Travail sur la Somalie
Dissertation : Travail sur la Somalie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar VN Jjirouux • 25 Avril 2019 • Dissertation • 2 013 Mots (9 Pages) • 710 Vues
Véronike GIROUX
Cartes du monde
320-213-VL, gr. 03
Travail sur
La préparation d’un voyage en Somalie
Travail présenté à
M. Martin CLICHE
Département des sciences humaines
Collège de Valleyfield
Le 27 mars 2019
Présentation de la Somalie
La Somalie est l’État situé le plus à l’est du continent de l’Afrique, aussi nommé la corne de l’Afrique. Son nom officiel est la République fédérale de Somalie. Ce pays a une superficie de 637.657 km² et est peuplé de 13 611 470 habitants (2018)[1]. Ses voisins sont situés à l’ouest, il y a le Kenya, le Djibouti et l’Éthiopie. Les autres villes importantes sont l’Hargeisa, le Berbera, le Kismaayo, le Jamaame et le Baydhabo. La capitale de la Somalie est Mogadiscio.
Éléments naturels
La Somalie possède un climat semi-désertique au nord et à l’ouest. Le reste du pays possède un climat semi-aride chaud, notamment à Mogadiscio. Les précipitations sont importantes à l’année dans l’ensemble du pays, cependant elles sont plus faibles à Mogadiscio. La température moyenne est de 27°C[2]. Le mois d’avril est le plus chaud avec 29°C et le mois le plus froid est juillet avec 25.8°C. En ce qui concerne les précipitations, elles sont en moyenne de 466 mm par année.
Comparons la capitale de Mogadiscio à la ville de Montréal. Le climat de Montréal est de type tempéré froid. Les précipitations sont significatives même durant le mois le plus sec. La température moyenne est de 6.5°C[3]. Le mois de juillet est le plus chaud avec 21.1°C et le mois le plus froid est janvier avec -9.8°C. Pour ce qui est des précipitations, elles sont en moyenne de 975 mm par année.
La période la plus favorable pour notre séjour en Somalie serait durant les mois d’hivers, au moment de la saison sèche. Plus particulièrement les mois de janvier et février. Les températures seront moins chaudes et les précipitations moins importantes. Le soleil brille tout au long de l’année. La chaleur sera présente, mais sera moins écrasante. De plus, les précipitations y seront quasi nulles. La température moyenne durant cette période sera de 26°C. Cette période semble idéale pour notre voyage, car à Montréal pour la même période le climat est beaucoup moins intéressant. Les précipitations entre janvier et février sont en moyenne de 66 mm, alors qu’en Somalie elles sont quasi nulles. Durant cette période à Montréal la température moyenne est de -9.1°C. C’est pourquoi on décide de faire ce voyage durant cette saison.
Mogadiscio
[pic 1]
Montréal
[pic 2]
Le relief de la Somalie consiste principalement en plaines et de hauts plateaux. Au nord, la chaîne du Karkaar longe le golfe d'Aden. Ce pays est entouré par l’océan Indien et ses deux fleuves principaux sont le Jubba et le Shabele.
Lors d’un voyage, il est important de connaître le décalage horaire entre le pays qu’on prévoit visiter et le pays d’origine. Au moment où j’écris ceci, il est 16h40 à Valleyfield alors qu’à Mogadiscio il est 23h40[4]. Il y a donc un décalage horaire de 7h.
Les éléments humains
La population de la Somalie est de 13 611 470 habitants (2018)[5] et compte une densité de 21,35 habitants / km². L’indice de fécondité est de 6,46 enfants / femme (2014)[6]. Les langues officielles de ce pays sont le somali (72.5%)[7] et l’arabe, mais l’anglais et l’italien sont également utilisés. La religion en Somalie est divisée comme suit, il y a 99.8% de musulmans, moins de 1% de chrétiens et moins de 1% de religions traditionnelles. L’État de la Somalie est une République fédérale et le chef de l’État est le président Mohamed Abdullahi Mohamed.
Les principales restrictions
Le site du gouvernement du Canada conseille d’éviter tout voyage en Somalie, sur ce site on peut également voir le message qui suit ; « La situation en matière de sécurité en Somalie est extrêmement instable et la menace posée par le terrorisme intérieur est élevée, surtout au centre-sud du pays et dans la capitale, Mogadiscio. »[8]. En ce qui concerne la santé en Somalie, de nombreuses maladies sont présentes telles que le choléra, la poliomyélite, la rougeole, l’hépatite B[9], etc.
La sécurité des voyageurs en Somalie peut être menacée par de multiples facteurs. Il y a fréquemment des actes de terrorisme, des enlèvements, des manifestations, des attentats-suicides et plusieurs autres. Le gouvernement du Canada[10] stipule qu’ils ne sont pas responsables si un voyageur canadien décide d’y aller malgré cet avertissement dans ce pays. Si tel est le cas et que le voyageur a besoin d’aide, il devra se rendre dans une ambassade ou un consulta du Canada dans un autre pays voisin. De plus, le voyageur qui décide d’aller en Somalie pourrait éprouver des difficultés à quitter le pays. Ce voyage en Somalie est donc fortement déconseillé.
La Somalie est un pays qui traverse plusieurs crises politiques et climatiques. En 2017, il était au bord de la famine pour la troisième fois en vingt ans, ce qui est énorme. Le président de la Somalie a indiqué dans un communiqué ; « Le président a appelé la communauté internationale à réagir de façon urgente à la catastrophe afin d’aider familles et individus à se remettre des effets de la sécheresse pour éviter une tragédie humanitaire »[11].
En ce qui concerne les lois et coutumes, lors de notre voyage en Somalie, nous devrons nous conformer à leur loi et coutume. D’abord, il y a le ramadan[12] qui est important pour les musulmans. Le ramadan est le neuvième mois du calendrier hégirien, c’est le mois du jeûne. Il est donc important durant cette période de ne pas manger, boire, fumer dans les lieux publics entre le lever et le coucher du soleil. D’autre part, les voyageurs homosexuels devront se faire discrets en public, car la loi[13] somalienne interdit les actes sexuels entre les personnes de même sexe. Enfin, il est important de prévoir suffisamment d’argent, car les cartes de crédit ainsi que les chèques ne sont pas acceptées et il n’y a pas de guichet automatique. L’argent américain est accepté. La monnaie dans ce pays est en Shilling somali (SOS)[14].
Les autres enjeux
La condition de vie des enfants en Somalie est très difficile comparativement aux enfants du Canada. Le taux de mort infantile en Somalie est de 96.6 décès/1.000 naissances normales[15] alors qu’au Canada il est de 4.6 décès/1.000 naissances normales. En février 2017, l’UNICEF projetait que 944 000 enfants[16] somaliens souffriraient de malnutrition. Au Canada, plus précisément à Montréal, un enfant sur dix souffrirait encore de malnutrition. Près de 35 000 enfants[17] reçoivent chaque mois une aide des banques alimentaires. La Somalie est un pays pauvre et instable et rend donc difficiles la croissance et l’éducation des enfants somaliens. Dans ce pays environ les trois quarts des enfants ne sont pas scolarisés. Les écoles sont principalement dans les grandes villes, ce qui rend l’accès difficile aux habitants des campagnes. D’ailleurs, un grand nombre des familles n’ont pas les moyens de payer les frais scolaires. Au Canada, c’est un droit fondamental d’avoir accès à l’éducation entre 6 ans et 16 ans[18]. On estime 2000 à 3000 enfants sont enrôlés dans l’armée de la Somalie, selon l’UNICEF ; « la situation est même en train d’empirer, car les milices ont transformé des écoles en centres de recrutement, obligeant les enseignants à faire de leurs élèves des petits soldats »[19]. Pour conclure la condition de vie des enfants, l’accès à l’eau potable est généralement difficile pour eux. Beaucoup d’enfants passent une grosse partie de la journée à aller chercher de l’eau à des kilomètres de marche de leur maison. Et l’eau n’est pas toujours potable, elle est souvent contaminée et cela accentue la propagation de maladie.
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