Quels sont les impacts des transformations économiques sur la société française entre 1870 et 1914 ?
TD : Quels sont les impacts des transformations économiques sur la société française entre 1870 et 1914 ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar tfbr • 9 Décembre 2022 • TD • 1 578 Mots (7 Pages) • 318 Vues
Permanences et mutations de la société française jusqu’en 1914 PB : Quels sont les impacts des transformations économiques sur la société française entre 1870 et 1914 ? PPO : Exposé sur les expositions universelles de 1889 et 1900 Pourquoi les expositions universelles incarnent-elle le progrès ? Le premier point de passage à étudier est celui sur les expositions universelles de 1889 et 1900, en tant qu’événements emblématiques des transformations de l’époque I- Les transformations économiques Quel est l’impact des transformations économiques |
A) Les Expositions universelles, vitrines de l’industrialisation Exposés B) La poursuite de l’industrialisation Exposé sur le Creusot et la famille Schneider C) Un monde rural important et en difficultés Synthèse de cours |
Exposé sur la fusillade de Fourmies du 1er mai 1891 II- Les transformations sociales Quel est l’impact des transformations sociales ? A) La question ouvrière B) La société française s’ouvre à l’immigration C) L’évolution de la place des femmes |
Chapitre 2. Permanences et mutations de la société française jusqu’en 1914
Ce chapitre vise à montrer les spécificités de la société française qui connaît une révolution industrielle importante tout en demeurant majoritairement rurale.
Permanences : société rurale, conservatrice
Mutations : industrialisation et urbanisation, classe ouvrière et les conquêtes sociales société française : les classes sociales , les femmes
Entre 1870 et 1914, la société française est soumise à de profonds bouleversements. L’amélioration globale des conditions de vie et la conquête de nouveaux droits sociaux et politiques font de la seconde moitié du XIXe siècle une période d’évolutions majeures et d’aspirations nouvelles pour l’ensemble de la société, que l’on a rétrospectivement qualifiée de « Belle Époque ». Cette expression passe cependant sous silence les difficultés et les luttes, parfois violentes, des Françaises et des Français. Les permanences sociales et économiques sont nombreuses et la société française reste encore très inégalitaire : les moyens financiers, l’origine sociale ou géographique ainsi que le genre déterminent largement les conditions de vie et les perspectives de la population.
Quels sont les impacts des transformations économiques sur la société française entre 1870 et 1914 ?
Les transformations économiques lors de la seconde révolution industrielle sont incarnées par les expositions universelles et reflètent une ère de progrès . Ces progrès économiques ne sont pas accessibles à tous et une recomposition sociale c’est-à-dire une réorganisation des structures sociales va transformer la société française. De puissantes comme la famille Schneider au Creusot vont marquer de leurs empreintes des territoires. Les classes sociales populaires dont le monde ouvrier dont les conditions de vie restent très difficiles attendent de la IIIème république davantage d’avancées sociales ce qui crée des mouvements sociaux souvent réprimés par la force comme le 1er mai 1891 avec la fusillade de Fourmies.
Notions du Chapitre : seconde révolution industrielle, progrès, recomposition sociale, monde ouvrier p 196-197
Exposition universelle, Creusot et la famille Schneider, 1891: la fusillade de Fourmies du 1er mai 3 exposés
I- Quel est l’impact des transformations économiques
A-- Pourquoi les expositions universelles incarnent-elle le progrès ?
Exposés prise de notes
B) La poursuite de l’industrialisation
Exposé sur le Creusot et la famille Schneider
C- un mode rural important et en difficultés doc 2 p 206 mise en activité
Synthèse trace écrite : à compléter
À partir des années 1870, la France entre dans la deuxième phase du processus d’industrialisation grâce aux innovations dans la métallurgie, l’automobile, la chimie, mais aussi à l’utilisation de l’électricité et du pétrole. En 1914, le secteur industriel emploie 31,6% des actifs et produit un tiers de la richesse nationale. Les grandes usines remplacent progressivement les petits ateliers, même si environ 85% des ouvriers travaillent encore dans des établissements ne dépassant pas cinq salariés en 1914.
La famille Schneider fait du Creusot le premier complexe industriel de France, structuré autour de mines de charbon, de fonderies, de vastes entrepôts en acier. Employant plus de 10 000 ouvriers en 1914 et produisant plus de 100 locomotives par an, la dynastie Schneider pratique une politique sociale paternaliste dans ses cités ouvrières.
En 1914, la France est la 4ème puissance mondiale (6% de la production industrielle et 8% du commerce mondial). Elle est le premier producteur mondial d’électricité, d’aluminium, de textiles synthétiques ou encore de pneumatiques en caoutchouc. Dans le secteur automobile, on assiste au début du taylorisme dans les usines Renault.
2 Un monde rural transformé diaporama
La France reste un pays rural. En 1914, elle compte encore 56% de ruraux dont environ 8 millions d’agriculteurs qui produisent 40% de la richesse nationale. Mais une minorité de grands exploitants spécialisés dans les céréales obtient des rendements élevés grâce à la mécanisation et aux engrais chimiques dans le Nord et le Bassin parisien. Dans l’Ouest et le Sud, l’agriculture reste dominée par de modestes exploitations familiales, polyvalentes et peu mécanisées. Les conditions de vie de la majorité des agriculteurs sont difficiles.
À la fin du XIXème siècle, la transformation du monde rural s’accélère. L’attraction de la main-d’œuvre vers les villes industrielles et le désenclavement des campagnes grâce au chemin de fer accélèrent l’exode rural des plus pauvres. Pour s’attacher les voix du monde agricole, le régime républicain adopte des mesures protectionnistes réclamées par les premiers syndicats d’agriculteurs.
3- les transformations des territoires : dynamisme urbain
La seconde révolution industrielle accélère l’urbanisation. Le travail se trouve désormais dans les villes. Le taux d’urbanisation passe ainsi de 31 % en 1870 à 44 % en 1911. La croissance profite aux agglomérations où se forment les premières banlieues ouvrières (argumentation : Le creusot )
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