La seconde guerre mondiale

Histoire:

Mémoire de la seconde guerre mondiale.

La seconde guerre mondiale est un conflit planétaire qui dure du 1er septembre 1939 (Allemagne envahi la Pologne) au 2 septembre 1945 (capitulation du Japon) . Elle fut le conflit militaire le plus meurtrier de l'histoire avec 60 millions de morts soit 2,5% de la population de l'époque.

La France fut traumatisé de cette guerre. Notamment avec le régime de Vichy, une période appelé «les années noires». Durant ce conflit, beaucoup de témoins, des hommes politiques important pendant et après, des changements radicaux. Un devoir de mémoire (=s'apparente à des souvenirs, à un vécu. Cela peut être incomplet volontaire ou pas) se développe. Cela grâce aux travaux des historiens (pas forcément un témoin, produit un travail scientifique et raisonné selon des sources. Il est neutre. Ses travaux évoluent en fonction de découvertes).

Comment les mémoires évoluent elle ? Quelle place prennent elles ? Pourquoi et comment ?  

I face aux mémoire immédiates (1945-1960).

A La France a résisté.

En France, différent partie politique s'affronte et chacun à son idée de la mémoire et revendique son importance dans la guerre.

Les gaulistes, eux, ont la volonté de mettre en place le mythe résistancialiste. De Gaule ayant résister, ses partisans veulent développer l'idée que tout le monde avait résisté eux aussi. Il y a par cette initiative la volonté de réunir les français, on parle d'unité nationale. Pour se faire, on va effectuer différente action mettant en avant la résistance française. Notamment l'entrée au panthéon de Jean Moulin en 1964.

En parallèle, les communistes valorisent eux aussi la résistance. Ils mettent en avant Gye Moquet (voir autobiographie) ainsi que les «75 000» fusilliés. Les communistes étant contraire aux idéologies nazi, ils deviennent le 1er partie de France au lendemain de la guerre.

Les communistes entrent en guerre en 1941 quand Hitler attaque Staline.

Il y a de plus durant cette période une certaine nostalgie de Vichy par les opposants des deux parties cités.

B La nostalgie de Vichy.

Après la guerre de nombreux auteur tentent de comprendre et d'expliquer comment cela a t il pu se passer. Robert Aron en 1954 dans « histoire de Vichy » défend Pétain et ses choix durant la guerre. Beaucoup essaye de légitimer ses décisions. En 1956, Nuit et Brouillard fut censuré, le film donne une vision unique et non centré sur la mise à mort . En parallèle, les juifs sont toujours autant stigmatisé et sont sujet à des réflexions.

C La complexité des mémoires juives.

Le crime est tellement important qu'on se demande comment cela a t il pu arrivé, c'est difficilement explicable de la part des Etats.

Lors du procès de Nuremberg en 1945, aucun survivant juif n'est appelé à témoigner

Les juifs avaient l'impression de gêner, on en les prenait pas au sérieux. Ils étaient rarement entendus. Primo Lévi écrit en 1947 «Si c'est un homme », un livre où il raconte son histoire en tant que juif, un livre qui ne rencontre pas de lecteur à l'époque. Les juifs sont juste des déportés, on a du mal a imaginé que cela s'est réellement passé. Jusqu'en 1970, les français vivent les 30 glorieuses et veulent oublier la guerre.

Leur mémoire est donc assez difficile.

II Le réveil des mémoires (1960-1980)

A Les années noires, un autre regard. 

Au début des années 1970, des chiffres voient le jour après les découvertes historiennes. Notamment grâces à des auteurs comme  Robert Paxton en 1973, dans son livre « la France de Vichy » il exclu la légitimé de la France et l'accuse dans ses actions durant la seconde guerre mondiale.

Les époux Klarsfeld militent pour la reconnaissance des déportés juifs en France. Ils mènent un véritable combat pour la reconnaissance de la Shoah et la responsabilité des Hommes et des Etats dans sa mise en œuvre. Serge Klarsfeld et son épouse Beate publient en 1978 «mémorial de la déportation des juifs de France». Une œuvre dressant la listes des juifs déportés en France morts dans des camps français ou exécuté en France durant le régime de vichy.

B Les mémoires juives. 

Les époux Klarsfeld ont beaucoup contribué à mettre en  avant les victimes juives, ils créent en 1979 une association «fils et filles de déportés juifs de France ». En parallèle, les Etats réagissent à leur tour. La notion de « crie contre l'humanité »  (massacrer de façon programmer en masse pour des raisons religieuse, nationales ou ethnique)  est employé et désigne la Shoah.  Les témoins n'ont plus peurs et parlent de plus en plus (exemple à donner).

La justice agit elle aussi, le procès  Adolf Eichman en 1961, arrêté en 1960 en Israël. Il est condamné à mort et pendu en 1962. Ce procès permet la libération de la parole de nombreuses victimes.

Le cinéma a aussi permit de commémoré les mémoires juives, le film de l'Holocaust en 1978 ou encore la rafle du vel d'hiv en 2010 par exemple.

C Le négationnisme.

Le négationnisme consiste en un déni de faits historiques, malgré la présence de preuves flagrantes rapportées par les historiens, et ce à des fins racistes ou politiques.

Le terme est utilisé pour désigner la contestation de la réalité du génocide contre les juifs par l'Allemagne nazi pendant la seconde guerre mondiale. C'est à dire la négation de la Shoah.

Ainsi le négationnisme consiste à prétendre soit qu'il n'y a pas eu intention d'exterminer les juifs soit que les moyens de réaliser cette extermination comme les chambres à gaza n'ont pas existé.

Par la suite le négationnisme fut employer pour désigner la contestation ou la minimisation des crimes contre l'humanité.

Les nostalgiques du régime nazi et de Vichy répandent l'idée que le génocide n'aurait jamais eu lieu et qu'en réalité ils auraient tout inventé pour obtenir de l'argent ou pour justifier la création de l’État d’Israël

III Les mémoires d'aujourd'hui.

A Comment transmettre les mémoires ?

Cette guerre fut le conflit militaire le plus meurtrier de l'histoire, on évalue 5 à 6 millions de juifs exterminés. Leurs mémoires est fondamentales pour se souvenir et ne plus reproduire de tel massacre. Au fil de l'histoire les mémoires ont évoluées, des lois mémorielles (= impose les points de vue officiel d'un Etat sur un événement historique) se sont mise en place.

Comme la loi Gayssot de 1990 qui dispose de punir ceux qui contestent l'existence d'un ou plusieurs crime contre l'humanité. Ou encore celles qui disposent d'interdire la vente de Mein Kampf ou la commercialisation d'objets nazis.