Les Revues En Poésie
Recherche de Documents : Les Revues En Poésie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresi, Jamel Eddine Bencheikh, Himoud Brahimi et Jean Malrieu.
Poètes d'Algérie
Azwaw, Ismail Abdoun, Mohand Abouda, Ouahiba Aboun-Adjali, El Mehdi Acherchour, Hafida Ameyar, Djoher Amhis, Ahmed Azeggagh, Mohamed Badaoui, Abdelaziz Bennaï, Meriem Beskri, Inaam Bioud, Aïcha Bouabaci, Téric Boucebci, Rachid Boudjedra, Beida Chikhi, Abderahmane Djelfaoui, Rabia Djelti, Madjid Kaouah, Mohamed El Ouahed, Yamilé Haraoui-Ghebalou, Amine Khan, Miloud Khizar, Nacera Hallou, Lazhari Labter, Zineb Laouedj, Hamid Nacer-Khodja, Samira Negrouche, Jean Sénac, Malika Tablit, Habib Tengour, Hamid Tibouchi, Mourad Yelles, Younil, keltoum staali.
Poètes d'Autres rives
José Acquelin, Claude Beausoleil, Serge Bec, Gérard Blua, Jacques Brault, Eric Brognier, Nicole Brossard, Yves Broussard, Stéphane Despatie, Pierre Dhainaut, Kim Doré, Hélène Dorion, Marc Dugardin, Louise Dupré, Gérard Engelbach, Rose-Marie François, Madeleine Gagnon, Brigitte Gyr, Benoit Jutras, Marie-Paule Lapointe, Daniel Leuwers, Jacques Lovichi, Philippe Mathy, Bernard Mazo, François Montmaneix, Andréa Moorhead, Yves Namur, Carl Norac, Lucien Noullez, Joseph Orban, Jean Poncet, Bernard Pozier, Marie-Clothilde Roose, Dominique Sorrente, Pierre-Yves Soucy, Jean-Claude Tardif, Frédéric Jacques Temple, Jean-Max Tixier, André Ughetto, Jean-Claude Villain, Liliane Wouters, Jean-Claude Xuereb.
Diffusion
La revue est disponible dans différents lieu de culture dont la Bibliothèque Nationale d'Alger (B.N.A.). Elle est diffusée en Algérie dans les librairies.
La Barre du jour
La Barre du jour, une revue littéraire québécoise d'avant-garde, a fait paraître, de 1965 à 1977, cinquante-sept livraisons. Le nom de la revue vient de l'expression du terroir qui signifie "lever du soleil" ("à la barre du jour" : à l'aube).
La revue fut fondée, le 18 février 1965, par de jeunes auteurs, alors étudiants à l’Université de Montréal, Nicole Brossard, Marcel Saint-Pierre, Roger Soublière et Jan Stafford. Son animatrice et ses animateurs comptaient promouvoir la création et la théorie littéraires en explorant de nouvelles avenues et en prenant une distance certaine par rapport à l’institution.
Parmi les poètes qui y ont collaboré, on compte Michel Beaulieu, Claude Beausoleil, Louise Bouchard, Jean-Yves Collette.
Elle fut remplacée par La Nouvelle Barre du jour — à partir de 1977 — et elle a paru sous ce nom jusqu’en 1990
II. La poésie, lieu d’échange entre poètes français et étrangers
Action poétique
La revue Action Poétique, fondée au printemps 1950, est une des plus anciennes revues de poésie française encore publiées à ce jour.
La naissance de la revue
L'histoire de la revue Action poétique se confond en ses origines avec le politique[].
Suite à une grève des dockers de Marseille, Jean Malrieu et Gérald Neveu réunissent des poètes et réalisent un journal militant, ronéotypé, qui deviendra trois ans plus tard Action poétique. Il s'agit ainsi, pour les poètes, non pas d'être extérieurs à la société, mais de s'y engager à travers leur propre langage, leur expérience poétique. Henri Deluy, l'actuel directeur de la revue, entre au comité de rédaction en 1954, lors du troisième numéro. Il en devient le rédacteur en chef en 1958.
Les horizons poétiques d'Action poétique
Sous l'impulsion d'Henri Deluy, mais aussi des nombreux collaborateurs de la revue comme Jacques Roubaud, Jean-Pierre Balpe, Joseph Guglielmi, Action poétique ne va pas se contenter de publier ses auteurs : la revue va s'ouvrir à de nombreux auteurs de cultures et de pays différents. Elle va aussi explorer à peu près tous les territoires de la poésie du Futurisme à la Poésie multimédia, constituant ainsi peu à peu une véritable encyclopédie de la poésie mondiale. Interrogeant aussi bien la modernité - par exemple lors de la mort de Christophe Tarkos[]- que le passé, aussi bien la tradition de Dada[ ]que les poètes néerlandais des années 1950[], ou les rapports de l'informatique et de l'écriture poétique[], Action poétique défriche les divers horizons de la poésie contemporaine dans toutes ses formes et toutes ses composantes.
Arpa (revue de poésie)
Arpa est une revue de poésie[] fondée en 1976 à Clermont-Ferrand et présidée à l'origine par Pierre Delisle. Depuis 1991, Gérard Bocholier en assume seul la direction.
La revue a fait paraître en 2011 son centième numéro. Depuis sa naissance, la revue a accueilli des textes de plus de 600 auteurs[]– des poètes confirmés, comme Philippe Jaccottet, Guillevic, Roger Munier ou Jean-Claude Renard, comme de jeunes écrivains –, français, mais aussi étrangers[].
35 ans d'existence, 100 numéros… | | | | | |
| La revue de poésie Arpa a été fondée en 1976 à Clermont-Ferrand, par des poètes auvergnats et bourbonnais regroupés en association. Elle a été à l'origine présidée par Pierre Delisle, dirigée jusqu'en 1984 par Roger Siméon, puis par Gérard Bocholier et Jean-Pierre Siméon. Depuis 1991, Gérard Bocholier assume seul cette direction. Ce n'est pas une revue de littérature et de poésie régionales, mais « une des rares revues de référence sur la poésie contemporaine française et étrangère » (Annuaire des métiers du livre en Auvergne), qui se veut très sélective et exigeante.Les poètes fondateurs – Pierre Delisle, Roger Siméon, Michel Sauret, Albert Fleury, Christian Moncelet, Pierre-Abel Hauvette, Jean-Michel Croisille, Jean-Pierre Farines, Jean-Pierre Siméon et Gérard Bocholier – ont été rejoints au fil des années par Annie Cattin, Marianne Siméon, Christiane Keller, Colette Minois, Franck Castagné, Chantal Dupuy-Dunier. En décembre 2008, Pierre Maubé a été élu au conseil de rédaction.Sans aucune orientation autoritaire pour les textes inédits de création et de critique qu'ils se proposent de publier, les animateurs d'Arpa veulent rester ouverts à une grande diversité de styles « dans la mesure où leur lyrisme se développe dans les profondeurs de l'être intérieur ». On peut parler véritablement d'un esprit Arpa. | | | |
III. Les revues sur la poésie contemporaine
Les Hommes sans épaules
Les Hommes sans épaules est une revue littéraire française, fondée en 1953 par Jean Breton.
Création de la revue
La revue Les Hommes sans épaules a été fondée par le poète Jean Breton à son domicile du 15, rue Armand-de-Pontmartin, à Avignon, en février 1953.
« La rencontre des Hommes sans épaules fut une rencontre de vie, et, à ce moment-là, le message du groupe était celui d’une nouvelle génération. Il annonçait une nouvelle façon de voir les choses. La révolte des poètes du groupe était sans nuances, sans pitié. La revue nous fit entrer en un monde décapé, durement dessiné et assumé », a écrit Pierre Chabert (in Les Hommes sans épaules n°3/4, troisième série, 1998).
Le projet originel et fondateur de la revue est exposé dans le texte-manifeste de Jean Breton, Appel aux riverains (reproduit in Les Hommes sans épaules n°3/4, troisième série, 1998), datant d’octobre 1953. « La poésie ne saurait se définir par sa mise en forme, puisqu’elle échappe à son propre moule pour se répandre et se communiquer. Elle est cette rumeur qui précède toute convention esthétique ; domptée, mise au pas ou libérée selon une technique personnelle à chaque poète, elle court sa chance, à ses risques et périls ; elle s’offre à la rencontre, au dialogue… Loin d’être prisonnière de l’encre qu’elle emploie, la poésie embrasse les facultés les plus diverses qui sommeillaient en nous, met le feu aux poudres, et nous conduit, tôt ou tard, à ce chant de liberté et de justice qui patientait dans nos poumons… Nous voudrions réveiller le poète derrière sa poésie ! Nous voudrions ranimer sa conscience par friction. Notre revue est un lieu de rencontres. Nous ouvrirons les portes, les laissant battantes, nous inviterons nos amis à s’expliquer sur ce qui leur paraît essentiel dans leur comportement d’être humain et de poète… » Cet Appel aux riverains est demeuré la profession de foi des équipes suivantes.
Le nom de la revue provient du roman préhistorique de J.-H. Rosny aîné, Le Félin géant, qui parut initialement en feuilleton, en 1918, dans Lectures pour tous, avant d’être repris en volume chez Plon, en 1920. On peut notamment y lire ce passage : « Zoûhr avait la forme étroite d’un lézard ; ses épaules retombaient si fort que les bras semblaient jaillir directement du torse : c’est ainsi que furent les Wah, les Hommes sans épaules, depuis les origines jusqu’à leur anéantissement par les Nains-Rouges. Il avait une intelligence lente mais plus subtile que celle des Oulhamr. Elle devait périr avec lui et ne renaître, dans d’autres hommes, qu’après des millénaires. » « Les Hommes sans épaules ! Certains nous ont reproché ce titre, écrit Jean Breton (in Les
...