Le rouge et le noir
Analyse sectorielle : Le rouge et le noir. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Jean baptiste Sarret • 26 Novembre 2021 • Analyse sectorielle • 1 454 Mots (6 Pages) • 393 Vues
LA 1: LRELN, Le portrait de Julien
Introduction
- PHRASE D’ACCROCHE : ce texte est un extrait du roman de Stendhal LRELN, publié en 1830.
- PRÉSENTATION DE L’AUTEUR / LE MOUVEMENT LITTÉRAIRE : Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, est un auteur de la première moitié du XIXè siècle. C’est un auteur réaliste et romantique : ses romans sont caractérisés par des tableaux du monde vraisemblables et émouvants.
- PRÉSENTATION DE L’OEUVRE : Le Rouge et le Noir, publié en 1830, est un roman qui raconte la tentative de Julien Sorel, fils d'un charpentier de Franche-Comté, de s'élever dans la société. Ce roman réaliste plonge le lecteur dans la société française de la Restauration, société déchirée entre monarchisme et libéralisme.
- PRÉSENTATION DE L’EXTRAIT : Le texte que nous allons étudier appartient à l’incipit du roman. On y découvre le personnage principal dans le cadre de sa famille et de son travail. Ce texte nous donne des clés pour comprendre la suite du roman.
- LECTURE
- L’ANNONCE DES AXES :
Figure du père de Julien
Présentation du héros par son absence
L’affrontement entre le père Sorel et son fils
- La figure du père de Julien + le retard de la présentation de Julien
- Le début de cet extrait ne se concentre pas sur Julien mais sur son père : cela permet de comprendre les origines de Julien tout en retardant l’arrivée du personnage principal.
- Le portrait du père (ligne 1)
- « Le père Sorel » = basse extraction, origine modeste, appellation familière utilisée dans les villages = Julien : origine modeste
- « sa voix de stentor » (ligne 1) = une grosse voix profonde, impression de sévérité, imposant, renforcé par l’allitération en « s » et en « t » + assonance en « o » = effet de rudesse.
- La présentation des frères de Julien renforce l’impression de rudesse du début de ce texte
- Chp lex de la démesure : « géants », « lourdes », « porter », »troncs », « énormes »
- Les outils des frères = des armes (« armés » ligne 2) => impression inquiétante
- Présentation du travail à l’usine
- Travail qui requiert de la force ( lourd, coup, porter ligne 2)
- Travail répétitif ( chaque coup + l’imparfait de répétition, équarrissaient, allaient, séparaient)
- suivre exactement => pas de spontanéité, pas de réflexion
- Travail bruyant ( ils n’entendirent pas )=> opposition avec le calme nécessaire pour une réflexion
- => contraste important avec le personnage de Julien (frêle, intellectuel)
II. Présentation du personnage par son absence de « celui-ci se dirigea vers le hangar » jusque’à « terrible voix de son père »
- Ce passage se concentre sur l’opposition aussi bien physique qu’intellectuelle de Julien avec ses frères qui permet d’idéaliser le personnage malgré son absence.
- absence de Julien : adverbe vainement + conditionnel passé (aurait dû) => Julien brille par son absence qui contraste avec la présence de ses frères
- Contrairement à ses frères, Julien est désobéissant (aurait dû occuper + au lieu de surveiller) => fort contraste entre la liberté de Julien et l’obéissance mécanique des 2 frères
- opposition visible par le positionnement : frères + père = terre à terre, des ouvriers VS Julien (cinq ou six pieds plus haut) cela montre la supériorité intellectuelle de Julien par rapport à sa famille
- (Julien lisait) : c’est l’apparition de Julien
- Effet de rupture : l’information est placé en fin de phrase, c’est lapidaire (bref)
- On ressent la déception du père
- Cela donne des informations sur le caractère de Julien => rêveur, idéaliste. On sait qu’il lit Le Mémorial de Sainte Hélène : il est fasciné par l’ascension sociale de Napoléon
- Julien à travers le regard du père
- Condamnation violente de la lecture par le père, triple négation (rien/n’/anti = deux adverbes + un préfixe qui exprime la négation) + hyperbole sous forme de superlatif (rien n’était plus), allitération en « t » + « p » montrent l’énervement du père
- Le narrateur dresse la liste des reproches du père : le physique de son fils, sa différence, son amour des livres. Ses reproches prennent la forme d’une gradation : (pardonné peut-être, si différent, manie odieuse)
- (Il ne savait pas lire lui-même) => l’énervement est expliqué par une phrase très simple qui résume l’infériorité du père, il est analphabète
- le narrateur insiste sur l’impuissance du père qui le met hors de lui
- (En vain, deux ou trois fois, l’empêcha d’entendre)
- Cette impuissance chez un homme aussi rude fait pressentir la violence qui va suivre
III. L’affrontement violent entre le père Sorel et son fils
- (Enfin) = rupture : le père passe de l’impuissance à l’action
- (sauta lestement) verbe d’action + passé simple + adverbe de manière => action brève, précise
- cette action est caractéristique du mouvement réaliste => des détails sur le père (décalage entre son âge et sa vivacité) et son action est précisément détaillé, C.C.L (sur l’arbre, sur la poutre) eux-mêmes développés par une proposition participiale (l’arbre = soumis à …) / adj + prop. Subordonnée relative (la poutre = transversale/ qui soutenait le toit )
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