Commentaire L'Assommoir
Dissertations Gratuits : Commentaire L'Assommoir. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese et Mr Madinier ne comprennent plus aucun tableaux qui sont trop nombreux , ils sont perdus. « encore des tableaux , toujours des tableaux (…) qu'on ne comprenait pas » « le violent tapage de couleurs leur donnait un mal de crâne (…) Mr Madinier ne parlait plus »
La noce est représenté comme un groupe pittoresque et ignorant. Tout les personnages sont comiques , ils se comportent comme des enfants plutôt turbulents et stupides ; « l'homme la bouche ouverte (…) restaient béants et stupides » . Ils sont totalement ignorants , ils ne voient pas la beauté et l'intérêt des œuvres , ils s'esclaffent, comparent les œuvres à des membres de leur famille ; « il trouva une ressemblance avec une de ses tantes » « Boche et Bibi-la-grillade ricanaient en se montrant du coin de l’œil les femmes nues » « la chevelure jaune pareille à la sienne ». A force de regarder les œuvres ,ils sont fatigués, ils ont mal ; « ça leur cassait le cou » . Ils sont tous ridicules.
Cette noce est considérée comme une véritable attraction de foire, ils sont drôles à voir par leurs attitudes et leurs commentaires. « elle croyait marcher sur l'eau » ; « on criait à Mme Gaudron de poser ses pieds à plat à cause de sa position » « c'était bête » . Les personnages font partie de la noce populaire, ils sont blanchisseuse, ouvrier zingueur, petit patron, concierges, ouvriers, forgerons . Ils ne voient pas le plus important des œuvres « ils ne distinguaient rien » « les cuisses de l'Antiope leur causèrent un saisissement » « tous les cous tordus et les yeux en l'air ».
Ce que Zola propose c'est un face à face entre deux mondes qui s'opposent et s'ignorent, la question du point de vue se pose.
Le point de vue de l'auteur, Zola , sur ses personnages est important. C'est une scène comique et réaliste. A première vue on pourrait penser que le regard de Zola est négatif ; « les cous tordus (…) ils ne distinguaient rien (…) ça leur cassait le cou (…) béants et stupides(...) devant leur ignorance ahurie (…) avec le piétinement d'un troupeau débandé » . Mais au contraire le regard de Zola, est plutôt bienveillant et tendrement amusé, « il surveillait (…) attendris (…) il s'occupait beaucoup de Madame Lorilleux (…) elle s'intéressait ». Les personnages sont décrits comme bienveillant, ils se soucient les uns des autres. Dans cette œuvre Zola veut à tout prix représenter la réalité du milieu ouvrier. Cette partie de la population est très rarement représentée dans la littérature. Il ne veut pas idéaliser la vie des personnes populaires , mais la décrire telle qu'elle est. Zola décris ses personnages tels qu'ils sont, tout n'est alors pas merveilleux . Zola est totalement réaliste envers ses personnages, et non péjoratif.
Dans cet extrait, la noce visite le Louvre. Zola a donc restitué authentiquement ce célèbre lieu. Tout d'abord de nombreux tableaux sont évoqués : « Noces de Cana ; la Joconde ; la Vierge ; le sommeil d'Antiope ». Il est aussi fait référence à des noms de peintre : « Titien ; Murillo ». Les pièces du musée sont décrites, on a l'impression de visiter le Louvre aux côtés des personnages : « le musée du Louvre à Paris (…) la galerie d'Apollon (…) le parquet, un parquet luisant (…) les dorures et les peintures du plafond (…) le tour du salon (…) la longue galerie (…) des siècles d'art passaient(…) chevalets (…) les parquets sonores. » chaque élément présent dans les salles du Louvre est évoqué. Grâce à ces détails on peut imaginer clairement le décors, la vision du musée, le trajet que suit la noce. Dans le dernier paragraphe le regard de Zola est présent, on sait que ce sont ses paroles « splendeur du Louvre » .
Zola fait de manière réaliste, la description d'une noce populaire. Les personnages sont inventés , mais la reconstitution est crédible. Tout d'abord tout les invités de la noce font partis de la société, pas vraiment haute : « blanchisseuse ; ouvrier ; concierge ; forgeron ; la société ». Le langage populaire de la noce est rétabli par un usage du style indirect libre. «ça leur cassait le cou (…) c'était bête (…) ça en valait la peine ». Il est rare que dans un texte que le langage retranscrit soit populaire , la plupart du temps dans un roman le langage est soutenu. Directement , le lecteur s'identifie alors à la noce. Nous prenons alors partie pour la noce, que l'on trouve plus proche de nous. Les personnages de
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