Un secret de Grimbert, commentaire p 72-75, "la révélation de Louise"
Commentaire de texte : Un secret de Grimbert, commentaire p 72-75, "la révélation de Louise". Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar artemisss35 • 17 Mai 2016 • Commentaire de texte • 651 Mots (3 Pages) • 3 873 Vues
Un Philippe Grimbert, Extrait P72-75, La révélation de Louise
« Le lendemain de mes quinze ans...le premier, le seul ».
Voici quelques pistes d'analyse.
Pour l'oral, il sera nécessaire d'adapter votre explication à la question posée et de citer le texte pour étoffer votre réflexion.
Le narrateur s'est battu contre un de ses camarades suite à la réaction de ce dernier à la projection d'un film sur les camps de concentration. Une réaction instinctive l'a poussé à se reprendre (il avait auparavant ri ) comme s'il avait eu conscience que la femme sur l'écran pouvait finalement être quelqu'un de proche. Il ne donnera pas la vraie raison de ses « blessures de guerre ».
Episode fondateur, qui déclenche la révélation « elle fut le signe que Louise attendait ». Par cet acte, il rompt les chaînes du passé et accède à l'autonomie. Libération, exhumation, révélation : la vérité de la judéité éclate.
Question posée: Comment écrire le non-dit, l'indicible ?
I- Une étape d'un parcours initiatique
A) Moment de la maturité atteint.
- Première phrase très forte : c'est une scène de révélation : « le lendemain de mes quinze ans » ¨+répétition marquant l'insistance « j'avais quinze ans »
« J'apprenais enfin ce que j'avais toujours su » paradoxe qui montre une évolution importante et attendue. L'adverbe « enfin » montre une qu'il s'agit ici d'une véritable libération.
B) Louise, le guide
Louise est le sujet de la plupart des verbes. Elle est celle qui parle : elle transmet le secret, elle révèle. Les mots sont libérés.
L'anaphore « elle » montre qu'elle joue un rôle crucial.
Le narrateur se découvre comme son fils spirituel (= par l'esprit)
C'est elle qui libère, accouche le narrateur de son secret et lui permet de crever l'abcès qui le ronge (symbolisé par le creux dans le plexus qu'elle soigne depuis des années en le massant : elle soigne son corps et son âme).
II- Une transformation, une transfiguration
1) Le narrateur se découvre une nouvelle identité
- il reçoit un nom qu'il lui faut porter. « cette nouvelle identité me tranformait ».
Anaphore de « comme » montre qu'il fait partie d'un groupe mais qu'il va s'en distinguer.
« Toujours le même j'étais devenu un autre » : Anaphore de « toujours » + antithèse « même »/ « autre » = paradoxe qui montre l'évolution du narrateur.
2) La quête
« et je n'imaginerai plus être le premier, le seul »
Idée d'une quête, d'une personne disparue à retrouver.
P74, plusieurs questions posées ( « Qu'allais-je faire …? », « comment allais-je l'écrire…? », « louise était-elle restée…? » « Ce séjour était-il …? »)
La
...