Cancer poumon

faire glisser la particule. Les particules sont aussi envelopper dans le mucus bronchique qui aide à engluer les impuretés.

Conséquence du tabac :

Le tabac provoque :

- La paralysie des cils bronchiques, ou leurs disparition si le tabagisme est régulier.

- Augmentation de la production du mucus.

L’irritation des bronches va provoquer la métaplasie des muqueuses : c’est le premier stade de transformation vers le cancer.

Le contacte des cellules bronchiques avec la fumée libèrent des substances oxydantes tel que le peroxyde d’hydrogène (H2O2), et des anions superoxyde (O2-). Ces substances sont aussi amenées par la fumée de cigarette elle-même. Les substances oxydantes provoquent des lésions protéiques (mutation de la molécule d’ADN).

Défense cellulaire

Lorsque les défenses mécaniques sont dépassées, les défenses cellulaires immunologiques prennent le relais. Il se produit alors une attraction de cellules résidentes, ces cellules sont les cellules épithéliales, les macrophages alvéolaires puis des cellules inflammatoires (polynucléaire neutrophile les lymphocytes T8).

a) Cellules épithéliales :

La fumée de cigarette provoque également l’activation des cellules épithéliales, se traduisant par une augmentation de la sécrétion du mucus ainsi que l’augmentation des battements des cils.

La fumée de cigarette induit une augmentation de facteur chimiotactique responsable d’un recrutement de cellule inflammatoire.

b) Cellules macrophages :

Ces cellules ont la capacité d’éliminer les corps étrangers par phagocytose. L’activité des macrophages est fortement augmentée chez les fumeurs grâce au recrutement de cellules appelées monocytes qui se transforment ensuite en macrophages.

c) Cellules neutrophiles :

Ces cellules sont des cellules inflammatoires recrutées après exposition à la fumée de cigarette. Ces cellules produisent des dommages aux tissus en libérant des protéases (élastase) ainsi que des anions superoxyde. Ces derniers sont responsables de mutations sur la molécule d’ADN.

d) Cellules endothéliales :

Ces cellules forment l’endothélium des vaisseaux, elles produisent des facteurs de croissance (VEGF, vascular endothetial growth factor), et sont les acteurs principaux des processus angiogéniques.

Cancérogènes

Le concept de cancérogènes est le faite que le cancer ce développe en plusieurs étapes. Le passage d’une étape à l’autre et marquer par l’acquisition de nouvelle mutation.

Le processus de carcinogènes est divisible en 3 partis :

Enchainement des étapes conduisant au cancer (hecht,1999)

A/ Initiation

Le développement du cancer résulte d’un déséquilibre de l’expression entre deux sortes de gènes : les oncogènes (qui provoquent le cancer) et les gènes suppresseurs de tumeurs. Lors de l’initiation, une cellule épithéliale normale devient immortelle sous l’action de facteurs carcinogènes, tels que ceux présents dans la fumée de cigarette, entraînant des lésions à la molécule d’ADN. La combustion lente des goudrons produit des composés aromatiques polycycliques tels que le benzo(a)pyrène et les nitrosamines. Il se forme des adduits à l’ADN comme des pontages qui déstabilisent la protéine et dérèglent la lecture du code génétique lors de la division cellulaire.

Lorsque les gènes suppresseurs de tumeurs sont débordés ou invalidés par mutation, la cellule entre en apoptose (mort cellulaire génétiquement programmée). S’il n’y a ni réparation, ni apoptose, alors les lésions persistent au cours des divisions cellulaires, et les mutations s’accumulent. Lorsque ces mutations touchent des gènes important (gène P53), elles sont responsables de l’apparition de propriétés tumorales par la cellule épithéliale pulmonaire. Elle perd alors toute notion de régulation et prolifère sans inhibition de contact.

Le principal gène suppresseur de tumeur est celui codant pour la protéine p53, appelée ‘’gardienne du génome’’, car impliquée dans la réparation de l’ADN, le contrôle du cycle cellulaire, la stabilité génomique, la différenciation cellulaire et dans le déclenchement de l’apoptose. Situé sur le chromosome 17P13, le gène est retrouvé muté dans près de 50% des cancers bronchopulmonaires.

B/ Promotion

La promotion tumorale correspond à la prolifération par division cellulaire d’une cellule initiée. La cellule épithéliale bronchique mutée acquiert les six propriétés dites P.I.R.A.T.E :

- Prolifération illimitée avec perte de la sénescience.

- Insensibilité aux signaux antiprolifératifs.

- Résistance a la mort programmée des cellules : l’apoptose.

- Angiogenèse : c’est la capacité a créé un réseau de néo vaisseaux permettant un apport d’oxygène et de nutriments aux cellules tumorales.

- Tissus : invasion tissulaire et diffusion métastatique.

- Environnement : indépendance vis-à-vis des signaux prolifératifs de l’environnement.

C/ Progression

La progression tumorale correspond à l’invasion de nouveaux tissus par les cellules tumorales, créant ainsi un nouveau foyer cancéreux à distance de la tumeur initiale. Cette invasion peut se faire par voie sanguine ou lymphatique (vaisseau contenant de la lymphe).

Certaines cellules cancéreuses deviennent invasives et se détachent alors du foyer d’origine. Elles envahissent les tissus voisins en dégradant préalablement la membrane basale pour atteindre la circulation sanguine ou lymphatique. La perte d’adhésion intercellulaire est une étape nécessaire au développement de métastases. Ces cellules migrantes sont transportées par voie sanguine ou lymphatique. Arrivées au niveau d’un tissu cible, elles prennent contact avec le support endothélial et s’infiltrent dans le tissu, où elles vont se diviser de manière incontrôlable pour créer une tumeur secondaire dite métastase. Un environnement favorable à la croissance d’une tumeur se crée avec l’apparition de nouveaux vaisseaux sanguins pour alimenter la nouvelle tumeur.

Tumeur bourgeonnante des bronches

Les signes cliniques

Symptômes dus directement au cancer :

Les symptômes qui sont directement du au cancer sont :

- une toux persistante (plus de 3 semaines)

- une modification de la voix

-difficulté à respirer (dyspnée)

-un essoufflement

-des crachats de sang (hémoptysie) dans le cas ou la tumeur s’est étendue et a sectionné un vaisseau dans le poumon.

-la présence de liquide dans la plèvre (pleurésie)

-une altération de l’état général (amaigrissement, essoufflement)

-une douleur au thorax (dans certains cas seulement)

Ces symptômes sont plutôt banals. De plus le poumon ne comportant pas de terminaisons nerveuses, la tumeur ne crée pas de douleurs direct. Elle apparait seulement lorsque le cancer a « colonisé » un organe proche. Si le cancer n’est pas localisé près d’un autre organe que le poumon, il est quasi impossible de la diagnostiquer sans que des métastases se soient répandues dans l’organisme.

En effet les métastases (expansion a distance de la tumeur) peuvent créer des douleurs chez le patient et donc l’amener à consulter. Les métastases peuvent être osseuses et donc créer des douleurs voire même des fractures anormales (qui ne sont pas du a un choc important mais a une fragilité de l’os du aux secrétions de la tumeur.) Elles peuvent êtres cérébrales et provoquer une hypertension intracrânienne C’est de la que viens tout le danger du cancer du poumon !c’est un cancer qui ne dis pas son nom et quoi donc ne peut être diagnostiqué qu’a un stade avancé.

Signes indirect du cancer du poumon

Des signes généraux peuvent être du au cancer du poumon comme

-un amaigrissement du patient

- une perte d’appétits