Les lumières

En réalité, Natalia Koshcheeva ne voulait pas vivre en permanence dans le centre de Cologne. "J'avais prévu de rester quelques mois, puis de déménager à la campagne", explique la jeune femme russe. Mais quand elle est venue en Allemagne pour étudier le droit il y a quatre ans, elle a d'abord loué une place dans le quartier belge pour un ami - et est tombée si amoureuse du quartier néo-roman de St. Michael qu'elle ne l'a pas reçue. plus dans le rêve de penser à lui tourner le dos. "Les gens ici sont ouverts. Tu parles spontanément, dans la rue, dans les magasins ", s'enthousiasme le jeune homme de 27 ans, qui parle très bien allemand. Plusieurs fois par jour, elle va avec son chien Gassi, ce qui crée des points de contact et de conversation supplémentaires.

Entre temps, elle a reçu de la littérature sur l'histoire du "Veedel" et a tellement appris sur la vie quotidienne colorée ici qu'elle veut laisser des étrangers y participer. Natalia Koshcheeva est membre d'une équipe multiculturelle de guides urbains de six étudiants. Jusqu'à présent, ils se sont consacrés aux sites autour de la cathédrale et de la vieille ville - "mais nous prévoyons maintenant d'inclure davantage de quartiers. Ici, par exemple, il fait beau et il y a de nombreuses petites galeries, boutiques de mode, de bijoux et de créateurs. "Mais il y a surtout Bruxelles Square, son lieu de prédilection, qu'elle présente également lors de sa visite du quartier belge.

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Les images (9)

La place autour de l'église Saint-Michel construite en 1906 est le cœur de la Veedel. La jeune femme sibérienne, le charme méditerranéen de la plante avec ses platanes, ses parterres de fleurs, ses cafés et son mini-terrain de jeu lui ont tellement plu qu’elle a loué pendant six mois à la vue de leur propre appartement. "Des gens très différents se rencontrent ici", explique le guide de la ville: jeunes familles, artistes qui jonglent, hommes en costume d'affaires buvant leur cappuccino dans l'un des bistrots à la mode et sans-abri tenant la bouteille de bière à la main. Un jour, elle a également assisté à une rencontre émouvante ici, "lorsqu'une vieille dame a longtemps parlé avec un sans-abri assis à côté d'elle sur le banc". Pas d'image ordinaire dans les grandes villes.

Ordures et dérangement

Natalia Koshcheeva aime également s'asseoir à l'une des tables fixes devant l'église, déplier son ordinateur portable, travailler pour ses études et profiter du soleil. Mais elle voit aussi le côté sombre de son endroit préféré: de nombreux gobelets à boire, des basculements, des morceaux de cassettes et des boîtes à pizza ont été déposés au sol et dans les parterres de fleurs au cours des derniers mois, jusqu'à environ 11 employés des sociétés de gestion des déchets qui ont nettoyé la zone. Contre le flot de déchets - les restes de nuits tièdes, lorsque des centaines de jeunes gens se rencontrent sur la place et dans les pubs comme sur un signe secret - aucune herbe ne semble avoir poussé. Alors que les noctambules insistent sans cesse sur le sujet, personne n’est harcelé ni hurlé, mais de plus en plus de résidents de Veedel se plaignent de troubles de la paix.

Le jeune Russe ne fait pas partie des critiques: "J'ai toujours aimé rencontrer des amis sur la place". Mais elle peut imaginer que le bruit de fond prive beaucoup de résidents du sommeil. Et les ordures l'énervent aussi: "Il ne faudrait que jeter la saleté de tout le monde à la poubelle", dit-elle. Cependant, avec le début de la saison froide, les choses se sont apaisées et l'endroit préféré de la ville se présente