Commentaire linéaire les évaporés de Thomas Reverdy
Commentaire de texte : Commentaire linéaire les évaporés de Thomas Reverdy. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar p.perrouillet • 7 Mars 2021 • Commentaire de texte • 847 Mots (4 Pages) • 697 Vues
Tout d ‘abord, on remarque que la troisième partie du texte commence par le pronom personnel « il » et qu’il va revenir 13 fois entre la ligne 20 et la ligne 30. Ce pronom est utilisé pour parler des actions d’Akainu et le fait qu’il revienne plusieurs fois permet aux lecteurs de se mettre dans la situation dans laquelle se trouve le jeune homme qui, d’une part s’impatiente de revoir son père et qui, de l’autre, repense à sa mère. L’expression qui suit « tenir bon » présente le courage d’Akainu et montre qu’il a du mal a attendre l’arrivée de son père. La proposition juxtaposée « il ferme les yeux » utilise aussi le pronom « il » et sa structure est semblable à la proposition principale. En fermant les yeux, l’adolescent veut se calmer, faire le vide dans sa tête, peut-être échapper à son destin. Dans cette phrase, l’auteur utilise la juxtaposition pour donner du rythme et pour nous plonger dans l’atmosphère tendue qui règne autour d’Akainu. A contrario, la phrase d’après est beaucoup plus longue que la première et comporte 5 propositions. La première proposition avec le verbe « rouvrir» au présent nous indique que l’ami de Kaze accepte de se confronter à la réalité. Le verbe « essayer » au présent suivi du verbe à l’infinitif fait comprendre au lecteur que Akainu a tellement du mal à contenir ses émotions qu’il n’arrive même pas à faire le vide en se concentrant sur la marque des canettes. A la fin de la seconde proposition, il y a un complément circonstanciel de lieu « à côté du distributeur » qui nous informe sur le lieu ou se trouve Akainu. A la fin de la phrase, on remarque que le groupe nominal « les mégots » est au pluriel. En effet, Kaze fume plusieurs cigarettes, il est lui aussi stressé et il cherche à se détendre: il se fait du souci pour son protégé. De la ligne 20 à la ligne 22, on peut relever 5 verbes conjugué au présent qui montre que Akainu est troublé, ne sait pas quoi faire en attendant son père.
En outre, on remarque une négation avec le verbe vouloir au présent suivi du verbe croire à infinitif qui montre qu’il refuse de voir la vérité en face, il a du mal à se mettre en tête qu’il ne verra plus jamais sa mère : « Il ne veut pas croire que sa mère soit dans un cimetière (…) ». La phrase se termine par une subordonnée conjonctive introduite par « comme », suivi de la proposition « celui que Kaze lui a montré ». En effet, Kaze lui a montré plus tôt dans le roman un cimetière destiné aux victimes de Fukushima situé dans un champ avec des panneaux de bois espacées de 5o centimètres sans inscription en guise de pierre tombale. Il préfère dire « celui que Kaze lui a montré » au lieu de dire réellement de quoi il s’agit tant cela lui fait mal que sa mère puisse être potentiellement être dans ce genre de cimetière. Le verbe « être » utilisé au présent du subjonctif a une valeur d’éventualité, de souhait car Akainu n’arrive pas à imaginer sa mère dans un cimetière aussi insalubre. D’autre part, dans
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