La Bruyère, Les Caractères, livre 8, remarque 74 : en quoi le recourt au regard étranger permet-il à l’auteur de faire une satire des courtisans ?
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De la cour
Jean de La Bruyère est un auteur emblématique du Classicisme. Il n'est connu que pour une seule œuvre, ses Caractères, qu'il n'a cessé, depuis leur première parution en mars 1688, d'améliorer en augmentant les différentes éditions. Les Caractères ont pour ambition de décrire la société de cette deuxième moitié du XVIIe siècle mais aussi de peindre, "les hommes en général comme l'explique La Bruyère lui-même dans sa Préface. Le recueil, organisé en chapitres, comprend des réflexions, des maximes, mais aussi des portraits : les personnages sont présentés dans une ou plusieurs situations, à travers leurs actions, leurs habitudes. Dans le livre 8 intitulé de la cour, LB fait un tableau satirique de la cour de louis 14.
nous analyserons ici la remarque 74 dans laquelle LB decrit les courtisans avec un regard etranger
en quoi le recourt au regard etranger permet il a l’auteur de faire une satire des courtisans ?
Tout d’abord lb va decrire de facon impersonnelle des mœurs puis ensuite des modes vestimentaires ridicules pour finir sur l’hypocrisie du rapport des coutisans avec la religion
1°
le premier mouvement de la remarque debute avec une tournure impersonnelle « l’on parle d’« avec le pronom personnel indefini on , des indications spacial floues et des perso. non precisés , « viellards » « jeune gens », ils ne sont pas nommés. Il adopte d’emblée un regard etranger comme un ethnoloque
(ethnologue: quelqu’un qui enquete sur des sociétés dans l'ensemble de leurs manifestations linguistiques, coutumières, politiques, religieuses et économiques, comme dans leur histoire particulière. il met au point une méthode de travail précise avant de réaliser sa propre enquête et de livrer ses conclusions.)
les personnages evoqués dans ce mouvement se separent en deux generation qui conduit a une vision binaire de la societe, d’une part les adjectifs attribut « galants polis et civils » pour les vieillards puis « durs feroces sans mœurs ni politesse » pour les jeunes gens.
Lb fait donc un portrait elogieux des viellards qui se rapprochent de « l’honnete hommes » et qui s’oppose aux jeunes gens en abs de courtoisie.
Mais l’ecrivain leur trouve une qualite, il dit « ils se trouvent afranchis de la passion des femmes », ils sont donc raisonnables a ce sujet ; il y a une explication critique a cela. En effet ils ne s’interessent pas aux femmes car « ils leurs preferent des repas, des viandes, et des amours ridicules » LB critique aussi leur rapport a l’alcool, ces jeunes gens seraient trop friand du vin. La satire de l’ivrognerie est tres importante avec le champs lexical de l’alcool : « vin » « debauche » « liqueurs » « eaux de vie »
le fait de pas nommer ces perso et d’utiliser le pronom personnel « ils » accentue le regard etranger.
2°
LB examine une autre categorie, les femmes, elles sont evoquees collectivement, l’auteur se presente bien comme etranger lorsqu’il dit « les femmes du pays » « leur coutume » « ceux qui haitent cette contrée » « cheveux etranger »comme le ferait un ethnologue etudiant une culture etrangere.
Lb ecrit a un moment que les femmes usent alors d’artifices qu’elles croient servir a les rendre belles. Le verbe croire est chargé d’ironie puisqu’il sous entend que ces artifices nuisent a la beauté de la femme en depit de ce qu’elle imaginent
de plus la description physique s’attache aux parties du corps maquillées, les enumerations « leurs levres, leurs joues, leurs sourcils et leurs epaules » et « leur gorge, leurs bras et leurs oreilles » ont un effet comique et confirment le mauvais goût des femmes qui ne laisse en aucun cas place au naturel.
Cela ressemble plus a un deguisement qu’a du maquilage
le verbe peindre est utilisé a la pladce de maquiiler, ce qui montre le regard moqueur de l’auteur et permet de denoncer la grossierté des femmes
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