, ils ont imposé une nouvelle manière de considérer l’activité onirique et ont suscité l’intérêt des chercheurs.

L’analyse et l’observation scientifiques des rêves demeurent encore, comme tout ce qui s’attache aux phénomènes intellectuels et subjectifs, aux premières découvertes, mais quelques laboratoires de pathologie expérimentale ont rendu public le résultat des travaux les plus intéressants.

C’est ainsi que le rêve entait dans l’histoire de la pensée humaine et devient objet de recherches psychanalytique.

1. Le rêve.

Certes, l’importance du rêve dans la vie de l’être humain a fasciné l’homme et il l’a poussé depuis longtemps de rechercher le sens caché de cet étrange univers.

1. Définition du rêve.

En nous endormant, nous glissons dans un premier stade de sommeil léger sans rêve. Notre premier rêve surgit et dure environ quinze minutes. A mesure que la nuit avance, les périodes rêves deviennent plus longues. Notre quatrième et cinquième rêve dure environ quarante cinq minutes.

Pour distinguer le sommeil du rêve, on utilise le tracé de l’électroencéphalographe (EEG). Quand nous sommes éveillés, les oscillations de l’EEG forment de fines hachures en dents de peigne, il y’en a 8 à 13 par seconde. A mesure que notre sommeil s’approfondit, les hachures se transforment en une large houle de faible amplitude, dont les vagues sont de plus en plus lentes et espacées. Mais lorsque nous nous mettons à rêver, les hachures redeviennent semblables à ce qu’elles étaient à l’état de veille. Les neurophysiologistes concluent que le rêve est un état vigile. « Nous passons par deux états vigiles : la veille et le rêve, et un état de sommeil » Andre bourguignon 

Pour Freud, comme pour tous ses successeurs psychanalystes,  le rêve possède un dynamisme inconscient qui puise au sein d’éléments refoulés la matière de ses symboles pour se manifester dans la conscience malgré les défenses de la censure.

Dans son ouvrage science des rêves, Freud note « l’interprétation des rêves est la voie royale qui mène à la connaissance de l’inconscient » cette formule prouve que, pour le psychanalyste l’activité onirique représente le mode d’expression privilégié de nos vœux et qu’elle recèle des éléments d’information essentiels à la connaissance de la nature humaine.