Analyse de la poésie " Comme un chevreuil " de Pierre de Ronsard
Commentaire de texte : Analyse de la poésie " Comme un chevreuil " de Pierre de Ronsard. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Par Laura Tarrathes • 4 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 646 Mots (3 Pages) • 3 988 Vues
Page 1 sur 3
Fiche de révision
“Comme un chevreuil”, Amours de Cassandre (1552)
Pierre de Ronsard
- Pierre de Ronsard (1524 - 1585):
- un des poètes fondateurs du groupe de La Pléiade.
- célèbre pour ses recueils de sonnets amoureux comme Amours de Cassandre (1552), Amours de Marie (1555), Sonnets pour Hélène (1578).
- a eu beaucoup de succès auprès de ses souverains.
- mouvement
- composé de sept poètes (ex: Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay…)
- décident d’abandonner les vieilles formes poétiques du Moyen-Âge et de transformer la langue française
- ils s’inspirent des oeuvre antiques comme celles d’Homère ou Ovide par exemple pour renouveler leur inspiration
- ils doivent s’inspirer des Muses car ils sont les héritiers d’Orphée
- est un sonnet
- raconte le début d’une histoire d’amour malheureuse avec Cassandre Salviati
Un cadre bucolique | Le chevreuil | Le coup de foudre |
- Champs lexical de la nature “le printemps” “morne gelée” “herbette” “bois” “mont vallée” “onde”
- On voit les différentes saisons “printemps” les différents moments de la journée “Aube” les états de la nature “oiseux cristal”
- De l’hiver au printemps/de l’obscurité
- Personnification du printemps “détruit”
- Enjambement v1 et 2 avec la périphrase péjorative “l’oiseux cristal de la morne gelée”
- Le printemps est vu comme une force qui balaie un moment inutile est triste, l’hiver
- Personnification de l’aube “s’enfuit”
- Adjectifs de calme et de douceur “emmiellée” “recelée” “herbette”
- Activités printanières positives “mieux brouter”
- Personnification de l’Aube → valorisant
- La nature est liée à la sécurité “et seul, et sûr, loin de…”
| - Un animal à la découverte du monde
- Verbes d’action “brouter” “s’enfuit” “où son pied le conduit”
- Anaphore des “or’... or’... or’...” montrant la multiplicité des lieux visités
- Les mots “vallée” “mont” “onde” soulignent la différence de niveau et la diversité du monde
- Liberté montrée par la diversité des lieux visités
- L’expression “libre folâtre” renforce cette idée
- Parallélisme “et seul, et sûr” pour montrer la liberté mentale du chevreuil
- Personnification de sa liberté “de rets ni d’arc sa liberté n’a crainte”
- Sans défense → les armes sont associées aux chasseurs
- Il est sans peur “sûr” car il n’a pas conscience du danger
- Opposition par hémistiche v9 “de rets ni d’arc” (=armes) “sa liberté n’a crainte” (=innocence)
- Il a la gaieté d’un enfant “folâtre” et donc son innocence
| - Métaphore filée de lui avec un chevreuil → comparant au début “comme un chevreuil” v1 et comparé v12 “ainsi j’allais”
- Utilisation du pronom “j’” et de déterminants possessifs “mon”
- Jeunesse du poète énoncée par “avril de mon âge”
- Le poète subit une violence symbolisée par le champs lexical de la violence “vie atteinte” “meurtrier” “sang” “dommage” et par celui de la chasse “rets” “arc” “chien” “bruit”
- L’amour est associé à la jeunesse et au printemps mais aussi, par extension, à la saison de la chasse
- La femme, celle qui blesse
- Symbolisée ici par “un oeil” → synecdoque
- Déshumanisée, associée au chasseur
- C’est la femme qui porte un coup sur lui
⇒ Image violente du coup de foudre |
CONCLUSION: Le thème de la nature revient souvent pour montrer qu’où aille le chevreuil, le chasseur sera toujours là, donc qu’où aille le poète, l’amour le traquera. |
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com