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La princesse de Clèves

Commentaire de texte : La princesse de Clèves. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  9 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  427 Mots (2 Pages)  •  366 Vues

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Le XVIIe siècle est marqué par le courant de la préciosité dans la littérature française, soutenu par l'importance accordée au thème de la beauté, l'amour, les vices et les vertus. Ce mouvement a beaucoup influencé le classicisme avec notamment le raffinement de la langue, des sentiments et le développement des salons. Une figure emblématique des salons était Madame de Lafayette, ou Marie Madeleine Pioche de la Vergne. Surnommée la Brouillarde, elle publie des romans dits modernes anonymement, à l'aide d'un entourage composé de Gilles Ménage, Segrais, Huet, et la Rochefoucauld. Elle publie en 1678 son roman La Princesse de Clèves, qui connaît un réel succès car il contraste des romans fleuves plus communs de cette période. Ce roman explore la psychologie intérieure des personnages, et met en jeu les intrigues de la cour et le dilemme entre passion et devoir. Dans cet extrait l'auteur dresse le portrait de la princesse en soulignant ses valeurs et l’attirance naturelle qu’elle procure lors de sa première apparition.

Nous pouvons donc nous demander en quoi le portrait de Mlle de Chartres laisse présager un destin exceptionnel ?

Notre étude suivra la progression suivante. Dans un premier temps, nous verrons l’art du portrait physique des lignes 1 à 3. Dans un second temps, nous analyserons l'éducation hors du commun de la princesse par sa mère des lignes 3 a 17 Dans un dernier temps nous évoquerons une présentation décisive et influencé des lignes 17 a la fin.

I L’art du portrait « il parut alors une beauté ... héritière de France»

Tout d’abord, Mme de Lafayette fait de l’art du portrait un art du dévoilement, de la suggestion

En effet, elle ne livre pas d’emblée le nom de l'héroïne. C’est au contraire par une sorte d’énigme que débute le portrait: apparition d’une inconnue dans la cour.

Formule impersonnelle “Il parut” donne une tournure tel un conte de fée. verbe au passé simple apparition théâtrale , féérique. On nous donne en plus, élément temporel «alors» qui renforce cette sacralisation de la scène. C'est une entrée véritablement théâtrale. L’imparfait permet de mettre le second plan en place.

Métonymie : “une beauté” l1 montre qu’elle incarne la beauté physique.

déterminant indéfini “une” qui renforce l’idée du mystère, de l’apparition

adjectif hyperbolique : parfaite “une beauté parfaite” l1 mène à une idéalisation du personnage.

La princesse est donc un être exceptionnel. Pas de précision, ni de détails sont donnés sur son physique, puisque c’est une beauté idéalisée «parfaite». Il n'y

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