En attendant Godot, Beckett
Commentaire de texte : En attendant Godot, Beckett. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar dfdff • 14 Mai 2020 • Commentaire de texte • 1 582 Mots (7 Pages) • 2 888 Vues
Nathan COMMENTAIRE DE TEXTE
Abbest-T
1G3
Samuel Beckett écrivain, dramaturge et poète irlandais ayant reçu un prix Nobel de la littérature en 1969 est l’auteur de la pièce de théâtre En attendant Godot. Cette pièce de théâtre s’inscrit dans le mouvement du théâtre de l’absurde. En attendant Godot joué pour la première fois en 1953 nous racontes l’histoire de deux sortes de clochards Vladimir et Estragon qui attendant un certain Godot qu’ils ne connaissent pas. Dans cet extrait ils vont rencontrer un maître Pozzo et son valet Lucky qui sont de passage.
Comment la relation maître/valet est-elle mise en scène ?
Nous allons premièrement nous intéressé a Pozzo le maître, ensuite au valet qu’est Lucky et enfin aux relations complexes entre ces deux personnages.
Pozzo est un personnage égocentrique qui traite mal toute personne autour de lui. Il se croit supérieur à tout le monde et n’hésite pas à montrer son autorité.
Pozzo est le seul personnage de l’extrait qui parle on pourrait donc penser à une tirade. Cette tirade le montre donc en seul personnage qui parle ce qui introduit son égocentrisme. Dans son égocentrisme il ne consacre pas beaucoup d’importance à son valet et ne pense qu’a lui (l-17) « Manteau ! » il force Lucky a tout lâcher des mains pour avoir le manteau qu’il va prendre et qu’il pourrait mettre seul mais il va attendre que Lucky récupère ce qu’il a posé «Lucky […], récupère la valise » pour demander qu’il l’aide à enfiler son manteau quelques lignes plus tard alors qu’il voit bien qu’il est chargé. Il ne pense donc qu’à lui et il fait ça pour impressionner Vladimir et Estragon et donc essayer de s’imposer au-dessus d’eux.
Sa façon de s’imposer sur Vladimir et Estragon est particulière car tout d’abord il se moque de ses personnages « je ne peux pas me passer plus longtemps de la société de mes semblables » (l-30) « même quand ils me ressemblent qu’imparfaitement ». En disant cela il les méprise et affirme aussi qu’il n’aime pas la solitude et pourtant il ne pas laisser les laisser parler et va justement se mettre en valeur avec des objets « pliant », « fouet » qui montrent sa puissance et ont un rapport avec une puissance royale (trône égal pliant).
Pozzo est aussi un personnage très autoritaire. L’autorité qu’il a sur Lucky est très forte, on la voit grâce aux points d’exclamation à chaque fois qu’il s’adresse à son valet « Arrière ! », « Tourne ! » etc… Il donne des ordres stricts à Lucky en employant un ou deux mots lorsqu’il s’adresse à ce dernier. Son autorité s’exprime aussi par le geste « d’un geste large » (l-1) et la parole directe « voyez-vous » (l-13et28) qui s’adresse directement à Vladimir et Estragon ainsi qu’au lecteur ou au spectateur.
Son autorité est très importante surtout sur son valet Lucky qui est réduit à obéissance.
Lucky en tant que valet de Pozzo est comme déshumanisé avec un but comique mais dois obéir à toute situation.
Lucky pendant cette scène croule sous les ordres et en perds son aspect humain, il est traité comme du bétail par Pozzo « Debout ! », « Avance ! », « Arrière ! ». Le fait qu’il ne parle pas de l’extrait montre aussi sa déshumanisation comme s’il ne pouvait plus parler en présence de Pozzo. Lucky a donc sans doute peur de Pozzo au point de perdre son côté humain. Comme Pozzo a un « fouet » on peut supposer qu’il s’en sert contre Lucky ce qui augmente la déshumanisation car on fouette les bêtes sauvages ou les esclaves qui ne sont alors pas considérés comme des hommes. Plusieurs fois suite à des actions de violences de la part de Pozzo « arrache le fouet de la bouche » (l27-28) Lucky témoigne de la peur « (Lucky recule) ».
Pozzo utilise aussi Lucky, qui se laisse faire, à un but comique. Le fait de jouer avec lui comme un animal de cirque « Avance ! » etc. montre que Lucky est destiné à faire rire et est comique en suivant les ordres de son maître qui va faire ces action jusqu’à la fin de la scène (l-40). Pozzo met aussi Lucky dans le comique quand l-20-21 il le force à prendre le fouet entre ses dents car il a les mains prises. Le fait qu’il s’appelle Lucky est aussi drôle car sachant que l’auteur est anglophone et qu’en anglais « lucky » signifie chanceux est destiné à faire régir le lecteur, on voit bien que Lucky n’est pas chanceux et qu’au contraire personne ne voudrais être à sa place. Les comiques utilisés dans cet extrait sont les comiques de répétition et de geste.
Lucky ne parle pas, il obéit. Son obéissance vient sans doute de la peur qu’il a de Pozzo. Chaque ordre même si il n’est pas disposé à le faire « les mains pleines », « n’ayant plus de mains » il s’exécute car tel est la volonté de son maitre. A chaque ordre de Pozzo une didascalie indiquant que Lucky effectue l’action est introduite. Lucky sais que si il n’effectue pas l’action il peut se prendre un coup de fouet à tout moment « Pozzo […] pose le bout de son fouet contre le torse de Lucky et le pousse » (l-37).
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