Alcools, le pont mirabeau, apollinaire
Commentaire de texte : Alcools, le pont mirabeau, apollinaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Asala • 30 Mars 2020 • Commentaire de texte • 3 493 Mots (14 Pages) • 1 003 Vues
1) Le poème Le Pont Mirabeau est un extrait du recueil Alcools. Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, une peintre avec qui il eut une liaison, et il évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. L'eau est un thème romantique et lyrique qui renvoie au passage du temps et à la fuite de l'amour. Ce poème évoque avec nostalgie un amour passé mais présent dans les souvenirs de l’auteur, cet amour devient donc inoubliable. Le choix du mot “pont” dans le titre nous fait penser qu’il s’agit d’un symbole d’union, mais paradoxalement cette image est utilisée par A pour décrire sa rupture avec Marie. A, cependant, ne met pas l’accent sur le pont car l’attention est porté “sous le pont”; cela nous fait donc plonger dans l’eau, il s’agit donc d’une métaphore du temps qui passe: “ ... coule la Seine”. Le poète commence pas se remémorer son histoire d’amour à là première strophe: “ Et nos amours faut qu’il m’en souvienne”. L’adjectif possessif Nos montre que le sentiment a bien été réciproque. Les strophes suivantes résument les étapes successives de leur amour jusqu’à la fin. On retrouve la figure du Mal-aimé surtout vers la fin du poème lorsque A décrit la séparation avec son amour. Au vers 13, Apollinaire utilise une comparaison suivante:"L'amour s'en va comme cette eau courante". L'utilisation de la comparaison de l'eau qui coule pour parler du temps qui passe ou de l'amour qui passe est assez commune en poésie. De plus on retrouve une double anaphore dans ce quatrain : "comme" (3 fois) et "L'amour s'en va" (2 fois). Cette double anaphore fait résonner ce quatrain et montre un poète qui est désespéré de cet amour qui s'éteint.
La répétition de "L'amour s'en va" insiste sur la disparition de cet amour.
Aux vers 15 et 16 "la vie est lente" / "violente" montre la douleur du poète.
La diérèse sur "violente" insiste sur cette douleur. Il n'y pas de ponctuation dans le poème. Les vers s'enchaînent les uns après les autres sans que rien ne puisse les arrêter et cela nous fait remarquer l’impuissance de Apollinaire devant un amour qui s’évanouit. Apollinaire est donc bien un mal-aimé car il chante son désespoir après le départ de la femme aimée. Marie “l’abandonne” et il ne réussira jamais à l’oublier.Seule la peine de l'auteur semble demeurer face au temps qui passe.
Dans le poème Les Colchiques, la femme est associée à une fleur, la colchique. Mais cette fleur est vénéneuse, c’est un poison. C’est donc l’inverse du mythe de la femme fleur. Ce poème vient après les poèmes de la chanson du mal aimé. On est face à un échec amoureux. A la même époque, il rencontre Annie Playden. Chez Apollinaire, le sentiment d’être mal aimé est constitutif de sa nature même.La relation se fait autour du verbe empoisonner et de l’adverbe lentement pour insister sur la lenteur des animaux et de la mort. On a un sentiment d’étirement de quelque chose dont on ne voit pas la fin, de délitement. On se place donc toute suite dans la souffrance éprouvée par A. Ce poème est l’écriture de la modernité d’une fin d’amour. Le poème naît des sentiments vécus et de l’imagination, des souvenirs du poète. Il y a l’écriture d’un sentiment malheureux qui vient traduit par la figure du Mal-aimé. L’auteur compare la femme à un poison mais dans cette comparaison l’amour de la femme est toujours une souffrance. En disant sa mélancolie, il la maîtrise, il y a une transcendance de cette mélancolie en superposant les images de l’automne à un amour qui finit. Il se met donc en présentation et tant que mal-aimé.
Dans le poème intitulé Palais, Apollinaire signale la toute-puissance de l'imagination poétique.On retrouve le thème du rêve et en lisant ce poème on remarque que l’on se place
au fond du rêve avec ce poème. L’auteur entend se libérer du poids du passé culturel.Ce passé culturel peut être interprété comme son histoire amoureuse et sentiment amoureux, car A doit se libérer d’eux aussi pour trouver la paix. Ici apollinaire ne décrit pas son amour mais il reprend figures de femmes telle que Madame Rosemonde. Cette femme est décrite de façon positive mais assez vulgaire à la fois. Cette Femme n’est présente que dans ses pensée: « Dame de mes pensées ». Apollinaire met donc en scène une figure du mal aimé qui n’est pas directe car on la constate pas facilement. Il nous fait comprendre Explicitement Que cette réalité est un rêve et que donc cette femme qu’il éloge n’existe pas.
Il voudrait que à la place il y soit sa femme aimé.
Le poème qui suit est Insolitement cour; en effet ils n’agit de Chantre. Ce monostiche, qu'Apollinaire appelait plaisamment «vers solitaire», est tirée d’un brouillon, y restant attaché par le «et» initial. Il produit dans le recueil un effet similaire à la discordance qui, déstabilise, ébranle, introduit comme un déchirement. Un chantre est une personne qui chante des louanges et, pas extension devient un poète lyrique. Ici on a l’impression que A chante son amour perdu et sa solitude. Apollinaire grâce à une métaphore se compare à l’unique cordeau des trompettes marines. En effet A, après avoir perdu Marie, se sent seul tout en étant entouré de personnes. De là la métaphore car les trompettes marines ce sont des grands instruments à une seule corde qui représente la société . L’auteur se décrit donc comme en étant un mal-aimé.
après sa rupture amoureuse avec Annie Playden apollinair rencontre une nouvelle muse, la peintre Marie Laurencin, pour qui il écrit cette œuvre.
Il s’agit du poème intitulé Crépuscule. le poème peut être qualifié de poème pictural. Effectivement, « Crépuscule » peut être une description d’un tableau, et d’après des recherches on comprend que ce poème est inspiré à plusieurs tableaux de Picasso, qui était un ami de l’auteur. Dans le 1er quatrain on retrouve un environnement crépusculaire qui fait référence à la mort: en effet on a un passage du jour à la nuit mais aussi de la vie à la mort, près d'un étang. Ce titre nous prouve donc que le poète reste fidèle à ces nombreux thèmes évoqués dans son recueil "Alcool" tels que amours,mort,mélancolie et regret. Le Personnage mis en scène est arlequine, c’est à dire un modèle féminin.L'auteur nous indique qu'elle est nue ce qui nous donne un effet miroir et une évocation de la mort.La scène se trouve dans un contexte de mélancolie, dans un voyage irréversible qui est abordé.
Ici, on a une référence implicite à la mort, à l'alternance des personnages, une impression de tristesse en général.
Cette tristesse, on l'a retrouve dans beaucoup de poèmes d'A. Il écrivit "Je suis la tristesse incarnée".
Cette tonalité si triste peut être expliquée par son séjour en Allemagne, lequel va rendre ce poète une personne qui a été refusé par la femme aimé, en devenant un mal-aimé.
Le poème Annie fait référence à Annie Playden est un des grands amours d'Apollinaire; il l'a rencontré lors de son voyage en Rhénanie où il était précepteur. Cet amour reste néanmoins à sens unique car cette dernière ne partage pas ses sentiment. Apollinaire imagine Annie Playden vivant aux États-Unis, le pays où, pour ne pas l’épouser, elle s’est enfuie après le drame que rapporta “La chanson du mal-aimé”. Mais il se voit aussi l’ayant
suivie.Dans la première strophe, qui indique le décor, la répétition («roses» - «rose») insiste sur le rapprochement entre la femme et la rose, A comparé donc la femme aimé à l’une des plus belles fleures. La deuxième strophe suscite l’image mélancolique d’une femme solitaire, qui est anonyme, mais est évidemment l’Annie du titre. Et, soudain, cette solitude est doublée de celle du poète qui surgit dans la scène, le seul échange de regards entre lui et la femme marque une séparation définitive. Mais, au lieu de parler d’abord des «boutons» dont sont dépourvus «ses vêtements», le poète évoque ceux des «rosiers» qui ont donc été coupés par cette femme qui veut mettre fin à cette magnifique floraison, qui a procédé ainsi à une sorte de castration, à la fois des fleurs, de leur beauté, de leur parfum, et aussi du poète lui-même, comme si elle avait voulu qu’il ne puisse plus créer de poèmes, moyens de séduction puisque ce sont les roses du rosier qu’il est. C’est ainsi que, continuant le jeu de mots sur le ton de la plaisanterie, il indique que les boutons de son «veston», il les a perdus. Ce qui est une façon de communiquer encore avec «la dame» dans «le même rite» qui est donc celui de la tristesse de l’amour non réalisé. La peine de cœur qu'il ressent, il se refuse à la rendre trop pathétique. La bouffonnerie est une manière pour le poète de déplorer la froideur et l'indifférence d'une femme. Cela explique que le poète se met donc en représentation en tant que mal-aimé.
Le poème qui suit, contrairement aux autres, est d’une certaine longueur. Il s’agit bien sûr de La maison des morts. C’est un poème macabre et gai dont le titre
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