Les Principes De La Pnl
Commentaires Composés : Les Principes De La Pnl. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnuit pour « se détendre. » Souvent, fumer sert aussi à cacher et à masquer des émotions négatives. Fumer est pour certains la seule façon d'égayer leur existence.
Un autre principe de base de la PNL, lié à celui de l'intention positive, concerne l'importance de la séparation entre le « comportement » et le "Soi", c'est-à-dire la séparation entre ce qui a contribué à générer le comportement - l'intention positive, la fonction, la croyance, etc.- et le comportement lui-même. En d'autres termes, il est plus respectueux, écologique et productif de répondre « à la structure profonde » d'un comportement problématique qu'à son expression extérieure "de surface». La combinaison de ce principe avec celui de l'intention positive débouche sur la nécessité, pour changer un comportement, d'établir des alternatives valables, avec des nouveaux choix qui doivent d'une certaine manière satisfaire la fonction positive du comportement problématique. Quand les intentions et buts positifs d'un problème ou d'un symptôme ne sont pas satisfaits, alors, et de façon ironique, même les comportements "normaux" ou « désirés » peuvent produire des résultats également problématiques ou pathologiques. Par exemple, une personne qui cesse d'être agressive, sans disposer d'autres manières de se protéger, va juste échanger un ensemble de problèmes pour un autre ensemble de problèmes. Arrêter de fumer sans trouver des solutions alternatives aux importantes intentions positives peut conduire une personne vers le cauchemar de nouveaux problèmes.
Selon un autre principe de base de la PNL - « synchroniser puis guider » - le changement efficace impliquerait d'abord d'être synchronisé sur la reconnaissance des intentions positives qui se trouvent derrière le comportement existant. Guider implique d'aider le sujet à élargir sa carte du monde dans le but de trouver plus de choix appropriés pour réaliser avec succès ses intentions positives. Ces nouveaux choix permettront à l'individu de préserver l'intention positive ou le but positif du comportement. C'est ce que les diverses techniques de "recadrage" de la PNL cherchent à accomplir.
Pourquoi les gens s'opposent-il au principe de l'intention positive ?
Même si le principe de l'intention positive - et l'approche du changement décrite plus haut - semblent évidents, naturels et efficace, ce principe a cependant engendré de nombreuses critiques et moqueries, et cela, même au sein de la communauté PNL. Selon certaines critiques, le principe de l’intention positive est perçu comme appartenant plus au domaine théorique et philosophique qu’au domaine pratique. D’autres critiques intègrent la croyance que le principe est carrément dangereux. Un des objectifs de cet article est de reconnaître et d'aborder quelques une de ces inquiétudes.
La notion « d'intention positive » ne peut être prouvée ; elle est plus d'ordre philosophique que scientifique.
Le principe de l'intention positive ne provient pas de l'idéalisme religieux ou romantique, mais plutôt de la discipline scientifique de la théorie des systèmes. La prémisse fondamentale du principe de l'intention positive est que les systèmes (particulièrement les systèmes auto organisés ou « cybernétiques ») visent l'adaptation. Cela signifie qu'il existe, au sein de ces systèmes, une tendance à l'optimisation de ses éléments importants ou au maintient de l'équilibre du système. Le but essentiel de toute action, réponse ou comportement, au sein d'un système est « adaptatif » - ou a été adaptatif dans le contexte dans lequel ces comportements ont été initialement établis.
Comme il est vrai qu'il est impossible de prouver l'existence de l'intention positive derrière un comportement particulier, ce principe est donc considéré comme une présupposition. C'est quelque chose qui est présupposé, et non prouvé. De la même façon, on ne peut pas prouver que la « carte n'est pas le territoire » et « qu'il n'y a pas une seule carte juste du monde ». Ces principes font partie de « l'épistémologie » de base de la PNL - et elles constituent les croyances de base sur laquelle le reste du modèle s'appuie.
Les principes et présuppositions de la PNL sont comme les concepts fondamentaux de la géométrie euclidienne. Par exemple, Euclide a construit sa géométrie sur le concept du « point ». Un point est défini comme une « entité qui a une position mais aucune autre propriété», ni taille, ni masse, ni couleur, ni forme. Il est bien sur impossible de montrer qu'un point n'a vraiment aucune taille, masse, couleur, etc. Cependant, si vous acceptez cette présupposition, avec quelques autres, vous pouvez construire en géométrie un système complet. Les conclusions de ce système peuvent alors être "prouvées" même si elles sont en relation avec des concepts fondamentaux non prouvés. Il est important de réaliser qu'il n'est pas nécessaire d'accepter le postulat d'Euclide à propos d'un point pour créer une géométrie. Il y a d'autres géométries basées sur différentes présuppositions. [Par exemple, le mathématicien Seymour Appert (1980) du MIT a établi sa fascinante « géométrie de tortue » pour des enfants en substituant la notion de point par « tortue » ; une « tortue » étant une entité qui a une position et une direction.]
Par conséquence, accepter le principe « de l'intention positive » est finalement un acte de foi. Et de différentes façons, la notion d'intention positive est probablement le noyau « spirituel » de la PNL. Si nous acceptons qu'il y a des intentions positives derrière chaque comportement, alors nous trouverons ou créerons ces intentions positives plutôt que d'attendre la preuve que de telles intentions existent bel et bien.
Si les gens ont des intentions positives, pourquoi font-elles des choses horribles ?
La sagesse commune dit que « l'enfer est pavé de bonnes intentions. » Avoir une bonne intention n'est pas la garantie d'un comportement correct. Des individus ayant de bonnes intentions font de mauvaises choses parce qu'ils ont restreint leur carte du monde. Les problèmes surgissent quand la carte du monde d'une personne bien intentionnée présente trop peu de choix pour satisfaire ses intentions.
C'est pourquoi il est important de considérer le principe de l'intention positive en relation avec les autres enseignements de la PNL. Pris séparément des autres présuppositions de la PNL et de la technologie de la PNL, le principe de l'intention positive serait en effet considéré comme de l'idéalisme naïf. Sans la maîtrise des techniques de changement de la PNL, les outils de la pensée, les aptitudes à communiquer, etc., il serait non pertinent de chercher à savoir si la personne a ou n'a pas une intention positive, car de toute façon, nous ne serions pas capable de diriger l'attention de cette personne vers de nouveaux comportements. Comme Einstein l'a souligné : « vous ne pouvez pas résoudre un problème avec le même type de pensée que celui qui l'a créé. » Le principe de l'intention positive doit être couplé à une créativité puissante et efficace, ainsi qu'aux aptitudes à la résolution de problèmes.
Il est également important de se rappeler que l'intention positive d'un individu va s'adresser seulement à une partie très précise du système entier, une partie dont elle est consciente ou avec laquelle elle s'identifie. Ainsi, un individu qui commet sciemment et « à bon escient » quelque chose de nuisible à l'autre, aura souvent une intention positive pour lui, cette intention n'incluant pas l'autre. En fait, le concept « d’intention négative » provient probablement de ce genre d'expérience.
L'intention positive derrière la croyance de la nécessité du rejet de « l'intention positive » est assurément la « protection. » Les personnes qui rejettent la notion d'intention positive ont souvent peur d'être ou de sembler « naïf ». Elles se sentent également impuissantes à changer les choses. Sans la maîtrise des aptitudes appropriées de la PNL, ces personnes finissent par dire "Si elles étaient réellement bien intentionnées, elles auraient changé"
Il est cependant important de ne pas confondre l’idée que les individus sont motivés par des « intentions positives » avec celle que les individus peuvent être capable de toujours garder en tête les intérêts des autres ou du reste du système. Le fait que les autres soient bien intentionnés, ne les rend pas automatiquement sages ou capables d'altruisme - ceci étant le résultat de l'intelligence, de leur aptitude et de leur carte du monde. Adolf Hitler a eu une intention positive - pour la partie du système avec lequel il s'identifiait.
Un agresseur qui vole et tue quelqu'un pour de l'argent a une intention positive pour lui même, mais n’a aucune identification avec sa victime. Les pionniers européens qui ont tué les pères natifs d'Amérique et leur famille afin de protéger leurs propre famille avaient une intention positive
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