Le protectionnisme

Exemple du Japon :

        Quand a son rapport a l’extérieur, le Japon préfère adopter une politique mixe sur le plan économique. En effet, le japon tend a appliquer une stratégie de libre échange dans les secteurs où ils sont déjà bien implantés. Cela dit, ils n’hésitent pas à appliquer une politique protectionniste quand les secteurs économiques en question sont en plein développement ou représentent en enjeu national.

        Le protectionnisme dans son application peut prendre plusieurs formes. Nous pouvons parler de la mise en place de taxes à l’importation. Nous pouvons aussi citer l’augmentation des normes et procédures d’importation ce qui a pour effet de complexifier les démarches techniques et administratives. Par exemple, entre 1980 et 1990, le Japon a refusé l’importation de plusieurs voitures pour la taille excessive de leur rétroviseur.

Le protectionnisme passe aussi par des aides de l’état pour l’exportation. Par exemple, l’exportation de consoles de jeux vidéos comme les consoles Sony ou Nintendo a été facilité par les aides de l’état japonais.

        Ce patriotisme économique apporte plusieurs avantages et a déjà porté ses fruits dans le cas du japon. Effectivement, le protectionnisme protège les entreprises émergentes face a la concurrence afin de leur laisser l’opportunité de se développer. A titre indicatif,  selon le classement de l’OCDE, le marché japonais arrive en bon dernier en ce qui concerne l’accès à l’importation. Cela a très bien marché dans le secteur de l’automobile japonais car il est aujourd’hui le 3eme exportateur mondial dans ce secteur. Par exemple en 2012, les États-Unis ont exporté vers le Japon 183 000 véhicules tandis que le Japon en exportait 16,3 millions.

        Le protectionnisme assure aussi une certaine protection et sauvegarde de l’emploi en encourageant la production locale. En effet, un produit importé est un produit réalisé par de la main d’œuvre étrangère. Cela dit, un bien ou un service réalisé et vendu a l’échelle nationale implique une main d’œuvre locale ce qui entraîne une plus grande demande d’embauche et donc une diminution du chaumage. Sur ce plan la, le protectionnisme a très bien réussi au japon présente aujourd’hui un taux de hommage les moins élevés au monde avec une moyenne de 3 % des derniers mois.

        Dans une période où la mondialisation et le libre échange prennent une grande place, les marchés locaux sont inondés de produits venant du monde entier et ce phénomène peut avoir pour effet d’effacer le patrimoine culturel local. Le protectionnisme est un bon moyen pour lutter contre cela. Nous pouvons prendre l’exemple du riz qui fait incontestablement partie du patrimoine culturel japonnais. Effectivement, la riziculture japonaise reste culturellement soutenue par sa population qui préfère payer plus cher un riz local qu’un riz importé. Le gouvernement reste aussi ferme sur le cas du riz japonnais. En effet, l’un des droit de douane les plus élevés au monde est celui que pratique le japon sur le riz étranger qui est taxé à hauteur de plus de 700 %.