Comment oreste procède-t-il pour créer sa propre philosophie de vie ?
Dissertation : Comment oreste procède-t-il pour créer sa propre philosophie de vie ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Louise Cornet • 15 Avril 2016 • Dissertation • 1 061 Mots (5 Pages) • 1 308 Vues
Exposé de français
Pour aborder les mouches de Sartre nous avons étudié la manière dont procède Oreste pour créer sa propre philosophie de vie.
Nous étudierons pour cela, cet aspect à partir de sa transformation.
Notre problématique est la suivante: « Comment oreste procède-t-il pour créer sa propre philosophie de vie ? »
Pour cela nous allons suivre une logique de plan c'est à dire dans un premier tant analyser les éléments déclencheurs puis les différentes ruptures et enfin la notion d'existentialisme.
I- Éléments déclencheurs
Tout d'abord on remarque que Oreste cherche un acte à accomplir, il se sent vide et veut donner un sens a sa vie. Dans la scène 2 de l'acte I « Ah! S'il était un acte,vois-tu,un acte qui me donnât droit de citer parmi eux; si je pouvais m'emparer, fut-ce par un crime de leurs mémoires, de leur terreur et de leurs espérances pour combler le vide de mon cœur, dussé-je tuer ma propre mère.. » On constate qu'il serait prêt a tout, à n'importe quel acte pour ne plus se sentir vide et léger.
En effet, il est libre mais il le dis d'une manière ironique : « Moi je suis libre, Dieu merci. Ah! Comme je suis libre.. » Mais il l'est trop car rien ne lui appartient.
Il veut donc obtenir le droit de citer à Argos: « C'est ma seule chance. Je veux être un homme de quelque part un homme parmi les hommes. Je veux tirer la ville autour de moi et m'y enrouler comme dans une couverture. »
Nous remarquons alors, la notion d'insatisfaction d'Oreste auprès de la philosophie du pédagogue.
Ce dernier est un personnage sceptique c'est à dire qu'il vit dans le doute, ne s'engage jamais. Cette philosophie est critique est se base sur le morale d'inaction. Il se place toujours en tant que spectateur. C'est donc pour cela qu'il ne possède rien.
Dans l'acte I scène 2, Oreste montre son désaccord avec la philosophie du pédagogue « Laisse ta philosophie. Elle m'a fait trop de mal. » Il y a la notion de révolte. Cette phrase au passé marque un changement, une rupture, Il veut dortir de l'influence du pédagogue… Oreste se détache petit à petit du pédagogue. Oreste résume son vécu par « Des palais, des colonnes, des statues! » « Mais qu'est ce qui est à moi? » Il veut posséder, il veut s'engager. Il se morfond et dans toutes ces répliques il explique ce qui lui manque, ce qu'il souhaite et pourquoi il a besoin d'un acte de responsabilité; « je ne pèse pas plus qu'un fil et je vis en l'air » Il a besoin d'un poids et presque pas de manière métaphorique, il veut être ancré dans un sol, son sol natal. Oreste s'adresse toujours au pédagogue et lui demande: « Ça te paraît vulgaire à toi la joie d'aller quelque part ?» C'est une question rhétorique et presque ironique ce quelque part signifie un lieu symbolique comme la ville d'Argos. Le scepticisme ne veut donc pas d'hommes supérieurs, pas de privilégiés; « les odeurs les sons, le bruit de la pluie(..) je savais qu'ils appartenaient aux autres, et que je ne pourrais jamais en faire mes souvenirs » ou encore « superbe absence que mon âme » Le pédagogue a conscience du changement d'Oreste, il se pose de nombreuse questions: « Ah! Comme vous avez changé! », « je vous voyais changer de jours en jours », on a beau s'être entrainé de bonne heure à l'ironie sceptique il vous vient parfois de sottes idées », « je me demandais si vous ne méditiez pas de chasser Egisthe et de prendre sa place » Le pédagogue doute, il se méfie d'oreste surement pour le remettre dans le droit chemin. Il voit changer Oreste et perd peut-être confiance en celui ci.
On voit aussi à travers les personnages qu'il y a un bouleversement depuis qu'Oreste est arrivé à Argos. Comme dans le cas de Clytemestre : « Nous avons, durant 15 années gardé le silence, et seuls nos regards nous trahissaient. Tu es venu, tu nous as parlé, et nous voilà, montrant les dents et grondant comme des chiennes »
Ensuite,
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