Préface la Mort du roi Tsongor
Cours : Préface la Mort du roi Tsongor. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Margaux.prfr • 24 Janvier 2019 • Cours • 1 201 Mots (5 Pages) • 1 587 Vues
PREFACE LA MORT DU ROI TSONGOR
Chers lecteurs, Laurent Gaudé, est né le 6 juillet 1972 dans le 14ème arrondissement de Paris. Il est un écrivain romancier français. Son premier roman, Cris , paraît en 2001. Avec La mort du roi Tsongor en 2002 il obtient le Prix Goncourt des Lycéens et le Prix des libraires. En 2004, il est lauréat du Prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta , roman traduit dans trente quatre pays. Romancier et dramaturge, il est également l’auteur d’un recueil de nouvelles Dans la nuit Mozambique , d’un beau livre avec le photographe Oan Kim Je suis le chien pitié , et d’un album pour enfants La tribu de Malgoumi. Pour écrire La mort du roi Tsongor, il s’inspire de la guerre de Troie qui lui sert de chemin de départ pour son roman. Les textes de l’antiquité grecque et de la tragédie grecque l’ont inspiré pour le choix des personnages dans son roman. Je vous invite dans un somptueux palais, qui nous enivre de parfums et de décors qui nous laissent rêveurs et donnent une impression de douceur. Tout cela n’est qu’apparence !! Car très vite, l’ambiance bascule et nous plonge dans un tout autre univers où règne la violence, la torture, et la mort. Toutefois, nous sommes rapidement conquis par ce conte qui nous entraine dans un récit épique en nous immergeant au sein d’aventures dignes de la mythologie grecque, tous les ingrédients y figurent : promesse funeste, amours contrariés, dilemme, guerre et pour finir une quête initiatique. Les différentes épopées comme l’Illiade, Gilgamesh, mais aussi de différents films l’ont aidé pour l’écriture de son livre. La mort du roi Tsongor, résume la première partie de l’histoire de ce roman, c’est l’élément déclencheur de la tragédie qui va s’abattre sur la cité de Massaba.
Dans un premier temps le livre La mort du roi Tsongor est un récit épique. Celui ci développe une longue aventure périlleuse, pleine de péripéties et ponctuée de combats, qui se déroule dans un cadre grandiose et dans laquelle intervient régulièrement le merveilleux. C’est pourquoi il privilégie les verbes de mouvements, le champ lexical du combat, les phrases longues et complexes avec un niveau de langue soutenu et des effets d’emphases et d’amplifications. Le roman est d’avantage un livre sur la vengeance que sur la guerre. Le premier jour d’une guerre il y a toujours un motif, dans ce récit la cause est la rivalité amoureuse entre deux prétendants et une seule femme. Et au premier jour de guerre il y a des morts. Puis le deuxième jour on retourne au combat pour venger les personnes mortes la veille mais aussi pour la rivalité amoureuse. Et au fur et à mesure la guerre avance et au final personne ne sait pourquoi il se bat. La mort du roi Tsongor parle de la guerre, mais montre surtout comment, dans la guerre, le mécanisme de la vengeance prend toujours le dessus.
Dans ce roman la famille est un axe important. Le roi Tsongor est avant tout un père. Il a cinq enfants : d'abord deux fils jumeaux Sako, héritier du trône, et Danga, puis un autre fils, Liboko, sa fille Samilia, et enfin Souba. Mais le roi Tsongor est aussi a la fois un roi, un conquérant, un puissant monarque dont l'empire s'étend à l'infini, respecté par tous les peuples qu'il a conquérit. Où il s’est battu comme un guerrier pendant vingts ans. Le vieux roi Tsongor refuse de choisir entre les deux prétendants de sa fille, qui veulent tous les deux épouser cette dernière. Il se donne alors la mort, avec l’aide de son serviteur, dans l’espoir d’éviter la guerre. Mais finalement la lâcheté de ne pas choisir entre Kouame et Sango Kerim, le fils adoptif de Tsongor amènera la perte de sa famille et de son royaume. Ce personnage qui était un conquérant finit finalement comme un lâche en abandonnant sa famille. Puis lorsque Tsongor mourut ces deux fils ainés se disputèrent pour le trône, ils se combattront chacun dans un camp ennemi de l’autre.
Souba est le plus jeune fils de Tsongor, c’est celui qui reste le plus fidèle à sa mémoire et le seul qui n’oublie pas Samilia. Le roi Tsongor lui a confié la tâche, avant de se donner la mort, de parcourir le monde à la recherche de sept lieux où il pourra bâtir sept tombeaux pour dire quel homme le roi Tsongor était, représentant les sept visages de ce dernier. Souba comprend finalement que grâce à la volonté de son père il est sain et sauf. Il fait la promesse à Tsongor de faire cette quête. Avec cette aventure Souba apprend, grandit, se construit. Il devient un vrai Tsongor avec une péripétie. Il échappe au carnage de la guerre. Quand la vie de ses frères s’achève, paradoxalement la sienne commence. Il incarne l’espoir et l’avenir, cette part d’humanité qui survit à la destruction et à la malédiction.
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