Lecture analytique Liberté, Eluard
Commentaire de texte : Lecture analytique Liberté, Eluard. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Laurence Sanchez • 24 Janvier 2016 • Commentaire de texte • 531 Mots (3 Pages) • 821 Vues
LECTURE ANALYTIQUE : « LIBERTE », ELUARD
Problématique : Comment Eluard redonne-t-il espoir en la Liberté ?
1. Une prière pour la Liberté
Le poème est marqué par une anaphore : la préposition « sur » suivi d'un GN CCL.
Chaque strophe se termine également par la répétition du même vers : « J'écris ton nom ».
La dernière strophe du poème est construite différemment mais on retrouve également une anaphore avec la répétition du pronom personnel « je ». v. 82-83.
Le rythme est étroitement lié à l'anaphore puisqu'en étant très régulier, il vient la renforcer.
Le poème est composé de 21 quatrains, formés de 3 heptasyllabes et 1 tétrasyllabe. → le choix de ce vers impair, donc irrégulier, peut symboliser le chaos de la guerre.
La quasi-absence de rimes peut également renvoyer à l'absence de vie : les rimes étant souvent considérées comme une caractéristique essentielle d'une poésie. L'effet de rime sera alors donné par l'anaphore et la répétition de « sur ».
Par contre, on trouve de nombreuses allitérations et assonances qui vont donner au poème sa musicalité : « sur les images dorées/sur les armes des guerriers/sur la couronne des rois, j'écris » → allitération en -R pouvant évoquer le bruit des canons.
« sur la vitre des surprises/sur les lèvres attentives/bien au dessus du silence/j'écris » → assonance en -i pouvant évoquer des cris face à l'horreur ou des pleurs.
2. Des supports multiples pour résister
La volonté qui est revendiquée, c'est d'écrire le mot « liberté » sur tous les supports possibles dans le monde et faire de cet univers une sorte d'immense graffiti.
On trouve des supports concrets : « cahiers d'écolier », « pages blanches », « mon pupitre », « les arbres », « le sable », « la neige ».
Mais l'auteur invite à écrire également sur des supports abstraits : « sur la solitude nue », « sur l'absence sans désir », « sur les merveilles des nuits », « sur la santé revenue », « sur la mousse des nuages ».
Certains supports évoquent les difficultés liées à la guerre : « sur les refuges détruits », « sur les armes des guerriers », « sur le pain blanc des journées ».
Il y a une évolution entre le début et la fin du poème qui évoque la vie entière d'un homme : dans la 1ère strophe, on évoque l'enfance « les cahiers d'écolier », «mon pupitre », alors qu'à la fin du poème c'est la fin de la vie d'un homme qui est évoquée : « sur les marches de la mort ».
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