Le Rouge Et Le Noir

r, puisqu’il n’est pas « à la place qu’il aurait du occuper ». Le verbe devoir est au conditionnel passé, ça veut dire que c’est irréalisable. On voit aussi le caractère hautain de Julien à sa position « à cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture ». Ici l’adjectif haut peut être comprit au sens figuré et l’expression à cheval peut faire référence à la manière cavalière dont Julien voit les choses.

3. Julien est maltraité par son père verbalement et physiquement. Dans les mots, on voit que son père l’interpelle de façon péjorative avec l’adjectif paresseux puis en le verbalisant en le déshumanisant. On dirait que le père demande à Julien de se soumettre avec l’impératif « descend ». Par les gestes, le père est brutal. On parle d’abord un coup donné sur la tête. (L.25) Si violent qu’il fait tomber Julien, (Tombé est répété). Cette violence est confirmée par la description de Julien « étourdi par la force du coup et tout sanglant » Ensuite le père utilise une perche pour frapper sur l’épaule de Julien et de le mettre à terre. On voit bien qu’il cherche à le rabaisser par tous les moyens. Enfin, le père traite Julien comme un animal « en le chassant rudement devant lui ». La réaction de peur de Julien, est exprimée de discours direct, à une référence à Dieu. « Dieu sait ce qu’il va me faire ».

4. Le père de Julien éprouve de la haine pour la lecture. Comme on le voit avec l’adjectif odieuse et maudit. Qui sont des hyperboles péjoratives. Il ne considère pas cela comme une activité valable comme l’indique les mots manie et paresseux. Ce sentiment négatif vient du fait qu’il est analphabète, il ne savait pas lire lui-même.

5. La perte de son livre est plus grave que les coups infligés par son père. La comparaison est exprimé la cause de ses larmes. C’est confirmé par la phrase il regarda le ruisseau où était tombé son livre. Il y a une parallèle établit entre Julien et son livre, tout deux sont tombés à terre. C’est comme si Julien s’identifiait à son livre. Son livre favori est un ouvrage d’idée écrit pas Napoléon, cela montre que pour Julien, les livres ne servent pas à s’évader par l’imagination mais à se fixer un but dans la vie, pour lui il s’agit de s’élever socialement. D’avoir une réussite exemplaire.