Problèmes Économiques Et Monétaires Dans Les Années 1930
Note de Recherches : Problèmes Économiques Et Monétaires Dans Les Années 1930. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnt, la productivité est insuffisante (par rapport aux USA ou à l’Allemagne). La livre sterling est devenue très chère. Pas de dévaluation, les produits anglais sont très chers à l’exportation et ont du mal à se vendre à l’extérieur. En 1926, grande grève dans les charbonnages ; des grèves qui sont très lourdement réprimées ; un million de chômeurs en Grande Bretagne. La crise aggravera cette situation.
Fragilité de la reconstruction de l’Europe centrale dont les capitaux sont américains. Les USA investissent (Allemagne, Autriche, Hongrie, Pologne) mais à court terme (six mois/un an) et le renouvellement ne se fait que si les investisseurs ont confiance. Dès 1929, il y a un ralentissement des investissements américains.
C/ L’extension de la crise en Europe
Dès octobre 29, les banques américaines rapatrient leurs capitaux qu’elles avaient investis en Europe pour faire face à la crise des USA.
Les USA n’importent plus. Le prix du blé chute de 60% entre 29 et 32. Des pays comme l’Amérique du Sud s’effondrent.
Février 31, pour lutter contre la crise, les gouvernements allemands et autrichiens annoncent la création d’une union douanière, ce qui provoque une réelle crainte. Les français et les britanniques y voient comme le projet d’une union politique. Cette crainte de l’Anschluss provoque une levée du bouclier et une pression énorme sur l’Allemagne et l’Autriche qui doivent abandonner. Cette nouvelle affole le marché britannique et américain et provoque la faillite de banques autrichiennes (Kreditanstalt) et allemandes (Dâmat Bank, Dresder Bank).
II. Les effets de la crise
A/ Principales caractéristiques
Il s’agit d’une récession et d’une crise de déflation. Faillite de nombreux établissements bancaires ou d’industries. 6 millions de chômeurs en 1932 en Allemagne. Entre 1929 et 1932, la valeur du commerce international chute des deux tiers. Attitude protectionniste adoptée par de nombreux pays ; la GB renonce au libre-échange en 1932 et signe des accords commerciaux préférentiels lors des accords d’Ottawa. Une attitude que la France va aussi adopter mais dans une moindre mesure. Un repli sur une zone d’influence privilégiée pour essayer de se constituer des marchés privilégiés, en abandonnant un libre échange international. En 1932 trois pays vont signer une convention douanière, la convention d’Ouchy entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg qui décident de se replier sur leur petite zone géographiques.
La crise touche d’abord l’Europe occidentale et l’Europe de l’est dans les pays agricoles. C’est dans cette dernière région que les effets de la crise sont les plus dévastateurs. Mais dans un pays comme la Gb, le choc de la crise est moins important car les anglais vivaient déjà une période difficile. Cette crise va opérer une reconversion de l’industrie britannique. Elle va accélérer un projet qui avait commencé dans les années 20.
En ce qui concerne la France, la crise arrive plus tard et les effets sont moins importants. Le franc est sous-évalué. La France ressent beaucoup moins les effets de cette crise, que ses voisins. Mais du coup, la crise va durer plus longtemps en France. Les gouvernements français va penser que la crise n’étant pas si terrible que ça ne prendront pas de grandes mesures radicales pour résoudre ce problème. La France s’enfonce dans un marrasse économique.
B/ L’effondrement du système monétaire
La dévaluation est moyen facile pour les pays dont la monnaie est trop forte pour rendre ses produits moins chers à l’étranger et donc pouvoir les exporter. En septembre 1931, la GB suspens la convertibilité de sa monnaie. Dans les semaines qui suivent, la livre sterling va se déprécier de 25/30%. Cette dévaluation va provoquer la dévaluation d’un certain nombre de monnaie qui était liée au livre sterling : la monnaie scandinave, japonaise, portugaise.
Cette dévaluation touche l’économie des pays voisins.
La France va réagir en augmentant les tarifs douaniers aux produits britanniques pour compenser la différence de la livre sterling. Création d’un cercle vicieux. Toutes ces mesures et contre-mesures nuisent aux bonnes relations.
L’utilisation de la dévaluation comme arme économique provoque des tensions. Elle est perçue comme une offensive. La France dont la monnaie n’est pas surévaluée va essayer de mettre en place le bloc-or pour regrouper les pays qui veulent rester fidèles à leur parité. Dès 1935 la Belgique dévalue, en octobre 1936 c’est la France, puis l’Italie. Cette logique de la parité ne parvient pas.
Une dernière tentative est faite au niveau international en avril 1933 lors d’une grande conférence économique international qui se tient à Londres pour essayer de mettre en place une conduite économique à adopter par les pays. Dans l’attente de la réponse américaine. Or au début du mois d’avril, Roosevelt décide de dévaluer le dollar de 40%. La conférence de Londres est un échec total.
III. Comment lutter contre la crise ?
A/ Les politiques de déflation
L’analyse qui explique ce politique de déflation est une analyse très traditionnelle. Cette crise économique serait un accident normal propre au système capitalisme et qu’il n’y a qu’à attendre que les choses se passent et que le système s’assainisse. Il est dû à une trop importante offre, par rapport à la demande. Pour y remédier, il faut réduire l’offre, la production.
Prospérité (production en hausse)
Surproduction
Chute des prix
Faillites (Les entreprises qui ont fait faillites étaient les plus vieillissantes, dont le marché avait besoin de se débarrasser)
Chute de la production
Hausse des prix et assainissement du système
Les Etats n’ont pas une grande place. Mais le salaire va être abaissé, l’offre réduite (destruction des stocks), en incitant les producteurs à ne pas trop renouveler leur production. En France, des primes seront données aux agriculteurs qui détruiront leurs surplus de récoltes.
C’est une politique dite de déflation qui est pratiquée en Allemagne entre 1930 et 1932. Une politique assez inefficace, qui n’agit que dans des domaines limités. Les opinions sont assez mécontentes de l’inaction de l’état.
B/ Les politiques de relance
Exemple américain du New Deal, 1933. Les politiques de relances analysent différemment les origines de la crise. Pour les partisans, il ne s’agit pas de surproduction mais de sous-consommation. S’il y a trop d’offres par rapport à la demande, c’est parce que la consommation n’est pas suffisante. Plutôt que de réduire l’offre, la consommation est stimulée. Agir sur les consommateurs en leur donnant les moyens d’acheter les produits qui sont sur le marché. Pour agir sur la demande, il y a une augmentation des salaires, des subventions, des aides aux chômeurs, une baisse du temps de travail.
Les mesures prisent par le front populaire suivent ce mouvement : instauration des congés payés, … pour favoriser la consommation et développer les loisirs.
Intervention de l’état :
- Grands
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