Rhinocéros Eugène Ionesco

Au cours du 20ème siècle, Eugène Ionesco, auteur d’origine Français et Roumain fait paraître une pièce de théâtre du style absurde en 1959. On est 14 ans après la deuxième guerre mondiale.  Cette pièce de théâtre célèbre s’intitule: rhinocéros. Cette pièce est connue pour son interprétation ouverte. La pièce est satirique envers les idéologies qui montent en popularité. Le phénomène du rhinocéros dans la pièce est en lien avec les idéologies comme le nazisme ou d’autres idéologies populaires. La pièce a été adapté au cinéma en 1974. Dans la pièce, Ionesco dénonce le phénomène de massification. La rhinocérite est utilisée pour représenter les gens dominés par les idéologies, la satire est utilisée pour dénoncer la massification et les personnages sont représentatifs de la population de ce temps.

        Pour débuter, la rhinocérite représente les gens s’adhérant à une idéologie dû à la massification. Premièrement, le rhinocéros est vu comme destructrice, montrant que la massification détruit les gens.  Tôt dans la pièce de théâtre, une répétition est utilisée pour montrer la peur des gens au café envers cette bête féroce. A plusieurs reprises, « Oh! Un rhinocéros! » (p.42) est répété par les personnages en voyant cette créature destructrice. La rhinocérite est mal vu donc la massification est mauvaise. Un des personnages, Jean devient un rhinocéros et une phrase exclamative est utilisé lorsque le personnage de Béranger dit à quelqu’un d’appeler la police : « Appelez la police! Vous avez un rhinocéros dans la maison! ... » (p.108). Deuxièmement, la rhinocérite, vue un peu comme une maladie est mal vue par les gens de la société. Une métaphore est utilisée lorsque Béranger dit à Jean : « La seule chose qui compte à mes yeux, c’est l’existence du rhinocéros en soi, car… » (p.94). Bien sûr on ne peut pas avoir de rhinocéros dans notre corps. Le rhinocéros représente le mal qui vient avec la massification. C’est comme dire il y a du mal dans nous tous. Béranger, dans l’acte III s’exclame : « Ils sont tous devenus fous. Le monde est malade. Ils sont tous malade. » (p.154). Cette accumulation montre que la rhinocérite se répand comme une maladie. La massification est représentée par cette maladie.

        Ensuite, Ionesco utilise beaucoup de satire dans la pièce de théâtre pour dénoncer le phénomène de massification. Premièrement, Il crée des personnages naïfs envers la rhinocérite, comme si de rien n’était. Après la deuxième attaque du rhinocéros, dans lequel un chat meurt, le personnage de Jean se préoccupe plus à débattre si c’est un rhinocéros d’Afrique ou d’Asie au lieu d’être en état de choc. Une didascalie indique que « les autres personnages délaissent la Ménagère et vont entourer Jean et Béranger qui discutent très fort. » (p.48). La didascalie montre que les personnages sont naïfs au danger de la massification qui est personnifié par la rhinocérite. Une seconde didascalie montre le phénomène de la naïveté. La seule personne à ne pas être naïve est la seule qui a perdu quelque chose de personnelle, la ménagère qui a perdu son chat. La didascalie décrit : « La Ménagère continue de se lamenter, pendant toute cette discussion. » (p.49). On voit la naïveté et l’ignorance envers le phénomène de la massification.  Deuxièmement, il met en scène des personnages ridicules pour but de faire une satire. Du monde ridicule qui pourrons se faire dominer par une idéologie négative. Le personnage de Logicien est tout à fait illogique malgré son nom. Il s’exclame que tout animal à quatre pattes est un chat à un vieux monsieur. Le vieux monsieur, après avoir dit que son chien a aussi quatre pattes, Logicien dit : « Alors, c’est un chat. » (p.32). Malgré son nom de Logicien, il est complément irrationnel et illogique. Un personnage ridicule facile à manipuler par une mauvaise idéologie. Durant une conversation sur la mort entre Béranger et Jean, Logicien dit : « Autre syllogisme : tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat. » (p.33). Cette accumulation montre le manque de logique dans le personnage de Logicien, mettant en évidence l’absurdité des personnages dans cette pièce satirique. Ce type de personne est très susceptible à se faire dominer par une mauvaise idéologie.