Kobayashi takiji Le bateau usine
Commentaire de texte : Kobayashi takiji Le bateau usine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Samia Mld • 11 Décembre 2022 • Commentaire de texte • 1 555 Mots (7 Pages) • 310 Vues
C’Un équipage en souffrance
- L’exploitation de l’équipage :
Dans cette partie le narrateur dépeint la dure vie des ouvriers qui travaillaient sur le bateau de pêche dans les mers du nord du Japon. Ces hommes ont été contraints de subir des travaux inhumains sous une surveillance sévère, souvent violemment traités par leur patron ;
Comme le montre bien le début de l’extrait je cite ‘lorsque la pêche était bonne le travail, redoublait et les Brimades aussi’ cette phrase décrit l’environnement hostile sous lequel travaillent les pécheurs, comme pour récompense de leurs efforts redoublait des brimades un mauvais traitement voir un traitement vexatoire découlant d'un abus d'autorité.
Et pour nous plonger au milieu de l’atmosphère dans laquelle ces hommes travaillent et connaitre d’avantage leurs conditions : l’auteur nous a prêté une description détaillée sur leur condition physique: je cite
‘des hommes crachaient du sang’ ‘d’autres pleuraient des larmes de sang’ ‘D’autre s’évanouissaient subitement’
Les verbes à l’imparfait > ‘crachaient- pleuraient- s’évanouissaient’ témoignent du supplice dont souffrent ces pêcheurs, et dévoilent l’état de santé déplorable dont laquelle ils se trouvent.
La présence du ‘sang’ à deux reprise nous laisse entendre qu’ils souffrent de maladies infectieuses tel que l’hémoptysie (infection respiratoire) ou l’Haemolacria (infection de l’appareil lacrymal) > qui pourrait supposer la présence d’une tumeur chez ces hommes.
De plus l’évanouissement qui pourrait être lui aussi l’origine d’une lypotymie qui est perte brusque de connaissance.
Au-delà de cette altération de leur état de santé. Les pêcheurs font tout de même l’objet des violences > ‘des dents fracassées’- ‘sourd après s’être fait passé à tabac’ livrés au comportement brutal, agressif de l’intendant.
Les expressions > ‘à bout de force’ lorsque on se trouve dans un état d’épuisement physique avancé.
‘état second’ état où l’on n’est pas en plein possession de ses moyens par d’une maladie ou d’un médicament.
Ainsi que la métaphore ‘ivre de fatigue’ vient renforcer le fait que de fatigue tout comme l’alcool peut elle aussi entraîner un état incompatible avec toute situation qui requiert un effort vigoureux.
Cette sensation de faiblesse on la retrouve vers la fin de l’avant dernier paragraphe de la page 90 je cite ‘la tête qui tournait’ à nouveau une sensation de faiblesse, ces hommes se trouve en effet face à des troubles de l’équilibre.
Rien n’empêche, malgré l’état exécrable dans lequel il se trouvaient, l’intendant n’hésitait pas à les surcharger de travail, et abuser de cette main d’ouvre.
On retrouve ça notamment vers la fin de la page 90 et au début de la page 91 : ‘lorsque l’heure approchait’ l’instant tant attendu par tous, la seule opportunité qui leur offre du repos. Mais le débarquement de l’intendant vient foudroyer leur joie – ‘ leur soulagement’, en leur annonçant que le travail n’est pas encore fini, on retourne à la phrase su début ‘lorsqu’il y’a une bonne pêche le travail redoublait’ et par conséquent la durée de travail serait également prolonger. Bien qu’ils travaillent au-delà de 12 heures par jours, ce qui est alors excessif voir extrême d’où l’altération de leur état de santé, et également cela peut alors expliquer cette ivresse de fatigue.
Des heures de travail qui dépassent tout entendement et qui vont au-delà de la capacité humaine
Outre que l’exploitation physique. L’intendant fait recours à la manipulation, il utilise plusieurs tactiques pour ne pas perdre le control. Un manipulateur avec un vrai visage morose pouvant vite devenir haineux et un masque (surjoué) très sympathique voire carrément charmant." Ainsi il est un bon parleur et il n’hésite pas à exercer une certaine pression morale sur ces sujets, On voit ça dans le texte lorsqu’il tient le discours chantant la gloire de leur pays. En effet il atteint son but ‘pas totalement’ mais il a réussi à atteindre quelques-uns – ‘les yeux emplis de larmes’ je ne peux m’empêcher de chialer’ > pour les faire oublier le mauvais traitement. Emprisonné dans le jeu de l’intendant
Une entreprise géante intéressée uniquement par les profits et l'expansion impériale plutôt que par la vie de l'équipage,
Les capitalistes étaient très malins. « Pour le bien de leur pays », les travailleurs ont été affamés et battus à mort.
- Navire comme lieu isolé : une prison
Comme nous l’avons auparavant mentionné le haku maru représent un lieu fermé au milieu de la mer et donc on peut suggérer l’idée d’une prison, et de par les méthodes douteuses commises par l'intendant sur ses employés. Ceci vient accentuer cette idée d’un navire isolé : un en enfer en mer. / une prison en mer. Loin de toute instruction sociale et de la société de droit, sans aucune justice ou impartialité, où l'état de droit normal a été suspendu et remplacé par une nouvelle structure autoritariste, à l’abri des regards.
On retrouve également l’idée de la prison qui par définition est un établissement clos aménagé pour recevoir des délinquants condamnés à une peine privative de liberté, cette définition pourrait s’appliquer au personnages de ce bateau qui sont non pas des délinquants mais des travailleurs se trouvent prisonniers de leurs sorts et doivent œuvrer pour se nourrir et venir au besoins des leurs, ils se voient alors retenue prisonnier et séquestrés.
Un autre élément qui illustre cette idée de prison > Semblablement dans une prison on retrouve des regroupements que ce soit pour des objectif politique ou autre.
Ici pareillement on trouve ce concept de rassemblement, loin de l’intendant, seuls dans leur dortoir (on trouve aussi le terme de dortoir utiliser pour désigner les cellules dans les prisons)
Qui représente une lieu d’aisance, le seul lieu où l’agitation est permise (exmpl), où exprimer son désarroi (exemple), De plus un endroit idéal pour la communication, où leur parole s’est libéré (s’est passé le mot). Un endroit symbolise l’unification des idées, d’où leurs accords sur le débrayage
Regroupement et unification certes mais on trouverait aussi des divergences, (l’exemple du vieux qui ne veut adhèrer).
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