George

Lettres de Chopin et de George Sand

’’Correspondance entre George Sand et la comtesse Marliani’’

Introduction

Le romantisme a fait son apparition en Europe au XVIIIe siècle (époque lumières). Il louange l’expression des sentiments et des sensations, il brise toutes les règles sévères préétablies par la littérature classique. Le romantisme prône la liberté et le naturel en art. Notre auteure n’échappe pas à ce courant. En effet, George Sand dont le véritable nom est Amandine Aurore Lucile Dupin est une romancière et une femme de lettres qui a créée beaucoup de controverses durant cette époque. On retrouve plusieurs correspondances parmi ces ouvrages, dont celle adressée à son amie la comtesse Marliani écrite le 14 décembre 1838, dans laquelle l’auteure confie sa crainte concernant les difficultés qu’elle éprouve face à la livraison des courriers, ainsi que quelques désagréments rencontrés durant son voyage sur l’île de Majorque.

Résumé

Dans sa correspondance, George Sand parle du peu de considération que l’équipage du bateau a pour les passagers, pour la livraison des courriers et surtout en ce qui concerne Spiridion. Il est à noter que la priorité première du bateau à vapeur de palma est le transport commercial des cochons. Elle parle de sa déception en ce qui concerne L’île de Majorque et des difficultés non prévues auxquelles elle doit faire face. Ce passage est d’un registre épique qui caractérise des termes d’accumulations (2e paragraphe du texte) ainsi que des termes au champ lexical évoquant négativement son mécontentement vis-à-vis de l’endroit : « j’ai pesté contre le pays, contre le temps, contre les coutumes et contre les cochons.» ces expressions incitent les lecteurs à pousser leur lecture encore plus loin.

Paragraphe 1

George Sand explique ses difficultés à la comtesse, et le train-train quotidien de sa vie avec ses enfants et Chopin (son amant secret). Elle lui confère de la santé fragile de ce dernier depuis leur arrivé. Elle parle de lui de façon affectueuse en faisant une comparaison et un parallélisme en disant de Chopin qu’il était : « un ange de douceur et bonté.» Elle fait aussi allusion à son piano qui arrivera de Marseille sous peu. L’accumulation de ces mots suivi du point d’exclamation : « Mon Dieu, que la vie physique est dure, difficile et misérable ici!» expriment la détresse de l’écrivaine. De plus, il lui manque le matériel nécessaire pour survivre. Elle utilise une personnification : «… mon ambulance va bien.» pour dire que Chopin se porte bien. Son départ pour la chartreuse de Valdemosa la rend heureuse car l’endroit est poétique selon elle. Sand n’apprécie guère