Corpus Les Fables Jean de La Fontaine
Commentaire d'oeuvre : Corpus Les Fables Jean de La Fontaine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Diara Sourang • 28 Février 2020 • Commentaire d'oeuvre • 910 Mots (4 Pages) • 866 Vues
Corpus, les Fables de Jean de La Fontaine :
Jean de la fontaine est un fabuliste du 17e siècle. C’est un écrivain marginal dont l’inspiration provient de recueils gréco-romains antiques. Les fables de La Fontaine sont à première vue une description globale de l’art de vivre mais sont en réalité une critique de la société qui se traduit par des morales. En effet, l’un des thèmes satyriques principaux que la Fontaine aborde dans ses recueils est celui du courtisan, que nous pouvons – par ailleurs – associer au thème être et paraitre. Nous verrons comment la fontaine aborde le thème ci-dessus et dans quel but. Pour ce faire nous nous appuierons sur le corpus des cinq fables suivantes :
- Le Lion, le Loup et le Renard (3; VIII)
- Les Obsèques de la Lionne (14; VIII)
- La Cour du Lion (7; VII)
- Les animaux malades de la Peste (1; VII)
- Le chat la belette et le lapin (VXI; 7)
Nous pouvons constater dans ces cinq fables une description de la société de cours, ainsi que les rapports entre courtisans et courtisés.
En premier lieu La fontaine fait la description des courtisés. En effet, nous pouvons constater que dans les 5 fables du corpus, la figure du lion est récurrente. Elle est synonyme de puissance et de souveraineté. En effet, qu’il s’agisse de banquet, de funérailles ou de problèmes de santé du roi, dans les fables les fables 1, 2, et 3 la société de cours toute entière –et particulièrement les courtisans – s’organisent autour du roi. Il y a une réactivité pragmatique de leur part dès lors ou un évènement rythme la vie de leur souverain. D’autres par, dans la fable 4, la puissance du roi est observée de par sa sagesse face à toute situation. En effet, le roi tient conseil et l’on entend par là que lui seul détient la raison. Il est vu d’un œil divin et admiratif de la part de son peuple. La dernière fable du corpus, représente également cette puissance du roi, mais, critique plus implicitement sa perversité et son orgueil. En effet, le choix de la figure du chat opulent et menacent laisse percevoir une critique du pouvoir de la part de La Fontaine.
Ensuite, La fontaine décrit les courtisans. En effet, nous pouvons constater que dans les 5 fables du corpus, trois figures de courtisans sont récurrentes. D’abord, il y a le flatteur excessif. Il loue les actions du roi sans l’usage de sa raison. Celles-ci sont parfois indéfendables comme nous avons pu le voir dans les Animaux malades de la peste – ou le lion commet des meurtres par simple gloutonnerie – mais seront acclamé par les flatteurs excessifs dans le seul but de s’attirer bonne grâce. Le flatteur excessif va même jusqu’à dénoncer et extrapoler les comportements d’autre courtisans pour se valoriser. En effet, dans les Fables 1, 2 et 4 nous pouvons remarquer l’usage de la dénonciation d’autrui ou de soi-même pour monter dans l’estime de son interlocuteur, roi ou peuple. Les aveux sont dans la société de cours transformés en excuses hypocrites. Ensuite, il y a le courtisan rusé, il est en général représenté par la figure du renard. Malin et discret, ce dernier réussi toujours à passer à travers les entraves de la colère du roi. En effet, dans les Fables 1 et 2, le courtisan rusé ne se donna pas au dévouement collectif et fut dénoncé. Il le ne connait pas pour autant une fin tragique car il sait justifier son indifférence au drame du roi – quelque fois compréhensible comme avec l’exemple du cerf ou des membres de sa famille ont péri par la faute de la défunte lionne – en trouvant des prétexte, qui par l’occasion flattent le roi. Par ailleurs, le courtisan rusé s’évite les foudres du roi en faisant le choix de ne pas se prononcer sur des débats délicats de court. Cette ruse du renard utilisé à la fable 3 lui permis également de s’éviter les foudres du Roi Lion. Enfin, il y a le flatteur maladroit. Ce dernier souvent représenté par un animal faible d’esprit ou de nature fable. Il connait les foudres du Roi et est souvent victime d’une justice expéditive. En effet, dans les Fables 4, 5 et 3, nous pouvons remarquer que l’Ours, le Lapin et l’Âne ont tous les trois face à une situation ou leur comportement est mise a l’épreuve par le roi auront une réaction trop honnête, parfois maladroite qui ne plaira pas au Roi. Ils ne suivent pas les attentes sociales que l’on attend d’un courtisan et connaissent donc une fin tragique.
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