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Commentaire sur Malines De Verlaine

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s la connotation positive « les arbres des féeries » (v.6). Le poète semble prêt à a tout apprécier.

Dans un second temps, nous percevons que Verlaine crée une sorte de parcours du regard. En effet, dans les premières strophes nous n'avons pas d'indication de présence. Néanmoins, dans la strophe 3, nous distinguons que le poète s'adresse aux animaux en utilisant des verbes à l'impératif. Entre autre par les relevés « dormez les vaches » (v.13) et « reposez, doux taureaux » (v.14). De plus, dans le strophe 4, le pronom indéfini « on » ,comme dans « où l'on cause bas » (v.18), est une indication de présence, probablement du poète et des autres voyageurs. Ce mouvement général de la vision est celui du passager. Ce derniers regarde à travers la vitre du wagon et scrute chaque détails du paysage qu'il observe. Enfin, lorsqu'il voit défiler les arbres de long de la voie, sa vue se brouille. Notamment lorsque Verlaine parle « d'arbres des féeries » (v.6).

En somme, Verlaine à écrit son poème comme une sorte de tableau impressionniste représentant la nature de manière très détaillé tout en laissant très peu d'indication de présence. Toutefois, le poète met en place un paysage qui défile à la fenêtre du train, mêlant l'illusoire et la sereinité.

Dans un premier lieu, Verlaine crée dans son poème un effet de mouvement évident grâce à de nombreux procédé. En effet, la préposition « vers » répétée aux vers 1 et 5 semble inviter le regard à suivre les indication du poète. Le décor paraît mouvant vu de la vitre d'un wagon de chemin de fer. De plus, « les prés sans fin » (v.5) additionné au point de suspensions prouvent que l'horizon se déplace sans cesse, comme le confirme l'hyperbole « mille horizons » (v.8) . Par ailleurs, le relevé « échelonnent » (v .8) donne une idée de déplacement continu et régulier. La métaphore « Sahara de prairies » (v.9) évoque également l'immensité du paysage qui défile. Enfin, au vers 11 « le train glisse dans un murmure » et au vers 16 « les wagons filent en silence » évoquent également le mouvement.

En deuxième lieu, le prince des poètes élabore un cadre étonnant dans son poème. En effet, plusieurs mots ou expressions semblent conférer un aspect irréel à ce paysage. Notamment le « Sahara » (v.9) installe ce décor dans l’illusoire ainsi que le grand nombre d'expression paradoxale de ce poème . Par exemple « Sahara de prairies » (v.9) est une inexactitude, tout comme « mille horizons » (v.8). En effet, normalement il n'y a qu'un seul horizon, mais ici, le paysage semble multiplié à l'infini. Enfin, « doux taureaux » (v.14) est aussi un paradoxe, presque un oxymore, puisqu'un taureau représente l'idée de force alors que là il est associé à « doux ».

En troisième lieu, Verlaine crée un tableau muet. En effet, le poète insiste sur le silence avec « le train glisse sans un murmure » (v.16) et « les wagons filent en silence » (v.11) . Pourtant, l'expression les « wagons filent » (v.11) suggère le bruit de la ferraille du train. En fait, tout cela est perçu par le passager qui se trouve à l’intérieure du train. Il n'entend donc pas les bruits du chemin de fer. Ce silence donne une impression de tranquillité. Le voyageur voit tout le paysage défilé dans la calme et la sérénité. Le relevé

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