Les fourberies de Scapin
Dissertation : Les fourberies de Scapin. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar tianso • 25 Novembre 2017 • Dissertation • 1 249 Mots (5 Pages) • 4 099 Vues
Analyse: Les Fourberies de Scapin
Plan d’introduction : Acte II, scène 7
Sujet amené
- Époque : 17e siècle
- Auteur : Jean-Baptiste Poquelin (nom de scène, pseudonyme : Molière)
- Titre de l’œuvre : Les Fourberies de Scapin
- Genre : Comédie
- Ère : Classicisme (l’écrivain classique est un honnête home qui écrit pour les honnêtes gens)
- Date de la 1ère représentation: 24 mai 1671, au Palais-Royal
Sujet posé : M.R, il faudra analyser la scène 7 de l’acte II dans la pièce de Molière, Les Fourberies de Scapin.
Sujet divisé : M.R, ce sera grâce aux personnages de Scapin et de Géronte qu’il sera possible d’analyser en profondeur cette fameuse scène.
Plan détaillé :
Idée principale 1: M.R, il y a Scapin
Idée secondaire 1: M.R, on peut constater que Scapin est très bon manipulateur (il est passé maître de l’art de la manipulation).
En effet, il joue sur l’amour paternel (affronter son devoir paternel), sur l’amour de Géronte pour son argent et sur le choix d’honnête homme, trois sentiments qui tiraillent le père.
Géronte dit : « Attend Scapin je m’en vais quérir cette somme ». Le sentiment paternel l’emporte sur l’avarice (décision déchirante extrêmement douloureuse).
Malgré le fait que Géronte soit un bourgeois, il se laisse toutefois facilement manipuler et se montre naïf et crédule (victime des ruses de Scapin). Grâce à ses manipulations ingénieuses, il réussit, même si Géronte est avare, à lui soutirer la somme demandée.
Scapin a su trouver les mots justes et manipuler son maître. (Habile de la parole)
*didascalies du début : lorsqu’il fait semblant de ne pas voir Géronte
- permettre de déstabiliser Géronte pour mieux le manipuler (soutirer $)
- veut rendre Géronte anxieux, inquiet et frustré.
- Fonction comique (deux personnages se courent après, l’un étant quasiment aveugle)
- semer l’inquiétude dans l’esprit de Géronte pour l’affaiblir en s’affolant
Champ lexical :
«C’est à vous, Monsieur, d’aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse». P.44
« […] Mais le Ciel me sera témoin que j’ai fait pour toi tout ce que j’ai pu ; et que si tu manques à être racheté, il n’en faut accuser que le peu d’amitié d’un père». (Culpabilité) P.46
Figures de style :
Hyperbole : « […] Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu’à l’heure que je parle, on t’emmène esclave en Alger […]».P.46 (manipulations afin de créer un sentiment de peur, inquiétude chez Géronte).
Idée secondaire 2 : M.R, il a un talent de dramaturge
Il joue sur le temps alloué pour la rançon : insister sur l’urgence de la situation en répétant la marge de temps qu’il a en sa possession (l’idée d’urgence afin de de dramatiser la situation dangereuse dans laquelle son fils Léandre est à ce moment).
Champ lexical :
«Ô Ciel ! ô disgrâce imprévue ! ô misérable père ! Pauvre Géronte, que feras-tu ? […] Où pourrais-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune ? […] En vain je cours de tous les côtés pour le pouvoir trouver […] Il faut qu’il soit caché en quelque endroit qu’on ne puisse point deviner […] Ah ! Monsieur, il n’y a pas moyen de vous rencontrer […] Monsieur… […] Monsieur, votre fils… […] Est tombé dans une disgrâce la plus étrange du monde». P.42-43 Il s’affole pour dramatiser la situation (exclamation ajoute un aspect dramatique)
« […] si vous ne lui envoyez par moi tout à l’heure cinq cents écus, il va emmener votre fils en Alger».P.44
« […] il ne m’a donné pour cela que deux heures » P.44
« […] vous courez risque de perdre votre fils».
Figures de style :
Hyperbole : «Il y a une heure que je suis devant toi. Qu’est-ce que c’est donc qu’il y a ?».P.43
«Dépêchez donc vite, Monsieur, je tremble que l’heure ne sonne».P.46 périphrase ?
Conclusion partielle : Bref, ce fut grâce aux caractéristiques psychologiques de la manipulation et la dramatisation qu’il a été possible d’analyser le personnage de Scapin dans cette scène.
Idée principale 2 : M.R, il y a Géronte.
Idée secondaire 1: M.R, il est avare
Didascalies : Comique de geste (Géronte retient la bourse qu’il doit donner à Scapin et fait des mouvements d’hésitation : Il lui présente sa bourse, qu’il ne laisse pourtant pas aller ; et dans ses transports, il fait aller son bras de côté et d’autre, et Scapin le sien pour avoir la bourse) p.47
Champ lexical :
«Cinq cents écus ! N’a-t-il point de conscience ? »
«Sait-il bien ce que c’est que cinq cents écus ? »
«Croit-il, le traître, que mille cinq cents livres se trouvent dans le pas d’un cheval ? »
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