Corpus sur la mort
Dissertation : Corpus sur la mort. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar moovchien • 24 Janvier 2017 • Dissertation • 739 Mots (3 Pages) • 1 316 Vues
Préface
Si tu es arrivé sur cette page c’est que j’ai réussi à attirer ton attention et que tu souhaites en savoir d’avantage sur ce sujet encore tabou dans notre société : la mort.
Amis lecteurs je sais ce que vous allez penser la mort un thème trop simple, trop déjà vu, pas assez recherché mais la mort aujourd’hui est plus que présente dans notre quotidien pour nous y faire réfléchir. Avec les derniers événements produits ces derniers mois, les médias (journaux, télévision, magazine…), notre entourage, sont là pour nous la mettre en tête. Voilà pourquoi j’ai choisi d’aborder ce sujet.
La mort, ce dernier voyage que nous ferons tous, qui nous prend sans bruit pour nous transporter vers l’inconnu. Enfer ou paradis, fin de vie ou vie éternelle. Mourir pour ne plus souffrir, pour être libre. Nous avons tous peur d’elle, pourtant au fond de nous, elle nous fascine. Certains la considèrent comme une fin sans au-delà, d’autres comme un passage à un autre monde. Moi la mort j’en ai un sentiment étrange, je l’imagine douce, cruelle, souffrante, injuste, barbare …Comme moi elle a inspiré de nombreux poètes de toutes époques.
Ce corpus est composé de 10 poèmes qui évoquent la mort sous différentes façons. Les poèmes sélectionnés sont issus de différents registres : lyrique, en prose, engagé…et seront présentés dans un ordre chronologique.
Chers lecteurs ne vous êtes pas demandé un jour comment c’est là- haut ? C’est un moment de notre vie que nous devrons tous affronter ou combattre tout en sachant qu’on perdra contre elle. Ronsard dans son poème « Je n’ai plus que les os » évoque sa propre mort, il est désespéré car il est condamné mais pour lui ce n’est pas une fin en soi car il pense revoir ses amis dans l’au-delà. Comme illustration j’ai choisi une gravure de Jean Baptiste Oudry car elle met en scène la description que fait Ronsard de son corps « un squelette je semble, décharné, dénervé, démusclé ».
En 1668 Jean de la Fontaine dans sa fable « La mort et le bûcheron » semble penser que devant le malheur et la souffrance l’homme appelle la mort pour être délivré mais au dernier moment le paysan change d’avis, il a peur de mourir préférant souffrir. De ce poème est tiré une expression très courante aujourd’hui « plutôt souffrir que mourir ». Ce poème sera illustré par l’image du bûcheron de Jean Baptiste Oudry car ce tableau nous fait ressentir la peur et l’effroi du bûcheron face au trépas.
La mort a également inspiré les poètes dans leur style d’écriture. C’est le cas pour André Chenier qui dans « Comme un rayon… » écrit ses vers comme si la mort pouvait nous prendre à tout instant.
Amis lecteurs la mort n’est pas une fin. Dans « Ce qu’est la mort » Victor Hugo pense qu’il y a une vie après, croyant à la résurrection. C’est également l’avis de Baudelaire qui « Dans la mort des amants » pense que les êtres qui se sont aimés se retrouveront comme sur terre. Le même auteur dans un autre poème « l’horloge » parle différemment de celle-ci. Il l’a décrit comme un mécanisme toujours gagnant et immuable. Le trépas est toujours vainqueur. La mort peut également être symbole de paix. Arthur Rimbaud dans son poème « le dormeur du val » décrit la paix éprouvée par ce jeune soldat dormant dans ce val. Il nous transmet une image paisible mais une chute nous y attend dans le dernier paragraphe : le soldat est mort. Comme illustration j’ai choisi le tableau L'homme blessé de Gustave Courbet représentant une scène similaire à celle évoquée dans le poème de Rimbaud.
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