Villes petites et moyennes
Compte rendu : Villes petites et moyennes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Manon.crpl • 25 Septembre 2023 • Compte rendu • 1 613 Mots (7 Pages) • 179 Vues
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Manon
Tout d’abord, le document 1 est une photographie prise en 2019 représentant la ville de Dinan qui sur situe dans les Côtes-d’Armor, en Bretagne, nous pouvons la retrouver sur le site www.surcoufhotel.com.
Puis, le document 2 est un article qui a pour sujet « Les villes petites et moyenne, déclin ou renaissance ? » cela a été écrit par Julien Damon, paru en juillet 2017 dans le magazine Sciences Humaines n°294.
Premièrement, 82% des Français vivent dans un environnement urbain dominé par quelques grandes métropoles et s’organisent en espaces périurbains grignotés sur la campagne. La métropolisation est un phénomène géographique, social et politique de concentration des activités, des populations, des revenus et des centres de commandements dans quelques villes.
Quel avenir pour les villes petites et moyennes en France ?
Dans un premier temps, nous présenterons ce qui caractérise les villes petites et moyennes. Dans un second temps, nous évoquerons leurs fragilités ainsi que leurs atouts. Puis pour terminer, nous indiquerons si ces deux documents permettent d’analyser la diversité de situation des villes petites et moyennes.
Tout d’abord, nous allons présenter la caractérisation des villes petites et moyennes. Premièrement, la métropolisation en France est un processus qui se décline au niveau régional et recompose les dynamiques urbaines.
C’est un système urbain très hiérarchisé et centralisé depuis les métropoles, les villes moyennes, les petites villes et les bourgs. Pour caractériser les petites villes, prenons l’exemple de Dinan qui se situe dans les Côtes-d’Armor en Bretagne, elle comporte 14 200 habitants. Elle possède un hôpital, une sous-préfecture, des lycées, un tribunal et également 71 monuments historiques qui lui permet donc d’être classée « ville d’art et d’historique ». De plus c’est l’un des pôles majeurs de tourisme en Bretagne.
Comme ville moyenne, nous pourrions citer la capitale des Côtes-d’Armor, Saint-Brieuc. Avec ses 45 000 habitants elle regroupe une préfecture et un conseil départemental, une Cour d’Assise, des antennes universitaires ainsi que des centres hospitaliers. On peut constater que ce qui fait majoritairement la différence entre une ville petite et une ville moyenne est le nombre d’habitants. En effet, les villes petites comportent entre 5 000 et 20 000 habitants tandis que les villes moyennes ont une population comprise entre 20 000 et 200 000 habitants. On y retrouve également différents types d’infrastructures. Les villes moyennes regroupent plus les infrastructures au niveau départemental tel que préfecture et Conseil départemental, Cour d’Assise… Tandis que les villes petites regroupent majoritairement les infrastructures au niveau régional tel que des monuments historiques, tribunal, hôpital…
Un citadin sur deux vit dans une ville de moins de 100 000 habitants. Les plus petites d'entre elles bénéficient le plus souvent d'une croissance démographique supérieures aux autres. Les villes petites et moyennes ont en commun d'être perçues comme un facteur de cohésion, particulièrement dans les régions où le réseau urbain est moins dense.
Ensuite, nous allons évoquer leurs fragilités ainsi que leurs atouts. Pour commencer certaines villes moyennes se trouvent marginalisées suite à leur éloignement, à la désindustrialisation, à la perte d'équipements publics (hôpitaux, tribunaux...), à la concurrence, et aux difficultés pour se reconvertir.
D'autres connaissent un renouveau en renforcement porté par une dynamique économique locale et la valorisation du cadre de vie. Il est donc possible d'agir car les élus peuvent essayer de créer un cadre de vie favorables à l'activité économique et à la population. Il s'agit de faciliter l'esprit entrepreneurial car la seule richesse qui vaut c'est les hommes et les femmes. Il faut aussi essayer d'attirer des entreprises extérieures. Les villes qui sont dans la zone d'influence des métropoles comme Dinan qui est une ville petite peuvent en bénéficier si elles sont bien connectées et qu'elles possèdent un cadre de vie agréable. Elles peuvent aussi jouer sur l'économie résidentielle ce qui est le cas de Saint-Malo depuis que le TGV relie cette ville à 2h30 de Paris.
Les métropoles et les villes sont des territoires animés par une certaine concurrence sociale dans la course à l'habitat.
La gentrification des villes petites et moyennes a des bénéfices positifs qui sont associés aux emplois, à la culture, à la santé, et au capital social. En revanche, cela provoque un retour des catégories aisées et moyennes supérieures, qui va donc engendrer une augmentation des prix de l'immobilier. Ce qui va amener à un exode des catégories moyennes inférieures et populaires.
Pour apporter des solutions à ce processus d'exclusion sociale la loi solidarité et renouvellement urbain oblige les communes à avoir au moins de 25% de logements sociaux, autrement elles doivent payer une amende.
Le défi des petites villes, qui connaissent un accroissement de leur population, est comment permettent l'accueil de nouveaux habitants tout en limitant leur extension au détriment des terres et espaces agricoles. Cela serait de diminuer la taille des terrains, de construire des petits habitats collectifs et prendre possession des friches urbaines pour bâtir. Pour conserver de la vie en ville, il est nécessaire de limiter le développement des grandes surfaces situées en périphérie.
Près du quart des français vit dans des campagnes périurbaines. Ces espaces ruraux se définissent par la mobilité. Le village et un espace résidentiel ou l'on passe ses soirées et ses week-ends, mais tout le reste de la vie se déroulait à l'extérieur avec la vie professionnelle, les courses, la scolarisation après l'école primaire.... L'hexagone est grignoté depuis le début des années 1970 par des lotissements pavillonnaires, des zones commerciales et d'activités accessibles quasi exclusivement en voiture. Ces zones artificialisées occupent désormais 9,4% du territoire métropolitain.
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