Cecile Sauvage, tandis que la terre tourne, « la corbeille »

CECILE SAUVAGE, TANDIS QUE LA TERRE TOURNE, « LA CORBEILLE ».

La corbeille à un rôle secondaire, après les fruits.

Situation de communication : 2 personnes qui sont familières. On a un « je » et un « tu » mais pas d’indication de genre.

« Choisis-moi »-> choisis pour moi ; c’est une demande. -> La demande évolue, la plupart du temps, les verbes en impératif sont en début de vers.

Poire ayant un goût d’abeille=ayant été mangée par les abeilles.

Effet de réalisme dans la description poétique

Assonance en « é » qui donne une mélodie particulière et unique à la poire, elle se distingue poétiquement.

Plusieurs alexandrins équilibrés avec une pause à l’hémistiche.

Le raisin->  un raisin en particulier donc moins de descriptions. Le fruit est brut, arrive directement de la nature. Image qui fait penser à un insecte -> passage du végétal à l’animal. Le raisin est caractérisé en 2 vers, reçoit une comparaison avec l’insecte enroulé dans sa toile.

2 subordonnées relatives coordonnées par le « et »décrivent le raisin.

Ensuite 4 vers pour 3 fruits, moins de descriptions.

 « Velours ébréché »->pêche suffisamment belle malgré ses défauts, pêche décrite en un alexandrin.

Cassis décrit en un hémistiche.

Prune en deux vers -> métaphore, comparaison de la prune à « l’œil de l’Âne ». Métaphore animal/végétal.

Le buis et le chou connotent le « vert »->  Pas de vert dans la composition.

CCL : On a affaire à des fruits un peu entamés.

Corbeille : 5 fruits d’automne, formes altérées, petits ou gros formats.

Souvent il y a recherche d’images pour les fruits avec comparaison ou métaphore. Effort de réalisme qui nous fait visualiser une nature morte.

S’agit-il d’un poème prétexte à la nature morte ?