Victor Hugo, Ruy blas, Acte 5, scène 3

DM de français

Question 1 :

        Ruy Blas, devenu écuyer de la reine, est introduit pour lui remettre un billet         que le roi lui a dicté. À son écriture et à sa main blessée, la souveraine         reconnaît en son nouvel écuyer l'auteur de la lettre d'amour. Ruy Blas devient         Premier ministre, Cette ascension fulgurante lui vaut des inimitiés parmi les         grands du royaume et sa vie privée, entourée de mystère, suscite bien des         commérages.Surprenant les turpitudes des conseillers du gouvernement,         Ruy Blas stigmatise ces ministres qui pillent le royaume. La reine, dissimulée         derrière une tapisserie, entend tout. Émue par la loyauté de Ruy Blas, elle lui         avoue son amour et lui donne un baiser. Don Salluste, déguisé en page,         revient inopportunément. Il le tient en son pouvoir par le truchement d'une         des lettres qu'il lui avait dictées, il lui impose ses volontés sous la menace de         déshonorer la reine. Ruy Blas prend alors conscience de la machination         diabolique mise en oeuvre contre celle qu'il aime. Ruy Blas dans la demeure         secrète de don Salluste réfléchit à un plan pour sauver la reine. Il envoie un         billet à don Guritan pour qu'il veille sur elle et l'empêche de sortir du palais         durant trois jours. Puis, Ruy Blas quitte le logis de don Salluste pour aller         prier à l'église. Pendant son absence, le vrai don César arrive par la         cheminée du logis secret.Celui-ci ces réfugié par hasard chez Don Saluste. A         sa grande surprise, il se voit convier à un rendez-vous amoureux par une         duègne et enfin voit don Guritan qu'il exaspère. Le vieux jaloux le provoque         en duel et se fait tuer. Don César apprend à don Salluste qu'il vient de tuer         don Guritan et qu'il a rendez-vous avec la reine. Pour gagner du temps et         accomplir sa vengeance, don Salluste le fait arrêter. Alors que Ruy Blas la         pense hors de danger, la reine tombe dans la toile d'araignée tendue par don         Salluste. La deuxième lettre dictée à Ruy Blas par son maître prend ici toute         sa signification. C'est par ce biais que la reine est attirée dans le l’endroit         secret où don Salluste la surprend à minuit avec RB.

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Question 2 :

          En premier lieux Dans cette extrait on peut voir que Don Salluste prend         énormément la parole, sans faire de longue tirade il prend le malin plaisir à         expliquer la sentence et son stratagème à Ruy Blas et à la reine alors qu’il         pourrait seulement expédier l’affaire, on verra d’ailleurs que ce-ci lui sera         fatale dans la suite de la scène.

          Deuxièmement il au milieux de sa pseudo tirade qu’il veut les aidez : « Je         vous aide. » alors que tout les protagonistes savent pertinemment que Don         Salluste veut seulement se venger en leur causant le plus de tord possible.

           On relève en plus du reste l’emploie de l’impératif « Partez tous deux sur-        le-champ », « Obéissez. » à travers l’utilisation de ce mode l’auteur nous fait         ressentir l’impression de supériorité de don salluste qui donne des ordres à la         reine et au premier ministre, deux personne qu’il devraient traiter avec le plus         grand respect car ils sont supérieur à lui à la cour.

          On note aussi que dans les didascalies don salluste essaye de forcer la         reine à signer, il emploie donc la force contre une femme dans un etat de         choque ce qui rajoute encore à la perfidité de ce personnage : « Essayant de         lui mettre la plume entre les doigts sans qu’elle la repousse ni la prenne. »         « s’avançant à pas lents vers la reine. »

          finalement  on remarque que don salluste n’est pas dérangée par le fait de mentir         pour obtenir ce qu’il veut comme on le remarque dans cette extrait :

        « César vous aime.
        Il est digne de vous. Il est, sur mon honneur,
        De fort grande maison. Presqu'un prince. Un seigneur
        Ayant donjon sur roche et fief dans la campagne.
        Il est duc d’Olmedo, Bazan, et grand d’Espagne… »

        Or dans le meme extrait il se dit un homme de parole qui ne ment pas, il se         contredit donc aux yeux de Ruy Blas qui va donc se reveiller.

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  Question 3 :

          Pour comprendre comment Ruy blas réagit nous allon departager son         discours en plusieurs parties qui sont les suivantes :

        -Le dénie

        -Le choque

        -L’acceptation de la situation

        -le réveil de ruy blas

          Pour commencer on peut Voir que au début de l’extrait quand Ruy Blas         remarque que  le misterieux invité est don Salluste il demande à la Reine de         fuir : « Grand Dieu! — Fuyez, madame ! », on remarque aussi que dans la         didascalie « celui-ci n’en croit pas ces yeux »on est donc dans le dénie de la         situation.

          En second lieux on ressent le choque profond dans a réactions de Ruy         Blas, on note dans la didascalie qu’il est « désesperé ». Le choque est         notable par l’absence de réplique de Ruy blas pendant un bon moment de la         piéce.

          Aprés ceci on peut lire que Ruy Blas, désespérée, se soumet à don salluste         et en viens meme à blamée la reine, « Madame, hélas ! qu’avez-vous         fait ? », Or on sait bien combien Ruy Bkas aime la reine. Donc à travers ceci         Victor Hugo nous fait ressentir le dépit profond de  Ruy Blas qui n’essaie         meme pas de se battre.

          Et finalement, on va assister à un reveille totale de Ruy Blas, Accentuer par         une ponctuation forte dans ça réplique :  « Je m’appelle Ruy Blas, et je suis         un laquais ! » ou encore « Ne signez pas, madame ! — Enfin ! — Je         suffoquais ! ». Ce champ lexical vient marquer l’indignation de Ruy Blas. En         se penchant sur la premier verre de sa réplique on peut voir qu’il se qualifie         lui-meme de laquais et non pas de serviteur, en fesant cela Ruy Blas se         rabaisse, le lecteur comprend donc que Ruy blas ne cherche en rien à         impressionner la reine et cherche meme à se rabesser aux yeux de la reine         mais aussi aux yeux du spectateur. La didascalie, elle relève de la         spontanéité de la réplique : « comme se réveillant tout à coup. ». Avec cette         comparaison Hugo nous fait comprendre que Ruy Blas ne faisait rien car il         n’était pas conscient, il est donc en etat de choque, quasi endormi…