Commentaire Les nuits rhénanes, Apollinaire

Guillaume Apollinaire écrivain et poète francais du 20ème siècle, publie le recueil "alcools" en 1913 dont est extrait le poéme "nuit rhénanes". Ce poéme écrit au 20ème siécle évoque le séjour d'Apollinaire lorqu'il est au bord du Rhin. Nous nous demanderons comment Apollinaire passe du réel au mystique. Dans un première partie nous verrons le crétion d'une ambiance envoutante et dans une seconde partie nous verrons l'image obsessionelle d'une femme "fatale".

I-La création d'une ambiance envoutante

Pour commencer le poète utilise l'ivresse, il vise a rendre l'atmosphére plus inquiétante.  

Dans le premier vers, nous pouvons voir "mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme". Apollinaire utilise la métaphore, son verre est comparé a une flamme. Cela peut aussi faire référence au titre du recueil qui est "alcools". C'est aussi l'ivresse qui permet l'apparition d'un monde fantastique à travers les fées.

Ensuite, nous pouvons voir que le fleuve paticipe aussi a la metamorphose du réél.

En effet, le poéte utilise une amplification pour accentuer l'émotion: il répète deux fois "Le Rhin le Rhin" et il montre aussi que le Rhin est également ivre: "Le Rhin le Rhin est ivre la ou les vignes se mirent". De plus, le fleuve est doté d'un pouvoir magique par la présence d'étres fantastiques qui semblent etre des sirénes avec une chevelure de couleur végétale: "ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été" . Enfin, le chiffre sept est maléfique : "vu sous la lune sept femmes". En effet, ce chiffre est symbolique, il est souvent associé aux contes et aux légendes. Nous pouvons aussi constater que cette scéne spectrale se déroule dans la nuit: "avoir vu sous la lune". De plus les termes "fées" et "incantent" font penser a un sortilège.

Pour finir, nous pouvons constater que le chant est le véritable déclencheur du poème. En effet, sans lui la présence de sirène dans le fleuve ne serait pas possible. C'est lui qui crée cette ambiance fantastique. Nous pouvons aussi constater qu'un autre personnage est présent: le batelier. Il fait aussi reférence au fleuve et aux pouvoirs envoutants de la musique au vers 2: "la chanson lente du batelier" . De surcroit, le poéte se laisse enivrer par cette chanson "écoutez la chanson lente d'un batelier".

Pour finir ,dans la seconde strophe, le poète essaie de se détacher, il ne veut plus entendre cette chanson: "Que je n'entende plus le chant du batelier". De plus, nous pouvons constater qu'il a peur: "et mettez prés de moi toutes les filles blondes" il veut etre protégé par ces filles blondes.

II-L'image obsessionelle d'une femme "fatale"

 Nous pouvons constater que le poéte oppose deux types de femmes.

Pour commencer, Apollinaire oppose les filles bondes aux sirénes. Nous pouvons constater que ces filles blondes sont pour lui une sécurité en effet, elles sont bien ancrées dans le réel et symbolisent l'aspect rassurant de la réalité : sagesse de la coiffure, stabilité du regard, luminosité de la chavelure: "Et mettez près de moi, toutes ces filles blondes" "Au regard immobile aux nattes repliées" (v.7/8). Contrairement aux sirénes qui elles relèvent du domaine de l'imaginaire et du fantastique et ont des affinités avec l'eau, elles sont fuyantes mais fascinantes. De plus, "tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'a leur pieds" suggére le désordre de la chevelure et donc la passion et le désir.