L’affaire Narcisse
Commentaire de texte : L’affaire Narcisse. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Lileee • 2 Décembre 2022 • Commentaire de texte • 1 419 Mots (6 Pages) • 623 Vues
Question d’interprétation : « l’affaire Narcisse » : comment votre lecture du poème éclaire ce titre.
Le texte proposé a l’étude s’inscrit dans la thématique « la recherche de sois » dans le cadre de la notion « les métamorphoses du moi » cette dernière selon nietshe, affirme qu’il existe pas d’autres réalité du moi que celle qui est affective. Dans l’œuvre intitulé « l’affaire narcisse » écrit par Pierre Albert-Birot et publié en 1926. Le poète à travers sa poésie, prend appuie sur un mythe. Le mythe de narcisse ou en s’étant penché au dessus de l’eau, attiré par sa propre beauté, est tombé et c’est noyé. De ce fait, comment la lecture de ce poème éclairent-elle ce titre. Nous verrons tout d’abord de la l(1-5) l’évoquation du mythe de Narcisse ensuite l(4-8) sa non reconnaissance de son propre reflet, puis l(9-19) découverte que sont image est le reflet de lui-même ainsi que l(20-24) il donne raison au Narcisse.
Tout d’abord, cette « affaire » est celle d’un jeune homme qui préfère s’aimer lui-même plutôt qu’aider une belle nymphe qui, elle l’aime. Dans le premier moment de ce poème en vers libres, le poète ancre « Narcisse, fils de Céphise » comme thème, en l’enracinant dans son contexte mythologique grec, et en dressant une rupture avec notre propre époque via l’hyperbole des « montagnes de temps » vers 1. Par contraste, au vers 2, il n’existe plus aujourd’hui de « ces narcisse-la » : Narcisse devient un pluriel, tout en restant un nom propre ; autrement dit, il devient un archétype. Le vers 3 réduit ainsi les restes de Narcisse à « une fleur », aussi menue et délicate. Le vers 4 exacerbe les données du problème, en mettant en tension la figure de narcisse et le fait que nos miroirs, aujourd’hui, sont technologiquement plus efficaces que ceux du personnage mythologique. Une compréhension simpliste du mythe pourrait en effet, nous conduire a penser l’introspection est une question de précision ou de netteté de l’outil permettant la réflexion. Le premier moment est conclu par le cinquième vers, qui poursuit la phrase du précédent par un enjambement, ce qui donne toute son ampleur au problème, qui est celui d’une disparition : la figure de Narcisse, toujours renvoyée aux temps du passé, mais dans l’excès « trop joli » doit aussi nous interroger.
Ensuite, le poète par une litote, admet ainsi qu’il a lui-même pris le risque du narcissisme, en « devant ma glace » vers 6. Il ancre cette expérience répétée dans le temps, dont les saisons renvoient a l’écoulement des ses années, et ou l’absence de ponctuation de la parataxe soulignent la continuité d’une expérience qui jamais ne porta ses fruits, ce que révèle le vers 8 : « mais pas une fois ne me suis dit celui la c’est moi ». Ici il faut remarquer l’absence, depuis le début du poème, du pronom personnel « je », particulièrement troublante depuis le début de ce deuxième moment, car la syntaxe normale du français impose de placer devant le verbe conjugué « je » est remplacé par « celui la », un déictique qui introduit une mise a distance avec « moi », pronom tonique placé avec emphase à la fin du vers, mais pour être nié : il n’y a pas de découverte du moi, qui comme Narcisse, a étrangement disparu. La donne change au verso suivant, ou l’épiphanie, a venir est marquée par la succession de vers courts. En outre, les participes passées deviennent passés simples, introduisant ainsi un changement soudain.Certes, dans les conditions de l’épiphanie, il ya la « glace parfaite » vers 11, mais il ya aussi et surtout « lumieres magnifique « dont l’absence d’article souligne le caractère absolu , détache de tout le reste, « temps a perdre », c’est-à-dire détachement vis-à-vis de l’affairement dans laquelle le moi se fuit lui-même. Dans ces conditions « celui la fut moi »vers 14 qui fait écho, au passé simple, a la fin du vers 8. C’est donc certaines conditions doivent être réunies pour retrouver la figure narcissique du mythe, c’est-à-dire la capacité a se reconnaître,
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