DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Incipit: Madame Bovary - G. Flaubert.

Commentaire de texte : Incipit: Madame Bovary - G. Flaubert.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  31 Mai 2016  •  Commentaire de texte  •  748 Mots (3 Pages)  •  2 177 Vues

Page 1 sur 3

Le texte que je vais vous présenter est un extrait du livre ‘’Mme Bovary ‘’ de Gustave Flaubert publié au 19e siècle. Gustave Flaubert est un écrivain français, il témoigne d’un souci du détail, il possède par ailleurs un grand style. Ses trois principales œuvres sont L’éducation sentimentale, Salaambo et bien évidemment Mme Bovary. Mme Bovary a fait un scandale a sa sortie, l’œuvre a subit un procès pour immoralité ou le procureur était Mr Pinard (celui qui a prononcé un réquisitoire contre les fleurs du mal de Baudelaire). L’intérêt de cet incipit est de présenter Charles et son caractère.

Annonce de la problématique.

Dans un premier temps nous verrons que cet incipit est pittoresque et que c’est la fabrication d’un imbécile.

Lire le texte

Analyse :

I) Un incipit pittoresque

- Accompagnement du narrateur ‘’nous’’, le narrateur est donc parmi les élèves mais il reste anonyme

- 1 ère entorse ‘’ Il ne savait s’il devait’’ point de vue omniscient puis le nous est abandonnée au cours du texte

-Présentation du cadre spatiale très affirmé : champ lexical de l’école : étude professeur niveau classe pupitre

-Le début du texte est vivant (alternance des parties descriptives narratives et dialogués )

Charles est présenté comme un nouvel élève

Présenté par le proviseur a demi voie renforce la curiosité qu’il suscite

Description attitude ‘’il les écoute de toutes ses oreilles ‘’

Le détail prise de parole du personnage

Caractère épique et pittoresque des descriptions longues énumérations et jeu sur les couleurs (vert jaunâtre bleu rouge)

II) Fabrication d’un imbécile

Ce fameux Charles est pas a sa place dans la classe ou il a été mis, cela se voit :

Dans son apparence : « Habillé en bourgeois », c'est un « gars de la campagne »

- Dans sa classe : « Il passera dans les grands où l'appelle son âge » (il a 15 ans en cinquième), « plus haut de taille qu’aucun de nous tous »
- Dans ses vêtements : « gêné aux entournures » (dans son habit veste)
- Face aux autres : plaisanterie du professeur, complice avec ses élèves qui le trouvent « homme d'esprit », moquerie des camarades.

Un patchwork en guise de vêtements : 
- cf. partie I. On notera certains détails péjoratifs et ridicules: les « bas bleus » (féminisation, raffinement) qui contrastent avec les « souliers forts, mal cirés, garnis de clous ».
- « Une coiffure d'ordre composite » : la casquette. Description amplifiée par la longue énumération. Référence à l'animalité : « poil », « loutre », « poil de lapin ». Géométrie ridicule : « boudins circulaires », « losange de velours », « polygones de carton », « croisillons […] en manière de gland ». Une personnification péjorative, insultante, qui apparaît comme un emblème : « une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d'expression comme le visage d'un imbécile ».

Maladresse terrifiée du personnage : 
- Le nouveau ressemble à un pantin désarticulé : immobile pendant le cours, « n'osant même croiser les cuisses, ni s'appuyer sur le coude », il ne s'anime qu'au son de la voix du maître d'études qui « fut obligé de l'avertir, pour qu'il se mit avec nous dans les rangs ». Il semble incapable d'une initiative personnelle. Impression qui se confirme lorsque le maître lui fait répéter son nom.
- Quand le nouveau hésite entre 3 choses à faire, il en choisit finalement une quatrième : « il ne savait s’il fallait garder sa casquette à la main, la laisser par terre ou la mettre sur sa tête. Il se rassit et la posa sur ses genoux. ». 
- Bredouillement dans la voix.

« Charbovari » :
- Remarque : le nom de Bovary a en soit quelque chose de ridicule: (du lat. bovem: boeuf).
- Le nom n'apparaît pas comme tel, mais comme un « mot ». Une sorte d'onomatopée (cf. charivari = « désordre, tumulte ») auquel fait écho le vacarme, les cris des élèves. « on hurlait, on aboyait, on trépignait, on répétait » : gradation -> les élèves ne peuvent se calmer, et finissent « comme un pétard mal éteint », donc prêts à recommencer à se moquer de « Charbovari ».

...

Télécharger au format  txt (4.6 Kb)   pdf (72.8 Kb)   docx (9.7 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com