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Grenouille, héros ou antihéros

Étude de cas : Grenouille, héros ou antihéros. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Février 2019  •  Étude de cas  •  757 Mots (4 Pages)  •  1 927 Vues

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Le parfum, Patrick Süskind

Jean-Baptiste Grenouille, héros ou anti-héros ?

Héros        

 Personnage central

= personnage principal qu’on suit tout au long de l’œuvre.

•        De sa naissance (début de l’œuvre) à sa mort (fin de l’œuvre). Lieu identique : le Cimetière des Innocents (structure cyclique).

•        Progression, apprentissage de Grenouille : tanneur, apprenti chez Baldini, voyage, travaille ensuite à Grasse pour Mme Arnulfi.

•        Persévérance du personnage cf tant qu’il n’a pas atteint son but, il ne s’arrête pas : il sait que c’est à Grasse qu’il perfectionnera sa technique notamment en ce qui concerne l’extraction des odeurs, et il s’y rend. Il attend que sa dernière victime, Laure, ait atteint une certaine maturité avant de la tuer. Rien ne le détourne de son but suprême : créer le parfum le plus abouti.

 Personnage ayant un don

= il se démarque par son odorat exceptionnel.

•        Il arrive à confectionner le parfum Amor et Psyché sur lequel Baldini travaille en vain.

•        Il est capable de retrouver quelqu’un ou quelque chose par l’odeur (très jeune, il retrouve l’argent de Mme Gaillard, caché derrière la poutre de la cheminée).

 Personnage qui survit à des événements particuliers

•        Naissance : il crie ce qui lui permet de rester en vie, contrairement aux autres enfants morts-nés que la mère a mis au monde.

•        Chez Madame Gaillard, il résiste aux autres enfants qui essaient de l’étouffer : « Une fois, les plus âgés se mirent d’accord pour l’étouffer. Ils entassèrent sur sa figure des chiffons, des couvertures et de la paille, et coincèrent le tout avec des briques. Lorsque Mme Gaillard le dégagea, le lendemain matin, il était tout fripé, aplati et tout bleu, mais pas mort. » (p.33)

•        Son corps résiste à de multiples maladies : « Au cours de son enfance, il survécut à la rougeole, à la dysentrie, à la petite vérole, au choléra, à une chute de six mètres dans un puits et à une brûlure à l’eau bouillante de toute sa poitrine. » (p.30)

•        Alors qu’il apparaît à la fin du roman, au moment où il doit être exécuté (il doit recevoir « douze coups d’une barre de fer » p.277), à la fin du roman, les personnes présentes sont convaincues qu’il est innocent. Le parfum dont il s’est mis une goutte produit cet effet-là.          Un personnage physiquement repoussant

•        Il est extrêmement laid. Il boite, il est bossu, son corps est couvert d’escarres, de cicatrices.

•        Le summum est atteint après avoir vécu pendant sept ans tout seul : « Il était effrayant à voir. Les cheveux lui tombaient jusque derrière les genoux, et sa maigre barbe lui arrivait au nombril. Ses ongles avaient l’air de serres d’oiseau et, sur ses bras et ses jambes, là où ses haillons ne suffisaient plus à lui couvrir le corps, la peau pendait en lambeaux. » (p.170)

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