Commentaire composé Ziméo de Saint Lambert
Commentaire de texte : Commentaire composé Ziméo de Saint Lambert. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Guillaume Marol • 30 Mai 2016 • Commentaire de texte • 1 431 Mots (6 Pages) • 14 056 Vues
Commentaire Littéraire Ziméo
Ziméo est un conte philosophique écrit par l’auteur Jean-François de Saint-Lambert au XVIIIème siècle durant le siècle des Lumières. Saint-Lambert est né en 1716 et est mort en 1803, il était philosophe et conteur.
Ziméo est un conte dénonçant l’esclavage et la cruauté des négriers. L’extrait étudié nous montre comment les noirs étaient séparés de leur famille ainsi que la violence des négriers envers eux.
En quoi cet extrait nous montre que les noirs étaient maltraités ?
Nous verrons dans un premier temps comment l’auteur nous montre la douleur qu’éprouvent les esclaves ainsi que la cruauté des blancs. Puis dans un second temps en quoi Ziméo incarne la révolte des esclaves.
- une scène pathétique
- Des êtres amoureux
Dans cet extrait de Ziméo, l’auteur nous montre que Ziméo et Ellaroé sont des noirs amoureux, on le voit ligne 469 « On voulut m’entraîner, mon épouse, les yeux égarés, les bras étendus et jetant des cris affreux » cette accumulation d’action nous montre la panique de l’épouse lorsque son mari est emmené par les négriers, on le voit aussi à la ligne 470 « S’élança vers moi » Ellaroé ne veut pas perdre son époux, l’auteur accentue le fait que Ziméo et Ellaroé sont amoureux pour donner un aspect pathétique plus prononcé. Cet aspect est d’autant plus renforcé lorsque Ellaroé enlace Ziméo à la ligne 471 – 472 « Je reçus Ellaroé dans mes bras qui l’entourèrent ; elle m’entoura des siens » et ligne 472 à 474 « Un mouvement machinal, chacun de nous enlaçant ses doigts et serrant ses mains, formait une chaîne autour de l’autre » on peut voir une métaphore à la fin de la citation montrant la résistance du couple contre la tyrannie des négriers. Ensuite à la ligne 477 « Mais comment laisser dans cet horrible monde, ma chère Ellaroé ? » le pronom possessif « ma » mais aussi le nom commun « chère » montre l’affection intime qu’éprouve Ziméo envers sa femme exposant ainsi leur amour. L’auteur affiche l’amour des deux êtres par la peur de perdre leur moitié respective, ligne 477 - 478 « J’allais la perdre » puis ligne 479 « Les larmes inondaient mon visage » l’hyperbole accentue cette peur. Puis Jean-François de Saint-Lambert nous dessine la douleur qu’éprouve le couple lorsqu’ils sont séparés, ligne 484 « Un cri de douleur au moment où l’on nous désunit » et ligne 486 à 488 « Elle me regarda : ses yeux, tout son visage, son attitude, les sons inarticulés qui sortaient de sa bouche, exprimaient les regrets et l’amour » les mots représentant l’anatomie d’Ellaroé mettent en évidence la souffrance qu’elle éprouve. Cet amour a pour but de rendre l’atmosphère triste et pathétique.
- La souffrance des esclaves
L’auteur exhibe de façon pathétique la soumission ainsi que la merci des esclaves, ligne 465 – 466 « Mon épouse et son père se jetèrent aux pieds des monstres » les « monstres » sont les négriers, c’est une métaphore renforçant la terreur qu’éprouve les noirs à la vue de leurs esclavagistes. Les blancs ne ressentent aucune pitié à leur égard, ligne 467 « On ne daigna pas nous entendre » ils ne font pas attention à leur douleur et leur souffrance. De plus, les blancs savent que les noirs sont faibles et désespérés, qu’ils ont subi trop de chose pour avoir des ressources, ligne 475 « Ces efforts ne seraient pas longtemps inutiles » ce qui nous montre que les négriers sont plus forts que les noirs. Ensuite, Ziméo affirme qu’il a peur, il nous le montre ligne 478 « Je craignais tout, je n’espérais rien » il n’a plus d’espoir, il est convaincu que c’est la fin pour lui, on voit aussi qu’à la ligne 479 « Les larmes inondaient mon visage » il y a une hyperbole accentuant la souffrance qu’il éprouve car les larmes montrent une douleur éprouvée par un être, en l’occurrence cet être est Ziméo. Puis on peut voir que les esclaves ont une certaine solidarité, ligne 496 « Eut pitié de moi » c’est un noir qui a pitié de Ziméo, donc on peut voir une entraide morale entre les esclaves parce qu’ils ont tous été arracher de leur famille respective. Toute cette souffrance affichée par l’auteur fait éprouver de la peine aux lecteurs, ce qui accentue la dimension pathétique de la scène.
2. Ziméo, un héros incarnant la révolte des esclaves contre la cruauté des négriers.
a) La cruauté des négriers
Dans un second temps, Saint-Lambert met en évidence cette cruauté des blancs envers les noirs, il nous le montre par une métaphore, ligne 474 « Plusieurs mains cruelles » mais aussi en parlant du monde dans lequel Ziméo vit, ligne 477 « Cet horrible monde ». Les blancs n’ont aucune pitié, ils arrachent les noirs de leur famille, ligne 482 – 483 « Les Blancs enlevèrent mon épouse » ils n’éprouvent aucune peine à traiter les noirs de cette manière. Ziméo caractérise les blancs comme étant des monstres, ligne 491 – 492 « Mes nouveaux tyrans » le mot tyran montre la cruauté des négriers, on le voit aussi à la ligne 492 – 493 « Bientôt ils me firent souffrir des tourments que des Blancs seuls peuvent inventer » l’auteur confirme cette cruauté par l’hyperbole « que…seuls ». Puis Saint Lambert nous peint un portrait une fois de plus terrifiant des blancs, ligne 466 « Aux pieds des monstres » ils y a une métaphore représentant les négriers comme des monstres. L’auteur souligne le fait que les négriers sont de cruelles personnes pour faire éprouver du mépris pour eux ainsi que de la peine pour les noirs.
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