Ambassadors- daniel buren
Cours : Ambassadors- daniel buren. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Alexandre Oran • 11 Février 2017 • Cours • 932 Mots (4 Pages) • 1 120 Vues
- A propos de l'artiste : | Daniel Buren est un artiste (peintre et sculpteur) français né en 1938. Formé à l’École des métiers d'art à Paris dont il sort diplômé en 1960. Durant sont parcours l'artiste pu acquérir la maîtrise de nombreux supports et de nombreuses techniques tels que celle de la peinture, la sculpture, le son ou encore les films. Dés les années 1960, l'artiste affirme son côté penchant vers l'économie de moyens artistiques. En effet, ses premières œuvre mêlent simplement des bandes de tailles régulières aux couleurs diverses pintent sur des tissus rayés. L’auteur se caractérise également par un souffle de révolte artistique et semble bien décidé à car une de ses principaux principes est selon « Paris Art », ne jamais être enfermé. En effet, dans une interview faite par le site, Buren témoigne de cette volonté. Selon lui, les expositions ne font pas qu’enfermer le travail de l’artiste mais le catégorise et le range dans telle ou telle catégorie, et de la sorte l'auteur n'a plus réelement le contrôle de son œuvre. « Ces manifestations caricaturent et catégorisent tel ou tel pan de la création. Une fois encore, ou bien vous êtes d’accord avec la catégorie (ou avec le discours de l’organisateur), et vous êtes chez vous comme un poisson dans l’eau; ou bien vous n’êtes pas d’accord ». De plus, dans le Préambule du livre intitulé Daniel Buren de Guy Lelong, l'auteur explique que « Daniel Buren refuse, lui, tout assujettissement des œuvres d’art aux cadres de présentation qui les gèrent en fait à leur insu… ». On remarque donc un nouveau témoignage de l'anti-conformisme de Buren. |
Ses inspirations : | Peu après sa sortie de l'école, il découvre au Marché Saint-Pierre en 1965, une toile de store rayée, dont il va s’inspirer pour la création de ses œuvres. La même année il obtient le prix de la Biennale des Jeunes lors de la Biennale de Paris pour son œuvre inspirée d'une toile de store rayée. Or, c'est suite à ses premières œuvres que l'auteur se confronte a un style qui deviendra par la suite sa « marque de fabrique » : des bandes verticales alternées blanches et colorées de 8,7 cm de largeur, inspirée d’une toile de store rayée qu’il aurait vue au marché de Saint-Pierre. Son style se retrouve rapidement dans des installation dites in situ appellation qui explique que l'artiste dédie son oeuvre au site qui l'accueil). Également passionné par l'écriture et le son, il accompagne souvent ses installations par des procédés sonores et visuelles de notes explicatives. |
Principales Collaborations : | L'année suivant sa première récompense, en 1966, Buren s'associe avec les peintres Olivier Mosset, Michel Parmentier, et Niele Toroni, avec lesquels il organise des manifestations qui furent controversées à de nombreuses reprises. Ainsi se collectif d'artiste créent le groupe « BMPT » (acronyme de leur noms de famille). Le groupe se caractérise très vite par une pratique commune, celle de la représentation d'un même motif, et le rejet total de la scène artistique parisienne qu'ils jugent trop Académique. Pendant les dix années qui suivirent, leur installations "rayées" purent être observées sur pratiquement tous les supports. Des portes, des escaliers, en passants par les trains jusqu'aux voiles et les gilets pour gardiens de musée, on pouvait retrouver les symboles rayés du groupe. On peut lire, dans une interview faite par le site internet « Paris art », le témoignage de ce travail sur le gilet des gardiens de musées. En effet, l’artiste réponds à la question « Comment avez-vous participé à la force de l’art ? » par : « J’ai proposé que les gardiens portent avec leur uniforme, constitué d’un pantalon et d’une chemise noirs obligatoires, un gilet rayé. Ce travail me permettait de contourner les nombreux problèmes que soulevait cette manifestation. Dès le départ, je l’ai trouvée problématique et chaotique. Gérée par une quinzaine d’organisateurs, le résultat était plus proche de la foire que de la manifestation artistique ». |
Ses penchants artistiques : | Buren est en vue de ses premières œuvres associé à des rayures verticales, blanches et de couleur ainsi qu'un travail in situ, en fonction du lieu où il est programmé et réalisé. Ensuite, son talent s'exprime par deux autre éléments. Le premier est le choix de différents supports tels que le tissu rayé comme pour ses premières œuvres, mais également le verre peint, gravé, les miroirs, le bois. Enfin, le second se caractérise par le passage de la surface plane à la troisième dimension comme pour « les colonnes ». |
Obtention d'une véritable notoriété dans le monde de l'art : | C'est avec la polémique nationale engendrée par les "colonnes", que mes deux collègues vont aborder et l'obtention du Lion d'Or à la Biennale de Venise en 1986 que Buren aquiert une véritable renommée dans le monde de l'art. Dans les années 1990, il continue de travailler sur ses dispositifs fétiches et développe d’autres caractéristiques comme des jeux de lumières, de couleurs, une volonté critique et prends un goût prononcé pour les installations en verre comme pour son œuvre "installé dans l'espace". Daniel Buren est aujourd'hui l’un des artistes les plus renommés sur la scène internationale. Il reçut même en 2007 le prix Praemium Imperiale, pour « la portée », prix décerné par la famille impériale du Japon au nom de l'Association japonaise des beaux-arts. |
Dernière œuvre au compteur : | En 2016, il est choisi par la Fondation Louis Vuitton pour colorer les voiles du batiment. Conçue en dialogue étroit avec le bâtiment dont l’architecture appelle l’inspiration des artistes « L’Observatoire de la lumière » va se déployer sur l’ensemble des verrières, éléments emblématiques de l’édifice. |
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